L'actu d'Octobre 2022 : Comment bien référencer son site Internet sur Google ?

Bonjour à tous,

On nous pose souvent la question : « Comment bien référencer son site Internet sur Google ? ». 

Il existe évidemment des solutions techniques, payantes ou non, mais notre réponse est souvent celle-ci : la solution la plus efficace est de décider d’un nom commercial pour votre meublé, si ce n’est pas déjà fait et de bien le mentionner dans le nom de vos annonces sur les différents sites de location.

Les locataires souhaitant réserver en direct avec vous auront toujours le même réflexe : choisir le gîte ou la chambre d’hôte sur l’un des sites de location, puis retrouver vos coordonnées sur Internet en tapant le nom du meublé puis la commune sur laquelle il est localisé, afin de ne pas payer les commissions.

Le simple fait de disposer d’une fiche Google Business à jour et d’un site Internet personnel suffiront alors à vous retrouver.

On insistera toujours sur le fait d’avoir un site Internet proposant un calendrier des disponibilités à jour et de pouvoir réserver en direct, avec un paiement par CB. Si les locataires font leurs recherches tranquillement dans leur canapé à 22h, pas sûr que de votre côté vous aurez envie de répondre sur le champ et pas sûr que les locataires attendent votre réponse le lendemain pour réserver.

Bonne lecture !


Booking et autres Expédia réduits au rôle de comparateurs ?

Le 15 septembre 2022 - L’écho Touristique - Lien vers l'article

Pires amis ou meilleurs ennemis des hôteliers, les grandes plateformes sont toujours au zénith en termes d’audience et de ventes. Mais leur avenir comporte de vraies incertitudes.

  • En cinq ans, la part de voyageurs réservant en direct auprès des hôteliers européens a bondi de 40%, selon le cabinet d’études Coach Omnium. Autrement dit, les internautes auraient ainsi tendance à utiliser les OTA pour choisir un établissement, grâce aux puissants moteurs de recherche de ces plateformes, avant de se rendre sur le site Internet de l’hôtel. Si le prix est plus attractif, ils effectuent alors la réservation en direct. Les Booking et autres Expedia sont ainsi réduits à un rôle de comparateurs. Ce qui les prive de précieuses commissions d’intermédiation…
  • Ce qui a changé ces dernières années, c’est le comportement du voyageur, mais aussi la maturité digitale des prestataires de voyage. Hôteliers et compagnies aériennes ont, pour beaucoup, investi massivement dans la digitalisation de leurs services. Notamment sur le mobile, pour être à portée de mains de tout un chacun. Et les mobinautes n’hésitent plus, du coup, à acheter en direct.
  • Par conséquent, les géants de la réservation en ligne sont-ils en péril ? Aucune inquiétude pour eux, à ce stade, comme en témoignent leurs résultats financiers. Même sur l’année dernière, toujours marquée au fer rouge par le Covid-19.
  • Sur l’ensemble de ses activités, Booking Holdings a engrangé, au niveau mondial, un chiffre d’affaires de 10,96 milliards de dollars en 2021… Expedia, 8,6 milliards de dollars, pour des ventes globales de 72 milliards. Les deux géants américains remontent bien la pente depuis 2019. Mais, à moyen terme, ils restent plus vulnérables que par le passé. D’autant que l’internaute est un infidèle chronique, prêt à changer de crèmerie pour épargner deux euros… Et il sait que les hôteliers peuvent parfois proposer des tarifs inférieurs à ceux affichés sur les OTA, ce qui n’était pas le cas avant 2015. 
  • Ce n’est pas un hasard si, prudent, Expedia voit plus d’opportunités dans le B2B que dans le B2C. « Expedia est devenue une entreprise technologique de premier plan, avec des milliers d’ingénieurs et de spécialistes de la donnée » nous expliquait au printemps Greg Schulze, senior VP, Strategic Travel Partners du groupe Expedia. Et, pas bête, le groupe prépare un programme de fidélité trans-marques.
  • Quant à Google, il arrête son bouton « Book on Google » pour les vols et les hôtels. De quoi surprendre plus d’un opérateur du voyage… Petit flash-back : avec le rachat du spécialiste de l’aérien ITA Software pour 700 millions de dollars en 2010, le géant de la recherche avait fait trembler les agences en ligne et traditionnelles ainsi que les comparateurs. Depuis, suite au lancement de Google Flights et de Google Hotels, nombre d’acteurs redoutaient que le groupe californien enfile le costume d’une agence de voyages. Plus maintenant. Google dit, lui aussi, que les clients préfèrent réserver en direct, « sur des sites web partenaires ». Et surtout, il doit préférer se concentrer sur ses recettes publicitaires… astronomiques.


AirBnB change les règles pour louer un appartement dans 33 villes du Var et des Alpes-Maritimes

Le 19 septembre 2022 – Var Matin - Lien vers l'article

Airbnb a annoncé, lundi 19 septembre, l'obligation pour les propriétaires de logements à la location de disposer d'un numéro d'enregistrement dans plusieurs communes du Var et des Alpes-Maritimes.

  • Pour louer son appartement sur Airbnb, les propriétaires devront maintenant fournir un numéro d'enregistrement. C'est l'annonce faite ce lundi 19 septembre par l'opération dans un communiqué.
  • Le but est notamment de contrôler les logements acquis ou utilisés exclusivement pour une activité de location touristique, ce qui réduit l’offre de la population locale pour se loger dans certains quartiers.
  • L’autre enjeu est de veiller au respect des obligations, en identifiant par exemple les annonces illégales, comme des résidences étudiantes, des logements sociaux ou des logements vétustes.

32 villes du Var, 1 dans les Alpes-Maritimes

  • La mesure entre en vigueur dès ce lundi dans 32 villes du Var et une commune des Alpes-Maritimes.
  • L’enregistrement obligatoire sera déployé sur ces communes en deux étapes : A partir d’aujourd’hui, tous les hôtes créant une nouvelle annonce de logement entier loués en courte durée sur Airbnb doivent obtenir et afficher un numéro d’enregistrement sur leur annonce pour accueillir des voyageurs. A partir du 14 décembre 2022, la procédure d’enregistrement obligatoire sera étendue à l’ensemble des hôtes proposant des logements entiers loués en courte durée dans ces villes.
  • Sont concernées dans le Var: Bormes-les-Mimosas, Cuers, Gassin, Grimaud, Le Lavandou, Le Plan-de-la-Tour, Ramatuelle et les 25 villes de l’agglomération de la Provence Verte et de la Communauté de Communes Provence Verdon (Bras, Brue-Auriac, Carcès, Châteauvert, Correns, Cotignac, Entrecasteaux, Esparron-de-Pallières, Fox-Amphoux, Ginasservis, La Roquebrussanne, Le Val, Montfort-sur-Argens, Montmeyan, Nans-les-Pins, Néoules, Ollières, Pontevès, Pourrières, Rians, Rocbaron, Saint-Martin-de-Pallières, Tourves, Varages et Vins-sur-Caramy).
  • Dans les Alpes-Maritimes, seule Villeneuve-Loubet est pour l'instant intégrée dans le dispositif.

Une procédure gratuite

  • 'Cette action concrète marque une nouvelle étape des engagements d’Airbnb pour un tourisme responsable, destinés à soutenir les réglementations locales et à favoriser un développement responsable de la location de courte durée en France', explique Airbnb dans son communiqué.
  • Concrètement, les hôtes doivent se rendre sur le site de leur mairie pour obtenir un numéro d'enregistrement. 'Enregistrer un logement est simple, immédiat et gratuit', précise Airbnb, qui ajoute avoir créé une page spéciale d'aide pour les propriétaires. 


[Etude] Tourisme de proximité : un atout économique et écoresponsable pour la France

Le 26 septembre 2022 - Groupe Pierre et Vacances 

Lien vers l'article - Lien vers l’étude  

Depuis 2010, les touristes de proximité ont représenté de manière constante plus de la moitié des nuitées touristiques du pays. Un phénomène qui, naturellement présent en France grâce à ses atouts touristiques et ses infrastructures de transport, se développe aujourd’hui face aux nombreux enjeux économiques et environnementaux. 

  • Asterès, think-tank économique et le Groupe Pierre & Vacances Center-Parcs se sont associés afin de proposer une étude définissant et analysant, pour la première fois, le poids économique et environnemental du tourisme de proximité en France.
  • Un phénomène défini dans cette étude comme les touristes s’étant rendus sur un lieu de vacances en France à moins de 500 km de chez eux.

Synthèse chiffrée de l’étude 

  • Part du tourisme de proximité dans l’économie touristique française
    • 57% des nuitées et 42% des revenus touristiques totaux en 2019
    • 41% emplois touristiques en France
  • Impacts du tourisme de proximité dans l’économie nationale
    • 100 Milliards EUR de chiffre d’affaires total sur le territoire en 2019
    • 760 000 emplois 
  • Par euro dépensé, les effets d’entrainement d’un touriste de proximité sont supérieurs à ceux d’un Français au quotidien et d’un touriste longue distance
  • Par nuitée, un touriste de proximité émet 5 fois moins de CO2 qu’un touriste longue distance. 
  • Le tourisme de proximité bénéficie particulièrement aux régions rurales
  • Le tourisme de proximité génère la majorité des revenus et des emplois issus de la consommation touristique dans neuf régions françaises sur treize (toutes à l’exception de l’Ile-de-France, de la région PACA, des Pays de La Loire et du Grand Est). 
  • Entre 4 000 et 46 000 emplois directs générés ou maintenus selon les régions par le tourisme de proximité en 2019 
  • Le tourisme de proximité est particulièrement présent dans les régions attirant peu de touristes internationaux
  • Le tourisme de proximité génère largement moins de CO2 que le tourisme longue distance
  • Au global, l’impact environnemental du tourisme de proximité est largement inférieur à celui du tourisme longue distance. 
  • Le tourisme de proximité génère seulement 23% des émissions de CO2 du secteur touristique pour 57% des nuitées. 
  • Cette différence s’explique en totalité par les transports, alors que l’avion est largement plus polluant que la voiture ou le train, même à kilométrage égal. Un trajet de 800 km en avion émet 6 fois plus de CO2 qu’un trajet de 300 km en voiture.
  • Le tourisme de proximité agit comme un filet de sécurité en cas de crise touristique
  • Le tourisme de proximité a eu un effet stabilisateur  lors de la crise de la Covid en 2020-2022. 

En prenant les tendances de fréquentation des résidences et domaines du Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs on obtient que :  

  • La part des visiteurs locaux a gagné 23 points (de 70% à 93%) entre les trois premiers mois de 2020 et les trois derniers mois de 2021.
  • En 2022 la part des visiteurs locaux est redescendue à 74%, ce qui suit la tendance observée lors des attentats de Paris en 2015. 

En bref, lors d’un choc, les touristes de proximité prennent le relais, ce qui permet de stabiliser le secteur, avant le retour des touristes longue distance une fois le choc terminé.


Réchauffement climatique : 40% des Français pensent changer leurs projets de vacances l’an prochain

Le 7 octobre 2022 - L’écho Touristique - Lien vers l'article

Pour limiter l’impact environnemental mais aussi les désagréments, de nombreux Français pensent faire évoluer leurs plans de vacances en 2023.

  • D’un été caniculaire et de terribles images d’incendies, il reste visiblement des traces. Selon une enquête exclusive menée par BVA pour Maeva, les événements climatiques de cet été pèseront dans la balance pour les vacances de l’an prochain. « Un avant-après été 2022 est-il en train de se dessiner ? », interroge l’étude. Les chiffres qu’elle rapporte tendraient à le laisser penser.
  • De fait, 54% des sondés envisagent de nouvelles alternatives pour limiter l’impact environnemental de leurs vacances. 33 % d’entre eux évoquent la possibilité de partir moins loin pour réduire les émissions carbone liées à leurs déplacements. 19% indiquent un mode de transport moins polluant pour se rendre sur leur lieu de vacances. Et 15% mentionnent un hébergement écoresponsable.
  • Sur la question générale de l’impact environnemental des vacances, 76% des Français interrogés se disent prêts à renoncer à l’avion pour rejoindre les destinations courtes distances. 64% envisagent même le train pour se rendre sur leur lieu de vacances, selon cette étude. 84% des Français se disent également disposés à renoncer à visiter certains lieux pour les préserver. 81%, à se baigner dans une piscine moins chaude, ou encore 68% à se passer totalement de climatisation en été.

Le budget reste le frein principal

  • Mais face aux températures extrêmes qui ont sévi cet été, les touristes veulent aussi trouver des solutions pour limiter les désagréments. 72% envisagent de mettre en place des stratégies individuelles d’adaptation, par exemple : choisir une destination où il ne fait habituellement pas trop chaud comme la montagne (37%) ou encore privilégier des vacances près d’un point d’eau (26%) et même réserver à la dernière minute en fonction de la météo (26%).
  • Alors que le gouvernement vient de dévoiler son plan de sobriété énergétique, 77% des personnes interrogées se déclarent prêtes à être hébergées dans des lieux chauffés à 19 degrés maximum. Pour diminuer la consommation d’énergie, 40% des sondés citent comme pistes la fermeture des piscines extérieures chauffées (40%), l’arrêt des canons à neige (22%) et l’augmentation des offres privilégiant le train ou le bus pour se rendre en station.
  • Mais à la question « quels sont les freins qui vous empêchent le plus d’agir pour limiter votre impact environnemental durant vos vacances ? », le budget reste le motif principalement identifié pour 41% des répondants. 26% déclarent se sentir « freinés » par la complexité en termes d’organisation ou encore de devoir s’imposer des contraintes en vacances (22%).En cinq ans s’est développé un « Airbnb des champs », en réponse aux problèmes posés par sa présence dans les hauts lieux du tourisme. Une conquête très organisée, qui pallie la disparition de l’hôtellerie rurale.
L'actu de Septembre 2022 : Les Labels français s'associent à AirBnB et Booking

Après un été très chargé pour tout le monde, nous sommes très heureux de vous retrouver pour cette rentrée.

Nous fêtons ce mois-ci nos 3 ans d'activité et nous tenions à remercier tous nos clients propriétaires de gîtes et de chambres d’hôtes qui nous font confiance, avec qui pour certains une relation de proximité s’est créée 😊

Nous remercions aussi chaleureusement notre partenaire technique, sans qui nous ne serions pas là aujourd’hui, merci donc à toute l’équipe d’ITEA ! 😉

Nous vous souhaitons une bonne lecture de l’actualité de l’été des meublés touristiques !


La SACEM réclame des droits d’auteurs aux propriétaires de location saisonnière

BFM – Le 15 juillet 2022

https://www.bfmtv.com/immobilier/location/la-sacem-reclame-des-droits-d-auteur-aux-proprietaires-de-location-saisonniere-et-elle-a-le-droit_AN-202207150274.html

Des propriétaires de maisons et appartements en location saisonnière reçoivent actuellement des courriers de la Sacem leur réclament 223 euros par an. Et ce n'est pas une arnaque.

Les propriétaires de biens en location saisonnière sont-ils actuellement victimes d'une arnaque de grande ampleur? La question mérite d'être posée. En effet, beaucoup d'entre eux reçoivent des courriers de la Sacem, la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, leur réclamant des droits d'auteur, raconte Le Parisien. Un forfait annuel de 198,01 euros hors taxe soit 223,97 euros toutes taxes comprises.

Les ménages concernés ne voient pas le rapport entre la location saisonnière d'un bien immobilier et les droits d'auteur. Pourtant, explique la Sacem, si 'les exploitants de gîtes mettent une télévision, radio, lecteur CD… à disposition de leurs clients afin de rendre leur séjour plus agréable', les œuvres diffusées doivent être rétribuées.

Que risquent les propriétaires qui refusent de payer la facture? Le Parisien précise que la Sacem leur enverra une lettre de relance de 'mise en conformité juridique'. Si le paiement n'est toujours pas effectué, les propriétaires risquent une amende pouvant aller jusqu'à 300.000 euros.

« Notre démarche est légale »

Jean-Félix Choukroun, directeur du service clients de la Sacem, assure au Parisien que 'notre démarche est légale, elle répond à une mission d’intérêt général inscrite dans le Code de la propriété intellectuelle. Dès lors que des œuvres protégées sont diffusées – de manière directe ou enregistrée – dans des locaux proposés au commerce comme l’est une location saisonnière, il y a un acte de communication au public soumis à droits d’auteur'.

Et il ajoute: 'Dans le cas d’une location saisonnière, cela représente 105 à 110 jours de location en moyenne par an, ça revient à 2 euros par jour, ça reste raisonnable, estime le représentant de la Sacem. Et si l’hébergeur se fait connaître de lui-même et contractualise en ligne, il bénéficiera d’une remise de 20% chaque année'.

Et attention car la Sacem peut réaliser des contrôles. Jean-Félix Choukroun affirme au Parisien: 'Nos 150 agents sur le territoire sont autorisés à entrer légalement dans les domiciles entre deux locations pour vérifier l’existence d’un téléviseur ou d’une radio'. Pourtant, en principe, personne ne peut entrer dans un logement privé sans l'autorisation d'un juge. BFM Immo a contacté la Sacem sur ce point et nous attendons une réponse de leur part.

Un « arrêt CNN » datant de 1994

Mais la Sacem a-t-elle vraiment le droit de récupérer ces droits d'auteur? C'est ce qu'indique l'organisme sur son site. Par ailleurs, deux réponses du ministère de la Culture à deux questions de sénateurs, en 2004 et 2005, semblent également le confirmer.

A l'époque, le ministère de la Culture avait précisé que 'la Sacem est amenée à réclamer le paiement d'une rémunération aux établissements hôteliers diffusant des programmes télévisés dans les chambres de leurs clients. Cette demande est fondée sur l'article L. 122-2 du Code de la propriété intellectuelle, qui soumet à l'autorisation de l'auteur la représentation de son oeuvre'. Le ministère faisait ici notamment référence à un arrêt de la Cour de cassation datant de 1994 et surnommé l'arrêt CNN (car l'affaire concernait un hôtel proposant à ses clients de regarder des chaînes de télévision étrangère). Or dans cet arrêt, les juges estiment que 'l'ensemble des clients de l'hôtel, bien que chacun occupe à titre privé une chambre individuelle, constitue un public à qui la direction de l'établissement transmet les programmes de télévision'. La même logique s'appliquerait aux meublés de tourisme et donc aux locations Airbnb, même si les clients ne sont pas dans le logement en même temps.

Par ailleurs, la loi précise bien (article L122-5 du Code de la propriété intellectuelle) qu'il n'y a une exception aux droits d'auteur que lors des 'représentations privées et gratuites effectuées exclusivement dans un cercle de famille'. Or, des vacanciers Airbnb ne font pas partie du cercle familial.

Par ailleurs, dans sa question datant de 2005, le sénateur Yves Krattinger souligne explicitement que dans 'la quasi-totalité des Gîtes de France de Haute-Saône, l'activité d'accueil touristique ne rentre pas dans le champ des activités professionnelles. En aucun cas, ce type de location saisonnière, compte tenu des investissements réalisés et du temps consacré à l'accueil, ne laisse envisager une réalité économique'. Ce qui n'empêche pas le ministère de là encore justifier l'action de la Sacem. Celle-ci 'est amenée à recouvrir auprès des propriétaires d'hébergements touristiques une rémunération pour la diffusion de programmes de télévision et de radio dans le cadre de leur activité'. Là encore, la même logique s'appliquerait aux logements Airbnb, que cette activité soit professionnelle ou non.

Pour les chambres d'hôtes, une circulaire ministérielle du 23 mars décembre 2013 allait dans le même sens. 'La diffusion des oeuvres musicales est soumise à autorisation et au paiement de deux redevances distinctes que doivent acquitter les loueurs de chambres d'hôtes notamment lorsqu'ils mettent des postes de télévision et/ou des chaînes hi-fi à disposition des personnes accueillies', précisait ainsi la circulaire. Nous ne trouvons cependant pas trace d'une décision ou d'une circulaire spécifique concernant les locations Airbnb en meublés de tourisme.

Dans une affaire opposant l'équivalent de la Sacem espagnole à un hôtel, la justice européenne avait également donné des précisions sur ce que signifie la communication au public. Dans un arrêt du 7 décembre 2006, la Cour de justice de l'Union européenne indique que 'la simple fourniture d'installations physiques, telle que celle d'appareils de télévision installés dans les chambres d'un établissement hôtelier, ne constitue pas, en tant que telle, une communication au public au sens de la directive 2001/29 sur l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la société de l'information. En revanche, la distribution par l'établissement hôtelier d'un signal permettant la communication d'oeuvres, au moyen de ces appareils, aux clients installés dans les chambres de cet établissement, quelle que soit la technique de transmission du signal utilisée, constitue un acte de communication au public'.

Cependant, dans une autre affaire, opposant cette fois-ci l'équivalent de la Sacem en Suède à une société louant des voitures équipées de postes de radio, la CJUE avait aussi réalisé certaines distinctions sur la notion de communication au public. Et elle avait donné tort aux ayants droits voulant imposer les loueurs de véhicules. Dans son arrêt du 2 avril 2020, la CJUE soulignait notamment que 'la fourniture d’un poste de radio intégré à un véhicule automobile de location, qui permet de capter, sans aucune intervention additionnelle de la part de la société de location, la radiodiffusion terrestre accessible dans la zone où le véhicule se trouve' était assimilable à de 'la simple fourniture d’installations destinées à permettre ou à réaliser une communication' et non à une communication au public. Un point juridique que pourraient invoquer les propriétaires qui louent leur bien sur Airbnb et qui contesteraient en justice les demandes de la Sacem.


Le Monde – Le 11 juillet 2022

Comment AirBnB a conquis la France des clochers
https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/07/11/comment-airbnb-a-conquis-la-france-des-clochers_6134244_3234.html#xtor=AL-32280270-[default]-[android]

En cinq ans s’est développé un « Airbnb des champs », en réponse aux problèmes posés par sa présence dans les hauts lieux du tourisme. Une conquête très organisée, qui pallie la disparition de l’hôtellerie rurale.

Au chapitre des satisfactions récentes de Marielle Terouinard, responsable du « club d’hôtes » Airbnb de l’Eure-et-Loir, citons celle-ci : « Avant, les Parisiens faisaient leurs kékés dans les réunions de club, maintenant c’est nous ! Les gens rougissent parfois d’être de la campagne ; là, c’est une belle revanche. » Airbnb, plate-forme de location de meublés de tourisme dont la France est le deuxième marché mondial, chouchoute la ruralité. La start-up cible la France des clochers, où elle ne fait pas l’objet des mêmes critiques que dans les capitales européennes et, désormais, sur le littoral touristique.

Là, habitants et édiles lui imputent la hausse des prix de l’immobilier et les difficultés de logement. Dans les villages, on loue le possible réveil de placettes endormies, l’argent de la taxe de séjour, les euros qui tombent pour compléter une retraite, entretenir une vieille maison de famille. Mme Terouinard n’est qu’enthousiasme : « On parle beaucoup du tort qu’Airbnb fait à la ville, alors que chez nous, ça redonne une dynamique. A Châtillon-en-Dunois [Eure-et-Loir], il n’y a pas de problème de place ! » Cet été, « plusieurs centaines de milliers d’annonces », selon la plate-forme, toujours évasive sur ses données, devraient accueillir les escapades campagnardes des Français et des étrangers.

Selon Airbnb, en mars, 35 % de ses annonces en France étaient dans le monde rural, 8 points de plus qu’en 2017. Sa définition est large : est rural ce qui est situé ni dans une aire urbaine, ni sur le littoral, ni à la montagne. Les nuitées réservées dans ces territoires ont crû de 80 % au premier trimestre par rapport à 2019. Elles approchent les taux d’occupation d’autres territoires, et une réservation sur cinq vient de l’étranger. Une carte de France d’Airbnb établie en 2021 montre un territoire presque intégralement recouvert, à l’exception d’une partie des Landes, de la Beauce, et de la Marne ou des Ardennes.

« Il y a un Airbnb des champs, qui atteint des zones peu ou pas concernées par le phénomène touristique auparavant », souligne Victor Piganiol, géographe du tourisme à l’université Bordeaux-Montaigne, coauteur de la carte avec Vincent Aulnay, un activiste anti-Airbnb. Il observe « une microdiffusion autour de centralités touristiques. Le tourisme en France est très localisé, en raison de la place de l’Etat aménageur ou d’initiatives privées avec les stations de montagne. Airbnb permet de fixer des touristes ailleurs, dans la moyenne montagne ou le long des cours d’eau, Loire, Saône ou Dordogne ».

Proximité de lieux saturés

Tandis que l’offre stagne, voire régresse dans les villes où la régulation se fait plus intense, elle croît franchement dans les villes moyennes, le rural ou le littoral peu touristique. Les données transmises par le site AirDNA donnent la mesure de l’explosion de l’offre, sur Abritel et Airbnb, dans les petites communes, entre 2017 et 2019, puis en 2022. Une analyse détaillée montre la création de marchés de report à proximité de lieux saturés d’hébergements, ou proches de grands équipements touristiques, comme les parcs d’attractions ou zoologiques, situés en zone rurale.

C’est sans doute dans ces coins désertés de France que renaît l’idée originelle de la start-up : arrondir les fins de mois, assurer l’entretien de la maison en louant la chambre du petit qui a voulu voir plus grand. Quel investisseur immobilier pourrait juger rentable de racheter des maisons à Salins-les-Bains, petite cité thermale du Jura (de 30 à 77 annonces entre juin 2019 et 2022), ou à Saint-Geniès (Dordogne), village historique du Périgord noir où l’offre a doublé en trois ans ? A la campagne, Airbnb retrouve ses hôtes idéaux, comme Mme Terouinard, qui loue deux maisons familiales dans son village de 800 habitants, à des familles le week-end ou à des ouvriers en semaine, « pour payer les charges et l’électricité ».

Le directeur Europe du groupe, Emmanuel Marill, a les yeux qui brillent : « On arrive en récession, les gens vont avoir besoin d’argent pour payer les factures d’électricité ou de fioul… » L’hébergement par des particuliers à la campagne n’a rien de nouveau. Les labels Clévacances ou Gîtes de France ont fait le lit des Airbnb, Booking ou Abritel, plates-formes conquérantes aux mille promesses : clientèle plus jeune, plus internationale, inscription simple et gratuite, revenus garantis. En 2022, qui se méfie encore de l’économie collaborative ? Dix ans que l’on revend poussettes et bandes dessinées sur Leboncoin.

La greffe prend donc, au point que, selon Emmanuel Marill, « une dizaine de fédérations départementales des Gîtes de France sont connectées sur Airbnb pour y mettre l’offre de leurs adhérents ». L’organisme évalue entre 10 % à 15 % le nombre de maisons inscrites simultanément sur les plates-formes,et insiste sur la stabilité de son offre, autour de 50 000 établissements dans la France rurale. Pour recruter des hôtes au-delà de sa clientèle naturelle, les jeunes urbains mondialisés, Airbnb a mis à profit sa science du lobbying et sa puissance de communication.

« Dispositif vertueux »

La start-up est allée chercher la France rurale où elle se trouve : stands au Salon de l’agriculture, publicités avec Karine Le Marchand, animatrice de l’émission « L’amour est dans le pré », don à la Fondation du patrimoine, partenariat avec l’Association des maires ruraux de France (AMRF) ou avec le département d’Eure-et-Loir… Cet adoubement par des collectivités interroge, dans la mesure où l’entreprise pratique l’optimisation fiscale en rapatriant ses revenus en Irlande et a longtemps résisté à l’application de la loi face aux villes touristiques.

« Il y a eu des débats sur la fiscalité… Il y en a moins désormais qu’Airbnb collecte la taxe de séjour, répond John Billard, secrétaire général de l’AMRF. L’Etat nous a piqué notre taxe d’habitation, ne fait rien pour valoriser la ruralité, alors à nous de faire la démonstration qu’elle est une chance et de trouver des partenaires qui la mettent en valeur. Pour nous, c’est un dispositif vertueux. » Les plates-formes numériques peuvent-elles remédier à la crise de l’hébergement touristique en milieu rural ? Quelque 500 campings municipaux, très souvent ruraux, ont disparu en dix ans, subissant le même sort que les campings à la ferme.

Un millier d’hôtels ruraux ont fermé en dix ans, selon le cabinet In Extenso, soit 12 000 lits perdus. Il ne reste que 4 000 établissements en zone rurale ; si certains surnagent, en témoignent les bons résultats du réseau Logis Hôtels, le sort des plus bas de gamme semble scellé. Les meublés de tourisme ne remplissent pas vraiment la même fonction : en raison du manque de flexibilité sur les arrivées, ils peuvent difficilement accueillir les ouvriers ou VRP qui remplissaient cette hôtellerie rurale, souligne Samuel Couteleau, d’In Extenso.

« L’hôtellerie répond à des besoins parfois différents et, à côté des maires qui essayent de favoriser les plates-formes, certains se battent pour maintenir le dernier hôtel de la commune, constate l’expert. En milieu rural, c’est aussi un bar, un restaurant, un lieu qui fait vivre le village et accueille le tourisme d’affaires qui peut exister. » Les annonces sur Airbnb ne suffiront pas à transformer certains coins de campagne française en destinations touristiques. Il faut y ajouter une offre de restauration et d’activités, recréer des services, trouver un positionnement marketing pour, à terme, susciter des investissements financiers plus durables. C’est à ces conditions seulement que les « clubs d’hôtes » des départements ruraux pourront continuer de pavoiser.


Crise du logement : « il y a quatre millions de résidences secondaires en France, le pays au monde qui en a le plus par habitant », souligne Jean Viard

France Info – Le 2 juillet 2022

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/question-de-societe/crise-du-logement-il-y-a-quatre-millions-de-residences-secondaires-en-france-le-pays-au-monde-qui-en-a-le-plus-par-habitant-souligne-jean-viard_5204419.html#xtor=CS2-765-[autres]- 

La crise du marché du logement dans les régions touristiques, c'est la question de société du jour avec le sociologue Jean Viard. D'ailleurs, une manifestation a lieu aujourd'hui à Quiberon, en Bretagne, opération 'plage morte' pour dénoncer l’inaction des élus locaux face à la part grandissante des résidences secondaires et des locations de courte durée. La crise du logement en Bretagne a atteint des niveaux jamais égalés, d'après le collectif Dispac'h qui organise ce rassemblement. On en est là. 

franceinfo : De fait Jean Viard, dans les zones touristiques, les habitants sont en concurrence avec les touristes, pour ce qui est de se loger ? 

Jean Viard : Alors, il y a deux choses : la Bretagne découvre ce qu'on connaît depuis longtemps sur la Côte d'Azur ; ça fait 20 ans en Provence qu'il y a ce genre de phénomène. Ceci dit, c'est vrai que la grande pandémie a déplacé des dizaines de milliers de familles, qui ont quitté les très grandes villes, le long des voies de chemin de fer, pour travailler dans de petites villes ou dans des villages, à condition qu'il y ait de bons systèmes éducatifs. Et la Bretagne est typique de cela. Donc il y a effectivement des arrivants, une partie d'ailleurs, ce sont des résidences secondaires qui se sont installées là, à l'année, qui vont à Paris ou à Lyon une fois par semaine.

Une autre partie, c'est effectivement des gens qui viennent s'installer, qui font concurrence aux locaux. Après avec cette manifestation, il faut faire attention. Elle est poussée par des gens qui sont assez pour l'autonomie de la Bretagne, ils le disent dans leur texte. Après, moi je connais bien Quiberon. Il y avait des petits villages, y a Quiberon même. Mais le reste, ce n'était pas construit, parce qu'il y a trois villages de pêcheurs. Donc les maisons qui ont été construites ont été construites pour être des résidences secondaires, sinon, il n'y avait pas de maisons. Donc, ils n'ont pas 'pris' les maisons des habitants, il faut faire attention aux discours.

Après, il y a effectivement 4 millions de résidences secondaires en France. C'est le pays au monde où il y en a le plus par habitant. Et la plupart de ces résidences secondaires appartiennent à des gens qui habitent dans le centre des très grandes villes, très souvent, pas très loin. Il y a aussi des Parisiens, mais pour beaucoup, ce sont des Bretons qui ont ces maisons. C'est d'ailleurs aussi le cas à l'année dans les campings bretons. Mais la pandémie a renforcé ça, et donc il y a des nouvelles concurrences.

A La Baule par exemple, où il n'y a pas eu de construction de logement social depuis 30 ans, il y a un énorme problème pour que les gens qui travaillent et des gens qui ont des salaires à 1510, 1800 euros puissent se loger, et puis il y a effectivement cette concurrence avec les enfants du pays, donc ça nécessite des politiques souples, ça nécessite de réserver quelques lopins dans les aménagements pour des gosses du coin etc. En Provence, on a un peu appris cette mécanique, mais dans des régions comme la Bretagne, je crois qu'il va falloir s'y mettre aussi.

Les locations touristiques, c'est pointé du doigt. Tout ça, ça fait monter les prix et ça rend bien difficile pour certaines familles le fait de pouvoir trouver où se loger...

C'est absolument évident. Encore une fois, Airbnb quand on respecte les règles, l'idée était géniale, puisque l'idée c'est : quand moi je pars, je loue ma maison et donc je finance mon voyage avec la location. C'était ça à l'origine, et ça ne devrait être que ça. Ce qui est vrai, c'est qu'il y a des gens qui louent des apparts ou qui les possèdent et qui font des Airbnb toute l'année. Il me semble qu'effectivement il faut mettre des inspecteurs, mais c'est aux communes de vérifier, parce effectivement ce n'est pas la loi, mais l'idée de départ était une bonne idée.

Et en plus Airbnb, ça s'adresse aux familles. Le gros problème quand vous circulez avec des enfants, c'est que la plupart des hôtels sont équipés pour des couples. Donc l'idée était excellente. C'est pour ça qu'il ne faut pas la tuer. Mais il y a des gens qui en ont profité, qui ont exagéré, qui chassent l'habitant pour faire des super marges en détournant Airbnb de son projet.

Là ou les résidences secondaires posent un vrai problème, c'est à Paris, où il y a 150.000 résidences secondaires à peu près, et ce sont des appartements qui étaient déjà là. A Paris, les 150.000 résidences secondaires, là, vous chassez l'habitant. A Amsterdam, je crois qu'ils ont interdit les résidences secondaires dans la ville. Moi, ma position, c'est de dire à Paris, il faut remettre en question les résidences secondaires, qu'on les interdise, pour que les gens puissent se loger décemment.


Booking élargit son offre de locations saisonnières avec Clévacances

Tourmag – Le 28 juillet 2022

https://www.tourmag.com/Booking-com-elargit-son-offre-de-locations-saisonnieres-avec-CleVacances_a114932.html

Alors que les appartements et autres hébergements indépendants continuent de séduire les voyageurs, Booking.com enrichit son offre en s'associant avec Clévacances.

Depuis le 20 juillet 2022, l’ensemble des hébergements proposés par Clévacances sont disponibles à la réservation sur la plateforme qui comptabilise désormais plus de 6,6 millions d’hébergements alternatifs au sein de 30 catégories (maisons, appartements, gîtes et logements uniques).

'Les réservations d’hébergements indépendants représentent 31% de l’ensemble des nuitées réservées sur Booking.com (au 1er trimestre 2022).

Notre partenariat avec le label CléVacances est une étape importante qui permet de répondre aux besoins de nos clients avec une marque de confiance pour leur offrir un plus large choix tout en garantissant leur sécurité, leur confiance et le niveau de services
', a déclaré Malena Gufflet, directrice générale France de Booking.com, dans un communiqué.

'Notre label est entré dans l'ère de la connectivité et de la distribution. Clévacances et Booking.com scellent ce partenariat afin de promouvoir une offre d’hébergements labellisés et un tourisme authentique à dimension humaine, en France comme à l’étranger', a commenté, pour sa part, Christian Biancaniello, Président de CléVacances.

L'actu de juin 2022 : La législation des meublés se durçit

Meublés de tourisme : au Pays basque, la compensation retoquée

La Gazette des communes – Le 9 juin 2022 - Lien vers l’article

https://www.lagazettedescommunes.com/810356/meubles-de-tourisme-au-pays-basque-la-compensation-retoquee/

Dans la communauté d’agglomération du Pays basque, la transformation d’un local en habitation à l’année doit contre­­balancer la mise sur le marché d’un meublé de tourisme depuis le 1er juin. Mais dans une ordonnance du 3 juin, les juges des référés du tribunal administratif de Pau a suspendu ce nouveau régime d’autorisation de changement d’usage de locaux d’habitation pour les locations meublées de courtes durées.

[CA du Pays basque (Pyrénées-Atlantiques) 158 communes • 312 300 hab.] La communauté d’agglomération du Pays basque est la première intercommunalité à mettre en place le système strict de la « compensation » pour les meublés de tourisme. Jusque-là, seules des métropoles s’étaient lancées : Paris­, Bordeaux­ et Nice. Le règlement adopté le 5 mars, mais attaqué devant le tribunal administratif de Pau, s’appli­que aux 24 communes de la zone tendue. Le principe : une résidence principale peut être louée en meublé touristique au maximum 120 jours par an ; au-delà, son propriétaire devra proposer, à partir de juin, la compensation. Quant aux propriétaires de résidences secondaires, il leur faudra instituer cette compensation dès la ­première nuitée.

Cependant, les juges des référés du tribunal administratif de Pau, dans une ordonnance du 3 juin, ont suspendu ce règlement. Le tribunal a relevé que les modalités de la compensation prévues sont particulièrement restrictives, rendant cette obligation difficilement accessible et entrainant une méconnaissance du principe de proportionnalité. Les juges ont aussi considéré que ce règlement impose aux personnes morales qui exercent leur activité dans le secteur de la location de courtes durées de meublés de tourisme de se soumettre, dès le 1er juin, à un régime très strict d’autorisation, sans être assorti de mesures transitoires : cela méconnaît le principe de sécurité juridique. La condition d’urgence est remplie aussi : les requérants, acteurs du secteur, ont démontré l’atteinte grave et immédiate que la délibération en litige porte à leurs intérêts.

Le 7 juin, la communauté d’agglomération a réagi en annonçant son intention de se pourvoir devant le Conseil d’Etat.

Méthode drastique

Le règlement intercommunal prévoit qu’en demandant à la mairie le changement d’usage de son logement pour en faire un meublé de tourisme, le propriétaire devra proposer en contrepartie un local – bureau, commerce, garage… – qu’il a transformé en habitation à l’année. Ce système permet de « reconstituer la “perte” d’un logement par la création d’un autre », indique la délibération adoptée début mars, et ce, sans puiser dans le parc disponible. De plus, « le logement mis sur le marché de la location à l’année doit avoir la même surface et être situé dans la même commune que le meublé de tourisme, précise Marie-Hélène Hourquet­, directrice de l’habi­tat de l’interco. Ces règles s’appliquent aux personnes physiques comme morales, notamment les sociétés civiles immobilières ».

Pour les résidences secondai­res, la compensation se met en place dès la première nuitée. La méthode est drastique car seuls les professionnels de l’immo­bilier ou les multipropriétaires pourront « créer » un nouveau logement en contrepartie. Mais les élus du Pays basque ont voulu frapper fort. Et pour cause : les locations de meublés de tourisme ont fait un bond de 130 % entre 2016 et 2020. Et la population locale a de plus en plus de mal à trouver des logements accessibles à l’année.

Contrôle nécessaire

Toutefois, des dérogations sont accordées dans deux cas. D’une part, afin de faciliter le logement des étudiants, il est possible de louer son bien à un étudiant pendant neuf mois, puis en meublé touristique pendant trois mois en été. D’autre part, le règlement autorise la conversion d’un local en meublé de tourisme si celui-ci se situe dans la résidence principale du propriétaire. En effet, ces locaux ne sont pas adaptés à la location à l’année (accès non différenciés, charges non individualisées…).

Pour définir ce règlement, « une dizaine de réunions ont été organisées sur une période de un an entre élus et agents des 24 communes concernées », relate Roland Hirigoyen, vice-président chargé de l’habitat, du logement et de la politique de la ville.

La réglementation est pour le moment suspendue, dans l’attente d’un jugement sur le fond. Et reste un grand chantier à entreprendre pour ­assurer la réussite de la mesure, si elle est in fin validée : le contrôle. Celui-ci visera à vérifier que les logements en location de courte durée ont bien obtenu le changement d’usage et rempli les conditions demandées. « Il faut pour cela des moyens humains. Afin de mettre en place un contrôle efficace, nous envisageons un service mutualisé au niveau de l’agglomération », ajoute Roland­ ­Hirigoyen.

Focus

Une mesure polémique

La compensation des meublés de tourisme déplaît à certains édiles du Pays basque. Pour le maire d’Hendaye, cité par « Sud-Ouest », cette mesure pourrait porter atteinte à l’économie locale et aux ménages ayant acheté un bien pour compléter leurs revenus. A l’opposé, un maire d’une commune située à l’arrière du ­littoral, en zone non tendue, souhaite pouvoir adopter le règlement – il doit demander une dérogation au préfet. Les effets du dispositif pourront être évalués d’ici deux ans. « Selon nos projections, le règlement est susceptible de concerner 11 000 résidences secondai­res, soit 6,5 % du parc global de logements au Pays basque, évalue Marie-Hélène­ Hourquet­, la directrice de l’habitat. L’idée est qu’une partie soit remise sur le marché de la location classique. » A ­Bordeaux, la compensation a entraîné une forte réduction du nombre d’annonces de meublés de tourisme : 4 000 d’entre elles ont disparu.


Cap Corse : 11 communes s’organisent pour contrôler le nombre de locations saisonnières

France 3 Régions – Le 7 juin 2022 – Lien vers l’article

https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/cap-corse-11-communes-s-organisent-pour-limiter-le-nombre-de-locations-saisonnieres-2555964.html

Pour faire face au développement des locations meublées proposées sur des plateformes dédiées, le préfet de Haute-Corse a pris 11 arrêtés visant à réguler la conversion des logements en meublés touristiques dans le Cap Corse. Anne-Laure Santucci, maire de Luri, explique ce dispositif et ses objectifs à France 3 Corse ViaStella.

Barrettali, Cagnanu, Canari, Ogliastru, Olmeta di Capicorsu, Luri, Morsiglia, Nonza, Petracurbara, Pino, Siscu. Ces 11 communes du Cap Corse ont chacune obtenu un arrêté préfectoral autorisant les changements d'usage des locaux d'habitation.

Ce dispositif permet ainsi à ces municipalités de pouvoir réguler la conversion des logements en meublés touristiques. Un dispositif d'ores et déjà utilisé à Paris où un changement d'affectation n'est possible que si le propriétaire compense cette conversion en transformant en locaux à usage d'habitation des locaux commerciaux d'une superficie jusqu'à trois fois plus importante que celle du logement considéré.

Selon les estimations de la communauté de communes du Cap Corse, regroupant 18 villages, ces offres représentent actuellement 70 % du parc locatif. Anne-Laure Santucci, maire de Luri, répond aux questions de France 3 Corse.

  • Comment s'est organisée la réflexion de ces 11 communes autour de ce dispositif ?

En analysant les données à notre disposition, nous nous sommes rendu compte qu'il y avait des trous dans la raquette entre le nombre de locations saisonnières présentes sur nos communes et la somme des taxes de séjour reversée. Il faut savoir que cette taxe de séjour est intégralement reversée à l'office de tourisme de l'intercommunalité afin de faire la promotion d'autres offres locatives.

Avec les plateformes dédiées, tout est déclaratif et nous nous sommes interrogés sur les réponses à apporter. Afin de percevoir des financements à hauteur de la location, nous avons opté pour la régulation. Nous nous sommes rapprochés d'un avocat spécialisé qui nous a informé des outils existants et qui nous a proposé l'instauration de la procédure d'autorisation préalable de changement d'usage des locaux destinés à l'habitation prévue aux articles L.631-7 et suivants du Code de la construction et de l'habitation. Puis nous avons déposé notre demande au préfet de Haute-Corse qui, au vu de la taille des communes concernées, est l'autorisation administrative en la matière et qui a tout de suite compris.

Quelles compensations comptez-vous instaurer et quels types de locations sont visés par ces arrêtés préfectoraux ?

Ces arrêtés permettent à ceux qui voudraient changer d'usage des locaux d'habitation, après autorisation de la commune, d'obtenir un numéro déclaratif. Ce numéro sera ensuite renseigné directement par le loueur sur les plateformes et la taxe de séjour sera automatiquement payée. Cela permettra aussi à chaque commune de maîtriser les changements et donc l'offre de locations meublées.

Le Cap Corse bénéficie d'une activité touristique attractive grâce à sa localisation privilégiée, mais aussi parce qu'il est situé dans l'aire d'attraction de Bastia. C'est une zone sauvage et l'on voit aussi une sorte de flux migratoire des gens du sud de la Corse ce qui contribue aussi à l'attractivité du territoire. Le but n'est pas de stigmatiser les locations meublées, mais nous souhaitons aussi favoriser d'autres offres comme les hôtels, les campings ou encore les gîtes. Lorsque quelqu'un loue ce type d'hébergement, la taxe de séjour est directement payée et face aux offres déclaratives, on peut parler de concurrence déloyale.

Comment allez-vous organiser les contrôles ?

Avec ces numéros déclaratifs, nous aurons une liste des locations meublées et ce sera la communauté de communes qui contrôlera. Et si nous nous apercevons que le nombre de ces locations devient incontrôlable, nous réfléchissons à une seconde mesure.

Elle est inspirée de ce qui est déployé dans certaines communes du Pays Basque qui font face aux mêmes problématiques que les nôtres. Elle permet de délimiter à l'intérieur même d'une commune ou d'un hameau des zones qui sont soumises à des zones de tensions. Dans ces espaces, il est parfois impossible pour les habitants de se loger à l'année, et si quelqu'un souhaite y proposer une location meublée, elle est dans l'obligation de disposer d'un logement, de surface égale, à louer à l'année. Ce projet pourrait être étendu dans le Cap Corse dans plusieurs mandatures.

Il faut garder en tête que nous ne visons pas, par exemple, un couple de personnes âgées qui pour arrondir ses fins de mois loue un studio durant un ou deux mois. Nous visons plus les gens qui en font un véritable business. Ceux qui peuvent acheter une dizaine d'appartements dans un immeuble et n'en faire que du locatif meublé.

Espérez-vous donner l'exemple à d'autres communes ou intercommunalités insulaires ?

Nous avons l'impression d'être innovants dans ce domaine. La problématique que nous rencontrons est la même dans tous les territoires touristiques. Nous sommes confrontés à une non-régulation de ces plateformes au niveau international et on ne peut pas participer à cette expansion. Il ne me semble pas que ce dispositif soit déployé ailleurs en Corse et si nous pouvons servir d'exemple c'est très bien. 


AirBnB rend obligatoire l’enregistrement

La Dépêche – Le 4 juin 2022 – Lien vers l’article

https://www-ladepeche-fr.cdn.ampproject.org/c/s/www.ladepeche.fr/amp/2022/06/04/airbnb-rend-obligatoire-lenregistrement-10337734.php 

Airbnb a annoncé la mise en place de l’enregistrement obligatoire dans neuf nouvelles villes en France dont Albi.

Désormais, les hôtes ne pourront plus louer de logements entiers pour des séjours de courte durée tant qu’ils n’auront pas affiché le numéro d’enregistrement obtenu en mairie sur leur annonce. Les hôtes peuvent l’obtenir en suivant quelques étapes simples et gratuites sur le site web des municipalités.

Airbnb fournit également à ces municipalités des ressources supplémentaires pour leur permettre de contrôler efficacement le respect des réglementations locales tout en continuant à bénéficier de l’impact économique positif généré par le tourisme. Les municipalités auront accès au portail des territoires, une ressource innovante développée par Airbnb, qui fournit aux collectivités locales des outils adaptés au contrôle du numéro d’enregistrement et des données afin de mieux appréhender les tendances de voyage au niveau local.

Ces actions concrètes marquent une nouvelle étape des engagements d’Airbnb pour un tourisme responsable, destinés à soutenir la réglementation de la location de courte durée et à favoriser les voyages responsables au cœur de la reprise économique en France. A date, l’enregistrement obligatoire est effectif dans une quarantaine de villes, comme Paris, Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Biarritz et Bayonne. Il continuera à être déployé dans de nouvelles villes durant les prochains mois.

Pour rappel, en parallèle, Airbnb collecte automatiquement la taxe de séjour dans 29 000 communes françaises depuis 2018 – y compris avant la mise en place de l’enregistrement – et leur reverse les montants correspondants deux fois par an, avec des données détaillées sur l’activité des hôtes.


En piqure de rappel, voici un article sur la déclaration des revenus issus de la location meublée touristique :

https://reassurez-moi.fr/guide/impots/airbnb

L'actu de mai 2022 : Une excellente saison contrebalancée par un recrutement compliqué
Meublés de tourisme classés – Chiffres clefs 2021

ADN Tourisme – Le 28 avril 2022 – Lien vers l’article

https://www.adn-tourisme.fr/meubles-classes-2021/ 

Lien vers le bilan au format PDF : https://drive.google.com/file/d/1TOOcVxIZ_rI6ObrxVCPSnaiLjWcUo4yC/view

Chaque année, ADN Tourisme dresse un état lieu des meublés classés sur les territoires grâce aux données transmises par les organismes de contrôle sur la plateforme CLASS.

Dans le cadre de sa mission d’accompagnement de l’activité de classement des meublés de tourisme, ADN Tourisme met à disposition des CDT/ADT la plateforme « Class » qui permet de répondre à l’obligation réglementaire de transmission de la liste des meublés classés.

Chaque année, l’analyse du contenu de cette base permet à ADN Tourisme, d’éditer un document spécifique « les chiffres-clés des meublés de tourisme », qui permet d’observer de manière assez fine le parc des meublés de tourisme à l’échelle nationale.

-  167 000 meublés de tourisme classés sont comptabilisés au 31 décembre 2021, ce qui représente un total de 815 900 lits.

-  Entre 2020 et 2021, le parc global progresse de +18%, en forte hausse au regard de l’évolution de +4% constatée entre les années 2019 et 2020.

-  Plus de 3 meublés sur 4 sont classés en catégories 2 et 3 étoiles.

-  39% des meublés ont une capacité de 3 ou 4 personnes.

-  La capacité d’accueil moyenne est de 4,9 personnes.

-  En moyenne, chaque département compte 1 686 meublés, avec de fortes disparités territoriales (de 15 100 meublés en Savoie à une vingtaine en Guyane).

Tourisme : 2022 s’annonce comme une année de « belle reprise »

Banque des territoires - Le 16 avril 2022 – Lien vers l’article

https://www.banquedesterritoires.fr/tourisme-2022-sannonce-comme-une-annee-de-belle-reprise

Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du tourisme, tire un bilan positif de la saison de ski 2021-2022 et envisage positivement la fréquentation touristique de l’été prochain sous l’impulsion de la clientèle française mais aussi grâce aux retours de certains touristes étrangers. Dans le cadre de cette reprise, les difficultés de recrutement se font d’autant plus sentir

Deux ans après le début de la crise sanitaire et les restrictions de déplacement qui en ont découlé dans le monde entier, et en France en particulier, Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du tourisme, a estimé mardi 26 avril lors d'une conférence de presse que le secteur du tourisme connaissait une 'belle reprise'. Amené à s'exprimer sur la conjoncture de ce début d'année 2022, il a salué tant les bons résultats de la saison hivernale que les heureuses perspectives pour le printemps et l'été.

'La saison de ski a été excellente, a déclaré le ministre, malgré un démarrage sans les Britanniques qui sont massivement revenus dès le 15 janvier. Nous sommes en croissance sur pratiquement tous les massifs avec des chiffres d'occupation record pour certains.' Jean-Baptiste Lemoyne a détaillé ces hausses de fréquentation : +10% dans les Pyrénées ou encore +20% dans les stations iséroises par rapport à 2019. Se dessine désormais la perspective d'un retour de la France à la première place des destinations de sports d'hiver alors qu'elle était devancée ces dernières années par les États-Unis et l'Autriche.

La montagne, une destination privilégiée

Ces chiffres du ministère sont confirmés par les acteurs du secteur. Toujours ce 26 avril, l'Observatoire national des stations de montagne (ONSM) estimait dans un prébilan de la saison que les stations de ski avaient bénéficié d'un 'retour à la normale porté par les vacanciers français'. Le taux d'occupation des lits s'établit pour la saison en cours à 69%, contre 70% pour 2019-2020. Selon un communiqué de l’Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM), 'la montagne reste malgré tout une destination privilégiée pour un quart des Français'. Les élus notent encore que 'le critère environnemental commence également à s’imposer comme un facteur de choix de la destination touristique'. L'ANMSM fait même état de projections 'encourageantes' pour la saison 2022-2023 puisque les intentions de départ des Français pour la montagne sont en forte hausse pour atteindre potentiellement 35% de part de marché.

Plus près de nous, les résultats du week-end de Pâques ont été jugés 'très satisfaisants' par Jean-Baptiste Lemoyne. Et cette reprise s'observe y compris dans les grandes villes, des territoires qui, selon le ministre, 'ont longtemps été plus pénalisés que les autres et où il existait une difficulté à faire revenir une clientèle internationale'. Paris a par exemple connu un taux d'occupation hôtelière de 91,7% durant le week-end de Pâques, soit +3,7 points par rapport à la même période en 2019. Ce phénomène se conjugue avec le retour d'une clientèle étrangère 'long courrier' en provenance, notamment, des États-Unis et du Canada, une hausse de l'occupation des hôtels 5 étoiles et des prix moyens en augmentation de 30%. 'L'Île-de-France et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur tirent ces moyennes vers le haut', a encore commenté Jean-Baptiste Lemoyne.

Un été « très très dynamique »

Les prévisions pour l'été prochain ne sont pas en reste. Pour l'hôtellerie de plein-air, on s'achemine vers une 'très, très belle saison', avec +24% de réservations à ce jour par rapport à 2019 et +30% si l'on prend le chiffre d'affaires prévisionnel. Des taux 'aussi impressionnants' sont également enregistrés pour l'hôtellerie. Le secteur aérien reprend lui aussi 'des couleurs', selon Jean-Baptiste Lemoyne qui, citant la Fnam (Fédération nationale de l'aviation et de ses métiers), annonce que l'on retrouvera 100% du niveau de 2019 sur les courts et moyens courriers, tandis que les longs courriers devraient se situer à 85-90% par rapport à l'avant-crise sanitaire, 'car les trajets vers l'Asie demeurent encore pénalisés et qu'il existe dans ces pays des politiques 'zéro Covid' très contraignantes pour la mobilité'. Du côté des entreprises du voyage, la situation n'est toutefois pas encore rétablie puisque l'on reste à -15% d'activité par rapport à 2019, les voyages d'affaires demeurant les plus pénalisés.

Si la France est plébiscitée par les Américains, les Belges, les Italiens ou les Espagnols, qui en font leur première destination étrangère, le ministre délégué au tourisme s'est félicité que 'les Français [soient] une exception européenne dans le sens où ils sont une majorité (60%) à envisager de rester dans leur pays de résidence, et la saison d'été peut être très, très dynamique'.

En termes de destinations, près de 50% des prévisions de départ concernent le littoral. Les destinations urbaines retrouvent la deuxième position (29% des intentions de voyages) devant les territoires ruraux et de montagne qui avaient séduit les Français au plus fort de la pandémie, en 2020 et 2021. On observe enfin une 'augmentation du goût pour l'itinérance', a noté le ministre délégué au tourisme : 22% des Français envisagent ce mode de vacances (+7%).

Postes à pourvoir

Mais cet engouement ne sera pas sans poser quelques difficultés. 'Il va falloir se préparer à faire face', a prévenu Jean-Baptiste Lemoyne en pointant la 'dimension recrutement'. Selon le baromètre BMO (besoins en main-d'œuvre) de Pôle emploi, il y aurait en effet 360.000 postes à pourvoir dans le secteur HCR (hôtellerie, cafés, restaurants).

En guise de solutions, le ministre a d'abord évoqué les 'éléments travaillés par les partenaires sociaux eux-mêmes, comme l'accord de revalorisation des grilles [salariales] qui peut atteindre jusqu'à 16% et peut participer à l'attractivité des métiers'. Mais au-delà de la rémunération, il s'agit également de trouver de 'nouveaux équilibres en termes d'organisation du travail'. Comprenez : aménager des horaires qui conviennent mieux aux salariés du secteur.

De son côté, le gouvernement met en place une campagne de promotion des métiers du tourisme dotée de 9 millions d'euros sur le modèle de ce qu'a fait l'armée 'avec une campagne très impactante', a reconnu Jean-Baptiste Lemoyne. Par ailleurs, en partenariat avec l'Institut français du tourisme, la plateforme monemploitourisme.fr vise à rapprocher l'offre et la demande dans le secteur. 'Elle est très utile à la préparation de la saison estivale', a conclu le ministre délégué.


Au Mont-Saint Michel, des touristes mais pas assez de saisonniers

France 3 Région- Le 15 avril 2022 – Lien vers l’article

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/manche/au-mont-saint-michel-des-touristes-mais-pas-assez-de-saisonniers-au-2525844.html

Avec les vacances de Pâques et une météo estivale, c'est la grosse affluence au Mont-Saint-Michel. Sauf que restaurateurs et hôteliers peinent à trouver du personnel pour renforcer leurs équipes. Près de 300 postes sont à pourvoir.

Il y a des images qui ne trompent pas. Voir cette Grande rue noire de monde, où les touristes flânent entre les magasins de souvenirs et les restaurants. Voir ce flot continu sur les longs escaliers menant à la merveille... Fini la quiétude monacale pour le Mont-Saint-Michel, la saison a commencé, la période de l'année où vient la très grande majorité des 2,5 millions des visiteurs annuels !

Les 25 restaurants de ce site si prisé sont vite pris d'assaut, mais les files d'attente risquent de s'allonger encore plus que d'habitude, car en cuisine comme dans les salles ou à la vente, les employés manquent. A la crêperie du chapeau rouge par exemple, la responsable a dû fermer une salle de son restaurant et adapter ses horaires. 'Je fais ce que je peux, je commence le matin vers 8h jusqu'à 17h, le temps ensuite de refaire la mise en place, le ménage', détaille Nadine Payen. 'Je ferme une journée par semaine.'

Des annonces et des jobs-dating sans succès

Depuis mi-mars, les annonces se sont multipliées sur internet pour trouver plus de 300 personnes. Des commis de cuisine, réceptionnistes, agents d’entretien, barman ou encore conseillers de ventes. Mais rien n'y fait, c'est la pénurie de main d'œuvre. Le job-dating organisé n'a attiré que 50 candidats !

'Dans l'ancien monde, on postait des annonces sur internet et les gens nous contactaient. Aujourd'hui, c'est nous qui allons les chercher', témoigne Léo Vannier, directeur général du groupe la Mère Poulard. 34 postes sur 120 sont encore à pourvoir pour les vacances dans ses différents établissements. 'On a notre carnet d'adresse, et on les connait ces jeunes-là, donc c'est à nous d'aller les chercher sur le terrain.' 

Sauf que visiblement, le métier a de plus en plus de mal à séduire. 'On n'a pas beaucoup de temps pour nous, les salaires sont assez bas, on n'a pas nos week-ends, pas les jours fériés', témoigne Kilian Campan qui vient d'accepter pourtant un CDD de huit mois dans un hôtel du rocher.

En plus, l'hébergement est souvent un casse-tête pour les saisonniers, d'abord par manque de biens, mais aussi car les prix pratiqués sont inaccessibles pour de jeunes travailleurs. 'Il n'est pas simple de se loger sur place ou à proximité directe', admet Hervé Bijon, directeur du développement à l'établissement public national du Mont-Saint-Michel. 'L'objectif c'est qu'à l'avenir on ait des solutions plus appropriées pour accueillir ces salariés saisonniers.' Une étude est actuellement en cours dans les communes alentour pour augmenter les capacités d'accueil et faciliter le transport des employés sur le Mont.

Les saisonniers, en position de force ?

Même l'office de tourisme est en difficulté de recrutement, alors qu'on imagine que les horaires y sont plus classiques. Avant le très attendu week-end de Pâques, deux postes sont encore à pourvoir. 'On s'en sort un peu mieux que les autres, mais ça été extrêmement laborieux, on a reçu beaucoup moins de candidatures que les autres années', admet Noëmie Monpays, directrice adjointe de l'office de tourisme Mont-Saint-Michel

Ironie de l'histoire, ce sont les emplois les moins précaires qui sont le plus dur à pourvoir, ceux de six mois pour couvrir l'ensemble de la saison. Cette semaine, elle a trouvé quelqu'un et s'estime 'chanceuse', même si ce nouveau salarié ne commencera vraiment que le 1er mai. 'On a reçu un CV, fait un entretien... Coup de chance, la personne était super et voulait bien venir travailler pour nous.'

Des webinaires pour essayer de comprendre cette situation de crise

Les professionnels locaux du tourisme discutent évidemment entre eux de cette situation inédite, et plusieurs explications semblent se dessiner.

D'abord, le confinement semble avoir fait bifurquer de voies nombre de saisonniers. 'Travailler dans le tourisme, c'est un métier passion, clairement', souligne Noëmie Monpays. 'Des personnes qui étaient au chômage à cause du Covid ont changé de métier, et finalement trouvé un confort de vie familial, des horaires de bureau...'

Et elle ne nie pas que oui, 'on paye les 30 dernières années de très mauvaises conditions de travail'. Certains ont su évoluer, mais pas tous. Et le secteur n'a pas bonne réputation aujourd'hui : 'des salaires pas assez valorisés, des heures supplémentaires par toujours bien payées, des coupures trop importantes dans la journée pour faire faire aux salariés les deux services de repas, en 11h-15h et 18h-22h. Ça change, il faut que ça change !'

Enfin, avant, beaucoup d'étudiants de l'enseignement supérieur finissaient leurs études tôt, mais le Covid a reporté des stages longues durées qui ne sont aujourd'hui pas encore finis. 'On a tenté de contacter nos habitués, mais ils nous répondent qu'ils ne sont pas encore libre, pas avant le 1er juillet...'

Autant de raisons qui provoquent cette situation jamais vue dans la Baie du Mont-saint-Michel, un lieu pourtant habitué à jouer avec les saisons avec 2.200 emplois touristiques en moyenne annuelle, et plus de 3.000 sur juillet et août.


Meublés de tourisme classés – Chiffres clefs 2021

ADN Tourisme – Le 28 avril 2022 – Lien vers l’article

https://www.adn-tourisme.fr/meubles-classes-2021/ 

Lien vers le bilan au format PDF : https://drive.google.com/file/d/1TOOcVxIZ_rI6ObrxVCPSnaiLjWcUo4yC/view

Chaque année, ADN Tourisme dresse un état lieu des meublés classés sur les territoires grâce aux données transmises par les organismes de contrôle sur la plateforme CLASS.

Dans le cadre de sa mission d’accompagnement de l’activité de classement des meublés de tourisme, ADN Tourisme met à disposition des CDT/ADT la plateforme « Class » qui permet de répondre à l’obligation réglementaire de transmission de la liste des meublés classés.

Chaque année, l’analyse du contenu de cette base permet à ADN Tourisme, d’éditer un document spécifique « les chiffres-clés des meublés de tourisme », qui permet d’observer de manière assez fine le parc des meublés de tourisme à l’échelle nationale.

-  167 000 meublés de tourisme classés sont comptabilisés au 31 décembre 2021, ce qui représente un total de 815 900 lits.

-  Entre 2020 et 2021, le parc global progresse de +18%, en forte hausse au regard de l’évolution de +4% constatée entre les années 2019 et 2020.

-  Plus de 3 meublés sur 4 sont classés en catégories 2 et 3 étoiles.

-  39% des meublés ont une capacité de 3 ou 4 personnes.

-  La capacité d’accueil moyenne est de 4,9 personnes.

-  En moyenne, chaque département compte 1 686 meublés, avec de fortes disparités territoriales (de 15 100 meublés en Savoie à une vingtaine en Guyane).

L'actu d'avril 2022 : Bilan de l'hiver et prévisions

Vacances d’avril 2022 : un bilan positif, notamment en montagne

ADN-Tourisme.fr – Le 16 mars 2022

https://www.adn-tourisme.fr/vacances-dhiver-2022-un-bilan-positif-notamment-en-montagne/ 

Grâce à une enquête auprès de ses adhérents, ADN Tourisme dresse un premier bilan des vacances d’hiver 2022 : 68% des répondants estiment que la fréquentation est en progression au regard de la même période l’an dernier. Cette proportion monte à 95% pour les zones montagne, où certains répondants n’hésitent pas à parler de saison « historique ».​ Un bilan dans l’ensemble satisfaisant pour tous les types d’espace, mais à nuancer pour les zones rurales et littorales qui avaient, en 2021, bénéficié du report des clientèles « montagne » du fait de la fermeture des remontées mécaniques.​

Dans la continuité des observations des dernières vacances de Noël, le premier bilan de fréquentation de ces vacances d’hiver 2022 est donc positif, s’étant déroulé « comme prévu » pour 56% des répondants et même « mieux que prévu » pour 26% des répondants.​

Si la présence de la clientèle française est unanimement constatée, le retour de certaines clientèles européennes de proximité est
particulièrement remarqué sur les espaces urbains, littoraux mais surtout de montagne (belges, néerlandais, allemands et anglais sont le plus souvent cités).​

L’échantillon de zones analysé à partir de la téléphonie mobile (Flux Vision Tourisme – Orange – ADN Tourisme) confirme ces tendances : la fréquentation française des vacances d’hiver 2022 est supérieure à celle de 2021 (+21%), mais également à celle de 2020 (+7%). La fréquentation européenne est, quant à elle, en forte progression, tout en restant en retrait de l’ordre de -12% au regard des fréquentations des vacances d’hiver 2020 (qui, pour mémoire, se déroulaient juste avant les premières restrictions sanitaires).

Les zones de montagne sont les plus enthousiastes avec 95% des répondants satisfaits des fréquentations enregistrées, ceci après une saison complète de fermeture des remontées mécaniques. Une météo clémente et un bon taux d’enneigement a participé à ce bon taux de fréquentation. La clientèle française a dépassé les prévisions, voire battu des records de fréquentation sur certains secteurs. La clientèle étrangère reste en revanche toujours en retrait, même si le retour des européens de proximité est remarqué.​

72% des destinations urbaines annoncent une fréquentation en hausse au regard des vacances d’hiver 2021, mais toujours en retrait au regard des résultats 2020 pour 63% des répondants. Le retour des clientèles étrangères est également remarqué.​

Les destinations littorales sont les plus mitigées quant au déroulé de cette période, « en baisse » ou « en stabilité » pour la majorité des répondants (54%).​

Dans les espaces ruraux, on note une certaine déception, avec une fréquentation « moins bien que prévue » pour 1 répondant sur 4. Cette déception est toutefois à nuancer car néanmoins conforme aux attentes de 58% d’entre eux. Ces espaces, qui avaient bénéficié du report des clientèles de montagne l’an dernier, apparaissent comme ceux qui ont le plus de mal à retrouver leur niveau « d’avant » (pour 67% des répondants).


Printemps 2022 : L’envie de vacances en France est forte pour les français et les clientèles internationales en dépit du contexte sanitaire et géopolitique.

ADN-Tourisme.fr – Le 6 avril 2022

https://adn-tourisme.fr/depart-en-vacances-printemps-2022/ 

Pour la première fois, ADN Tourisme (avec les 13 CRT métropolitains) et Atout France dressent un état des lieux du désir de vacances en France pour les clientèles françaises et internationales pour ce printemps 2022.

Alors que 70% des Français ont ainsi prévu de partir entre avril et juin 2022, l’Hexagone est également la destination européenne privilégiée pour les clientèles américaine, belge, italienne et espagnole. L’attractivité de la destination France pour les clientèles internationales se confirme, avec une hausse en moyenne de 15 à 20 points des intentions de voyage dans les prochains mois et des taux de réservation en avance.

Ni le contexte sanitaire, ni la situation géopolitique, ni même la tenue des élections ne semblent entraver les envies d’évasion au printemps… mais également à l’été.

Plus de 10 jours de vacances ce printemps pour les français !

Contraints pendant près de deux ans à limiter leurs déplacements, les Français ont des envies de liberté. Ils sont ainsi 70 % à avoir d’ores et déjà prévu de réaliser un ou plusieurs séjours hors de leur domicile entre avril et juin 2022, période au cours de laquelle plusieurs possibilités d’évasion existent : week-end de Pâques, vacances de printemps, pont de l’Ascension et/ou de la Pentecôte.

Les vacances de printemps recueillent pour l’heure le maximum de suffrages, la moitié des partants prévoyant de voyager au cours de cette période, et presque autant lors du week-end de Pâques. Ces partants réaliseront en moyenne 2,2 séjours et passeront au total près de 10,6 jours hors de chez eux sur cette période de 3 mois. En termes de mode d’hébergement, 29% des séjours devraient avoir lieu en hôtellerie, 23% chez des parents ou amis, 16% en location meublée et 9% en camping.

Les séjours urbains et à l’étranger attirent de nouveau

Si le littoral et la campagne restent les espaces privilégiés pour ces pauses printanières (respectivement 35% et 29% des séjours prévus), le milieu urbain, boudé dans le contexte sanitaire des deux dernières années, retrouve des couleurs, et attire un quart des séjours programmés ce printemps. L’Hexagone reste une valeur sure mais 11% des séjours devraient avoir lieu à l’étranger. Pour mémoire, en mai 2021, seules 5% des intentions de départ portaient sur un séjour hors de nos frontières. Dans ces conditions, la part de marché de l’avion progresse (13%), quand celle de la voiture recule (63%) et celle du train se stabilise (14%).

1 français sur 5 ne souhaite pas partir d’ici l’été

Parmi ces 20 % de Français, les contraintes financières, liées directement ou non aux prix élevés des carburants, arrivent en tête des motifs de non-départ. Ils sont également nombreux à n’avoir ni l’envie, ni le besoin de partir ou à privilégier d’autres périodes de l’année pour leurs vacances. 18% évoquent encore le contexte sanitaire, 13% souhaitent être présents pour les élections présidentielles.

Une forte envie des clientèles internationales de sortir de leurs frontières

Sur les marchés européens et long courrier étudiés (Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Suisse, Italie, Espagne et Etats-Unis), les intentions de départ en vacances pour les 6 prochains mois sont en hausse de 15 à 20 points par rapport à l’année dernière, avec des taux s’échelonnant de 79 à 95% selon les marchés enquêtés.

Signe de cette confiance en l’avenir malgré les incertitudes, le poids des marchés domestiques est en forte baisse sur tous les marchés au profit des déplacements internationaux.

Plus spécialement sur le printemps, les intentions de voyage à l’international dans un pays européen sont élevées, avec des séjours prévus au cours des 3 prochains mois. C’est le cas notamment du marché britannique : plus des 2/3 d’entre eux envisagent un séjour d’ici le mois de juin 2022.

La France en bonne position pour bénéficier de la reprise du tourisme international

La France attire et constitue la destination N°1 en Europe pour les clientèles américaine, belge, italienne et espagnole. Son attractivité auprès des clientèles britanniques retrouve des couleurs, après la bonne dynamique observée dans les stations de montagne au premier trimestre 2022. Les destinations littorales sont, comme l’année dernière, très recherchées, avec une belle remontée également des destinations urbaines. L’image de la France apparaît globalement très positive en Europe et aux Etats-Unis.

En termes de freins aux projets de séjours en France, le contexte géopolitique actuel est en tête des craintes exprimées par les différents marchés européens, reléguant, par la même occasion, celle d’une reprise épidémique, au 3ème rang des préoccupations. Le marché américain semble à ce stade moins impacté par la guerre en Ukraine. Il est également à noter que la variable économique, liée à la forte inflation actuelle, se classe d’ores et déjà au 2ème rang des craintes exprimées.

Quels projets pour les Français cet été ?

Là encore, les Français veulent renouer avec la normale. En mai 2021, 72% des Français prévoyaient de partir à l’été. Fin mars 2022, ils sont déjà 71% à avoir des projets pour les vacances estivales, même si parmi eux un tiers ne sait pas encore à quoi elles ressembleront. Dans tous les cas, ils sont moins nombreux que l’an passé à rechercher des destinations françaises ou des espaces moins fréquentés et à être vigilants quant aux conditions sanitaires ou d’annulation. En revanche, 68% signalent que leur budget sera réduit compte tenu de l’inflation et 42% attendent de voir l’évolution du conflit ukrainien pour réserver.


Dans le Gard, les étrangers redonnent le sourire aux professionnels du tourisme

Le Monde – Le 13 avril 2022

https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/04/13/dans-le-gard-les-etrangers-redonnent-le-sourire-aux-professionnels-du-tourisme_6122024_3234.html

Après deux ans d’absence, les Allemands, les Belges et les Suisses ont repris leur quartier de printemps dans la région d’Aigues-Mortes et du Grau-du-Roi.

« Ça fait du bien d’entendre parler étranger à cette période de l’année ! » A Aigues-Mortes (Gard), à quelques kilomètres de la Méditerranée, ce restaurateur se remet à parler l’anglais avec satisfaction. Au pied des remparts de la cité de Saint-Louis, l’avant-saison redonne le sourire aux professionnels du tourisme. Après deux printemps blancs pour cause de pandémie, le retour des vacanciers venus d’Europe du Nord se constate jusqu’à Port Camargue, le plus grand port de plaisance d’Europe.

« Les Allemands, les Belges et les Suisses ont retrouvé leurs habitudes d’avant la pandémie, explique Stéphan Baptiste, membre du groupement des hôteliers du Grau-du-Roi, la seule commune gardoise située en bord de mer. C’est assez réconfortant pour nous. Ils ont un bon pouvoir d’achat et font vivre la station hors période estivale. On a une hausse d’environ 50 % du nombre de clients étrangers en quelques semaines. » Cet optimisme se nourrit aussi par des réservations qui annoncent un bel été. « C’est une clientèle qui s’engage, poursuit l’hôtelier. Les familles nous réservent des séjours longue durée avec des formules non annulables et non remboursables. »

« Venir en période creuse »

Dans le département du Gard, le tourisme représente 13 % du PIB. Si les deux dernières saisons estivales « ont été très bonnes sur le littoral », reconnaît Stéphanie Aillet, directrice de l’office du tourisme au Grau-du-Roi, la station balnéaire a bien souffert du contexte sanitaire, amputant les retombées de l’avant et de l’après-saison, qui attirent d’habitude une clientèle de retraités. La baisse de la clientèle étrangère était estimée à 40 % en 2020 et 2021.

« Ici, historiquement, nous avons une grande clientèle allemande », explique Jean-Marc Groul, directeur fondateur de l’aquarium marin Seaquarium, ouvert depuis 1989. « Ces deux dernières années, les Suisses et les Belges ont fait de la résistance et venaient encore. On s’est habitués, hors saison estivale, à n’entendre parler que le français. C’est vrai que, depuis plusieurs semaines, les Allemands mais aussi les Néerlandais sont de retour. »

« Les réservations se font à la dernière minute, quasiment toute l’année. La pandémie a renforcé ce phénomène de courts séjours » Stéphanie Aillet, directrice de l’office du tourisme au Grau-du-Roi

Dans la cité médiévale voisine d’Aigues-Mortes, le petit train embarque pour vingt minutes de promenade les familles belges et leurs jeunes enfants, des retraités allemands, aussi. Boris et Amber expliquent « avoir regardé le calendrier des vacances françaises et allemandes pour venir en période creuse ». « C’est tout nouveau ! explique-t-on à l’office du tourisme. Les touristes étrangers reviennent tout juste. »

Quartier Port du Roy, une marina apparue dans les années 1990 entre Aigues-Mortes et le Grau-du Roi-et largement commercialisée à l’époque à Londres, les propriétaires anglais n’étaient pas revenus au mois de mars depuis 2019, tels Ben Singh et son épouse. « C’est la période que je préfère, raconte celui qui vit en périphérie de Bristol, mais qui s’installe au bord de l’eau plusieurs semaines par an, jusqu’à début juillet. Il y a moins de monde à cette période de l’année, le soleil est moins fort. Ça nous avait manqué ! »

« Se faire plaisir »

Le retour de la clientèle européenne est facilité par les lignes aériennes. « L’aéroport de Montpellier est à vingt minutes de voiture, rappelle Stéphanie Aillet. Les lignes de Berlin, Bruxelles, Copenhague, Oslo et les Pays-Bas ont une réelle répercussion sur la fréquentation, avec une clientèle qui détient un bon pouvoir d’achat. Sans compter les Belges qui viennent en voiture… Nous sommes la plage la plus proche de l’A7 ! »

Cette tendance pourrait s’accentuer, puisque l’aéroport de Nîmes, à 40 kilomètres, développe aussi des lignes européennes à bas tarifs. La ligne Nîmes-Dublin a ouvert, le 29 mars. La responsable affirme aussi rencontrer des touristes « qui ont besoin d’être dehors, au grand air, et maintenant en toute saison. Avec les phénomènes Airbnb et Booking, les réservations se font à la dernière minute, quasiment toute l’année. La pandémie a renforcé ce phénomène de courts séjours ».

De l’autre côté du Vidourle, petit fleuve qui sépare les départements du Gard et de l’Hérault, le Casino Partouche, fermé aux printemps 2020 et 2021, constate également une nette reprise de l’activité. Cette année « ne peut être que meilleure », note Romain Almeida, même si, dans cet établissement, le public est avant tout français. « Il y a néanmoins quelques personnes venues d’Europe qu’on n’a pas forcément l’habitude de voir », note le directeur adjoint, qui constate, ces dernières semaines, « une nette hausse du panier moyen ». Auparavant établie à 45 euros, la moyenne des dépenses par client a grimpé à 65 euros, ces derniers mois. « Les gens ont envie de se faire plaisir. Il faut dire aussi que, durant deux ans, ils ont pu faire des écono

L’actu de mars 2022 : Faut-il continuer les locations du samedi au samedi ?

Dans l’actualité ce mois-ci, nous avons sélectionné quatre articles que nous avons choisi de publier en entier. Deux articles sont consacrés à la législation des meublés : le premier sur un accord entre certains sites de location et l’État pour analyser le respect des 120 jours de location par an. Le second concerne la nouvelle législation mise en place par les collectivités locales pour les meublés touristiques du Pays Basque. Les deux autres articles de fond, tirés du Monde, abordent la problématique des locations en montagne du samedi au samedi pour le premier et la question du renouveau des activités de montagnes face aux enjeux climatologiques. Bonne lecture à vous.


Le cercle vicieux des locations à la semaine pour les vacances à la montagne

Le Monde – Le 19 février 2022

https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/02/19/vacances-a-la-montagne-les-locations-du-samedi-au-samedi-provoquent-d-irremediables-bouchons_6114344_3234.html

L’industrie du ski française s’est organisée autour de l’hébergement du samedi au samedi. Un concept figé, malgré la demande des clients, les embouteillages et un mauvais bilan carbone.

-  Printemps 1991. La montagne française prépare ses Jeux olympiques d’hiver, à Albertville (Savoie), et s’inquiète d’une préoccupation nouvelle : « Les embouteillages monstres sur les routes alpines », selon les mots du sénateur socialiste du Rhône Franck Sérusclat (1921-2006), qui s’en émeut dans une question écrite au gouvernement. Il les impute aux locations à la semaine, qui commencent le samedi. N’ayez crainte, répond en substance le ministre délégué au tourisme de l’époque, Jean-Michel Baylet, lequel a réuni les organisations professionnelles : « Le problème des semaines courtes, des week-ends allongés et d’un assouplissement des dates de départ et de retour a été posé. » Les professionnels de la neige ont promis, dit-il, d’assouplir les modalités de location afin d’étaler les arrivées.

-  Trente ans plus tard, le samedi 19 février, début des vacances scolaires de la région parisienne, devrait drainer plus de 35 000 véhicules sur la seule RN90, qui dessert les grandes stations de la Tarentaise. Le trafic est rouge tous les samedis, entre fin janvier et mi-mars ; beaucoup plus calme les autres jours. Bison futé arrive à la même conclusion que les habitants, qui ne sortent plus de chez eux ce jour-là : trente ans d’évolution des modes de vie n’ont pas suffi à régler l’enfer du samedi, qui semble une donnée immuable du tourisme de montagne.

-  Au téléphone, lorsqu’on mentionne le « samedi-samedi », Laurent Vanat éclate de rire. C’est parce qu’il est Suisse et que, vu de chez lui, cet enfer du samedi est un phénomène bien français. « C’est un problème monstre de votre industrie du ski ! Et c’est insoluble, figé dans le béton. » Consultant spécialisé dans le tourisme de montagne, il a fait le tour des stations du monde entier, et il le certifie : ce sixième jour est une obsession française. « Dans le Colorado, 60 % des skieurs viennent en avion, mais il en arrive tous les jours. En Suisse ou en Autriche, il y a bien davantage d’hôtels, qui sont plus flexibles que les hébergeurs français. »

Cercle vicieux et autobloquant

-  Selon Laurent Vanat, l’écosystème de la montagne a formé un « cercle vicieux, autobloquant ». Car celui qui souhaite sortir du système aura des difficultés à se loger ou même à se rendre dans les Alpes autrement qu’en voiture. La SNCF propose des liaisons entre la province et les Alpes durant les vacances scolaires de février, mais uniquement le samedi. Comme le Thalys depuis Bruxelles. Elle refuse de préciser le niveau de son offre, mais évoque « quatre à cinq fois plus de trafic le samedi que le vendredi ». Les aéroports de Grenoble et de Chambéry accueillent les deux tiers de leurs vols le samedi, et celui de Genève déborde ce même jour.

-  Les cours de ski sont également calqués sur le modèle « samedi-samedi », avec des sessions de cinq ou six jours qui commencent dimanche ou lundi. Pour des cours sur trois jours ou le week-end, prière de demander un devis personnalisé.

-  Aucune étude approfondie n’a été menée sur le sujet, pourtant identifié par tous les acteurs de la montagne. Tous conviennent que c’est la faute de l’autre. De la SNCF, qui ne mettrait pas assez de trains à disposition les autres jours. Des hébergeurs, qui veulent éviter les trous dans leurs calendriers et simplifier leur logistique. Des clients, enfermés dans leurs habitudes. Des domaines skiables, qui profitent du samedi pour mettre leur personnel au repos.

-  La Compagnie des Alpes, qui exploite la majorité des grands domaines du massif et étend son emprise sur le reste de la chaîne (distribution, hébergement, école de ski), jure vouloir s’extraire de cette « sacro-sainte semaine du samedi-samedi ». « Tout le monde se dit que ce serait bien. Mais, à un moment, il faut le faire, s’exclame son directeur général, Dominique Thillaud. Il faut lâcher un trapèze et agripper l’autre. »

Risque

-  Délégué montagne d’Atout France, l’organe national de promotion touristique, Sylvain Charlot décrit « un round d’observation qui dure depuis quarante ans ». « Toute la chaîne de l’offre doit s’activer pour bouger, et c’est difficile. Si je suis un maillon, vais-je prendre le risque de développer autre chose que le samedi-samedi ? Si les autres ne le font pas, je suis mort. »

-  Beaucoup d’observateurs s’entendent pour désigner les hébergeurs comme les principaux responsables du blocage, et notamment les résidences de tourisme, qui dominent le marché dans les stations de Savoie et de Haute-Savoie. Le leader à la montagne, Pierre & Vacances, dit s’aligner sur les attentes des clients, en imposant les arrivées le samedi. Le Club Med, autre acteur majeur, ne dit pas autre chose. Il a pourtant fait le choix d’arrivées le dimanche. Ses clients profitent ainsi de l’absence de bouchons et d’une journée de ski plus fluide le samedi.

-  Les études sur les attentes des skieurs montrent surtout une demande de souplesse. Parmi ceux arrivés le samedi par la route, sondés en 2019 par le cabinet G2A, seuls 31 % souhaitent arriver à tout prix ce jour-là. Ils sont aussi nombreux à vouloir basculer le dimanche et 41 % à préférer le vendredi. Notamment pour éviter les bouchons.

-  Quant à la durée de séjour, selon une étude d’Atout France, les amateurs de montagne privilégient un séjour de quatre jours, puis cinq jours. « L’option sept jours n’arrive qu’en 5e position, s’étonne Sylvain Charlot. L’offre n’est pas du tout en adéquation avec la demande, qui évolue vers les courts séjours. »

Un frein aux arrivées en train

-  Outre des embouteillages monstres, surtout lorsqu’il neige, ce système a deux conséquences. En premier lieu, il empêche le report modal dans les transports, qui représentent 57 % des émissions de gaz à effet de serre de l’industrie de la neige. Le samedi, la SNCF ne peut pas mettre davantage de matériel à disposition. Les autres jours, elle ne le souhaite pas, estimant que la demande n’est pas là. C’est ainsi que la proportion de skieurs arrivant en train reste marginale, d’autant plus que deux trains de nuit ont été supprimés ces dernières années.

-  Pour cette même raison, les projets d’ascenseurs valléens, financés à grands frais par les collectivités pour décarboner les derniers kilomètres entre la vallée et la station, seraient, en l’état, d’une utilité relative : ces télécabines seront bien incapables d’absorber les arrivées du samedi et risquent de tourner à vide les autres jours.

-  Seconde conséquence : la montagne, dont 30 % des lits touristiques sont vides sur l’ensemble d’une saison d’hiver, perd très probablement des clients. Rebutés par les bouchons du samedi ou par l’impossibilité de déroger au séjour d’une semaine. « Quand on observe la tendance des “city breaks” [séjours de courte durée] et la flexibilité des catégories socioprofessionnelles qui vont au ski, on passe sans doute à côté d’une clientèle », estime Sylvain Charlot. « De plus en plus, quand les gens ont des “irritants”, comme des bouchons, ils ne réservent pas », confirme Michaël Ruysschaert, directeur général de l’Agence Savoie Mont-Blanc.

Les hébergeurs commencent à bouger

-  Selon les élus locaux, il suffirait que 20 % des arrivées du samedi se déportent sur d’autres jours pour régler une grande partie du problème. Un horizon à la portée du système, qui commence lentement à bouger sous la pression des élus. Le schéma de cohérence territoriale (SCoT) de la Tarentaise, où se trouvent les plus grandes stations, impose ainsi aux nouvelles unités touristiques de commercialiser au moins 70 % des séjours d’hiver « hors du traditionnel samedi-samedi ».

-  Depuis 2016, Pierre & Vacances propose des arrivées flexibles et des courts séjours sur ses temps faibles. Hors février, le samedi ne représente plus que la moitié des arrivées. Certains hébergeurs mettent désormais la moitié de leur stock à disposition pour des séjours du vendredi au lundi, hors vacances scolaires. Entre 2012 et 2018, les stations de l’Isère en ont même fait un argument marketing, avec l’opération « Skiez en décalé ».

-  L’essor des plates-formes de location entre particuliers a aussi permis de fluidifier le marché, alors que de très nombreux lits sont inoccupés une grande partie de l’hiver. Airbnb est parti à la conquête des Alpes, avec l’argument de sortir du carcan de la location à la semaine, répondant à la demande d’une clientèle plus jeune, citadine et sans enfants.

Les chiffres des arrivées dans les meublés touristiques en Savoie et Haute-Savoie, communiqués par AirDNA, sont la preuve d’un système plus flexible : le samedi a représenté un quart des arrivées en janvier 2021 et 2022, et la moitié en février 2020, durant les vacances scolaires. Lors des prochains Jeux olympiques d’hiver en France, le problème sera peut-être réglé : les Alpes du Sud réfléchissent à une candidature pour 2034 ou 2038.


Tourisme : l’Etat et les plateformes lancent l’expérimentation d’un outil d’échange avec les communes

Banque des Territoires – Le 25 février 2022

https://www.banquedesterritoires.fr/tourisme-letat-et-les-plateformes-lancent-lexperimentation-dun-outil-dechange-avec-les-communes?pk_campaign=Flux%20RSS&pk_kwd=tourisme-culture-loisirs&pk_source=Actualit%C3%A9s%20Localtis&pk_medium=RSS%20Thematique 

-  Le ministère de l'Économie et des Finances (direction générale des entreprises), le ministère du Logement (direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages) et celui chargé du Tourisme annoncent le lancement de l'expérimentation d'une interface 'visant à faciliter les échanges de données entre les intermédiaires de location de meublés de tourisme et les communes'. L'expérimentation porte sur cinq communes volontaires : Bordeaux, Lyon, La Rochelle, Nice et Strasbourg. On notera l'absence de Paris, pourtant la plus concernée par les locations touristiques meublées, mais qui est en froid avec les plateformes. Du côté de ces dernières, cinq sites participent à l'expérimentation : Booking.com, Airbnb, Clévacances, Expedia et Leboncoin. La maturation de ce projet semble avoir été assez lente, puisque le communiqué du ministère de l'Économie et des Finances précise que le projet a été 'initié dès l'automne 2020'.

-  En pratique, il s'agit de la mise en œuvre d'une disposition de la loi Elan du 23 novembre 2018, complétée par la loi Engagement et proximité du 27 décembre 2019. Ces textes prévoient en effet que les communes ayant mis en place une procédure d'enregistrement des meublés de tourisme sont en droit de demander à une plateforme de location 'le décompte du  nombre de  jours  au  cours  desquels  un  meublé  de  tourisme  a  fait  l'objet  d'une  location  sur  leur territoire'. En pratique, de nombreuses communes ont décidé de recourir à cette possibilité à partir de décembre 2019. Cette montée en charge 'a fait apparaître de nouveaux besoins qui nécessitent une adaptation des modalités techniques de transmission'.

-  La solution numérique expérimentale a été développée avec l'aide du pôle d'expertise de la régulation numérique (PEReN). Elle présente plusieurs avancées par rapport au dispositif actuel : harmonisation et simplification des transmissions entre les plateformes de location et les communes, ou encore digitalisation et automatisation des échanges afin d'accélérer et de faciliter la mise à disposition de l‘information grâce à une plateforme de consultation pour les communes. Celles-ci pourront ainsi suivre en temps quasi réel la situation des locations meublées sur leur territoire, et notamment l'approche et l'atteinte du plafond de location annuel de 120 jours. Autre avantage : la mutualisation de l'effort de correction et de réconciliation de données pour les communes (plusieurs plateformes étant généralement actives sur une même commune), la base d'adresse nationale ayant vocation à être utilisée pour consolider les adresses et exploiter des outils cartographiques.

-  De leur côté, les plateformes, répondant aux demandes de collectivités, déploient la mise en place de l'enregistrement obligatoire des logements proposés à la location touristique meublée (qui permet aussi le prélèvement de la taxe de séjour). Dans un communiqué du 15 février, Airbnb annonce ainsi la mise en place de l'enregistrement obligatoire à Marseille et à Nice.


La montagne face au changement climatique : penser un avenir sans ski

Le Monde – Le 4 mars 2022

https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/03/04/la-montagne-face-au-changement-climatique-penser-un-avenir-sans-ski_6116056_3234.html#xtor=AL-32280270-%5Bdefault%5D-%5Bios%5D 

La menace qui plane sur les stations n’est pas seulement écologique, elle est aussi économique. Car si le tournant est souvent pensé, il est rarement financé.

Analyse.

-  Clément Noël, champion olympique de slalom aux JO de Pékin, a appris à skier dans une station qui n’existe plus. Elle se trouvait dans les Vosges, au-dessus du village de Ventron. Une auberge vieille d’un siècle, un premier téléski puis, dans les années 1980, une vraie station familiale, où les petits Vosgiens, dont Clément Noël, découvraient les rudiments de la glisse.

Il y eut ensuite de plus en plus d’hivers sans neige, des saisons réduites aux vacances scolaires de février, qui ne suffisaient plus à rentabiliser les infrastructures. Ce mois-ci, les remontées mécaniques ne fonctionnent plus. Thibaut Leduc, dont la famille exploitait la station depuis trois générations, est mort au printemps 2021. Auparavant, il avait décidé d’arrêter les frais et portait un projet de reconversion hôtelière adaptée à l’évolution climatique, avec spa mais sans ski. Sa décision avait révolté la commune, estimant qu’il n’avait pas donné sa chance à la perpétuation de ce trésor local, longtemps synonyme d’activité économique et de renommée régionale.

-  Les débats sur la transition touristique, voire économique, crispent logiquement les communes où le ski a apporté notoriété, vacanciers et emplois saisonniers. Ils se tendent d’autant plus lorsque la suite n’a pas été préparée, comme c’est le cas partout, ou presque, dans les montagnes françaises. C’est pourtant là que le changement climatique est le plus rapide et le plus visible. Voilà vingt ans qu’en dépit des projections alarmantes des climatologues, l’avenir des territoires de montagne est un impensé des décideurs locaux, qui rappellent que le ski les a sauvés de la désertification tout en tentant de continuer à entretenir cette manne avec la construction de nouveaux programmes immobiliers.

Sélection naturelle

-  L’hiver 2021, sans remontées mécaniques en raison de la pandémie de Covid-19, a donné une idée de ce qui les attend dans un futur pas si lointain – entre vingt et trente ans pour les stations de moyenne montagne, des Alpes du Sud ou des Pyrénées-Orientales. Les stations des Alpes et des Pyrénées au-dessus de 2 000 mètres d’altitude peuvent tenir au-delà, peut-être jusqu’à la fin du siècle, selon les scénarios de réchauffement planétaire, mais avec un besoin croissant de neige artificielle, et donc d’eau.

-  Une sélection naturelle entre les stations se dessine. Les plus élevées, les plus septentrionales et les plus orientées au nord, les plus accessibles aux grands bassins de population résistent le mieux aux hivers sans neige et peuvent donc continuer à investir. A la clé, sans doute, une nouvelle hausse des coûts, donc des prix payés par les touristes, conséquence de la rareté.

-  La menace n’est pas seulement climatique. Elle est aussi économique, car le contexte à venir s’annonce moins favorable : hausse du coût de l’énergie pénalisant l’exploitant comme les clients, possible taxation d’un secteur aérien qui convoie les clientèles les plus dépensières, influence majeure d’acteurs au modèle chancelant comme les résidences de tourisme. Mais surtout, absence de renouvellement du parc de skieurs et concurrence avec d’autres formes de tourisme et de loisirs.

-  Pour toutes ces raisons, les géographes et économistes qui étudient l’industrie du ski posent sur elle un regard navré. Le chercheur Vincent Vlès, dont les travaux sur les Pyrénées font autorité, fait le tour des barrières cognitives qui empêchent de préparer l’avenir, dans un article publié en 2021 (« Anticiper le changement climatique dans les stations de ski : la science, le déni, l’autorité »). Il cite l’écrivain Julien Gracq : « C’est énervant, les gens qui croient trop dur que les choses seront comme toujours elles sont. » (Le Rivage des Syrtes, 1951).

« Dépendance au sentier »

-  En s’éloignant des stations, en descendant dans les parcs naturels, dans les exécutifs départementaux ou régionaux, le tournant est pensé, affirmé, mais rarement financé. Ce sont encore les subventions aux canons à neige et aux infrastructures du ski alpin qui phagocytent les budgets publics. La diversification touristique hivernale et l’aménagement d’une offre estivale sont dans les têtes. Elles ne peuvent être qu’un complément de revenus pour le ski, comme l’a montré l’hiver 2021 : affluences très bonnes par endroits, mais revenus directs insignifiants.

-  Il est bien plus risqué, électoralement surtout, de penser la fin du ski dans certaines stations et un avenir différent, avec une multiplicité des modèles, comme il en existe en Autriche, en Suisse ou aux Etats-Unis : stations résidentielles d’agrément, pour celles à moins d’une heure des grandes villes ; destinations touristiques de bien-être – ce qui implique des bouleversements paysagers et le retour à une échelle humaine ; ou retour du territoire à la nature, au pastoralisme, à l’agriculture de montagne.

-  L’hiver 2021 semble toutefois avoir fait sauter quelques tabous et blocages. Des ponts ont été jetés entre les partisans de la transition et les gestionnaires de remontées mécaniques. Des propriétaires de résidences secondaires s’impliquent davantage. De nouveaux résidents accèdent aux responsabilités municipales avec des discours de rupture. Qu’en restera-t-il après l’hiver 2022, marqué par une fréquentation très élevée grâce à un alignement des planètes favorable ?

-  Le phénomène de la « dépendance au sentier », autrement dit l’influence des orientations passées sur les décideurs publics, reste prégnant. Dans un opuscule récent, Touche pas au grisbi ! (Inverse, 46 p., 10 euros), le journaliste et écrivain Guillaume Desmurs rappelle que dans les années 1960, le président du conseil général de Savoie, Joseph Fontanet, avait poussé le développement de l’industrie du ski afin de préparer un avenir sans métallurgie, malgré une certaine opposition attachée à cette industrie et au thermalisme. Qui sera le Fontanet des années 2020 ?


Meublés touristiques : la communauté d’agglomération Pays Basque approuve la nouvelle règle de compensation

France Bleu Nouvelle Aquitaine - Le 5 mars 2022

https://www.francebleu.fr/infos/politique/la-communaute-d-agglomeration-pays-basque-1646469196

-  La communauté d'agglomération Pays Basque (CAPB) a voté ce samedi 5 mars la nouvelle réglementation concernant les meublés touristiques. Sur les 232 conseillers communautaires, 220 étaient présents : 169 ont voté pour, 8 contre et 33 se sont abstenus (les dix autres n'ont pas pris part au vote), soit plus de 80 % pour le 'Oui', moins de 4 % pour le 'Non' et près de 16 % d'abstention. À partir du 1er juin 2022, les propriétaires qui voudront mettre en place une location saisonnière permanente d'une résidence secondaire devront obligatoirement proposer un autre bien à la location à l'année, dans la même commune.

11000 logements concernés dès le 1er juin

-  Selon l'Agence d'urbanisme Atlantique et Pyrénées (Audap), les hébergements de courte durée ont augmenté de 130% entre 2016 et 2020. Dans le détail, à partir du 1er juin 2022, pour pouvoir louer un logement pour une courte durée dans les 24 communes de la zone tendue du Pays basque, il faudra :

o  Proposer un autre bien immobilier pour une location à l'année ;

o  Que ce bien soit situé dans la même commune ;

o  Et que ce bien soit un local qui n'était pas destiné au logement, n'était pas un commerce, ni situé au rez-de-chaussée. Un local qu'il faudra donc transformer en logement.

o  La mesure concerne les locations de résidence principale supérieures à 120 jours par an et toutes les résidences secondaires.

Les exceptions

o  Les logements loués au moins neuf mois de l'année aux étudiants ;

o  Les locations faites à l'intérieur de la résidence principale.

-  'On ne va pas se le cacher, le but est de contraindre' - Daniel Olçomendy, vice-Président de la CAPB, co-auteur du texte. 

La mesure n'est pas rétroactive. La conséquence est que sur les 16.000 logements concernés par cette réglementation (loués sur les plateformes Abritel et Airbnb, selon le décompte de l'Audap), 11 000 meublés seront concernés dès le 1er juin prochain. Les propriétaires doivent appliquer la mesure au moment où ils refont une demande d'autorisation du logement (qui dure trois ans). 

-  En préambule du vote, Roland Hirigoyen, co-auteur du texte et vice-président de la CAPB en charge de l'Habitat et du Logement, a rappelé que la réglementation a été rédigée grâce à cinq comités techniques et cinq comités de pilotage organisés en 2021.

Une mauvaise réponse à un problème - Kotte Ecenarro, maire d'Hendaye

-  Après la présentation du texte, le premier élu à prendre la parole et se positionner contre la réglementation est le maire d'Hendaye : 'Je ne regrette pas d'avoir contribué cette semaine au débat un peu vif sur le sujet, reconnait Kotte Ecenarro. [...] C'est une mauvaise réponse à un problème. Nous allons certes bloquer les locations saisonnières, mais je doute que les biens concernés soient remis à la location à l'année'. Selon l'édile, à Hendaye, seulement 3 % des propriétaires actuels consultés seront disposés à vouloir louer à l'année.

-  La réglementation de compensation concerne donc 24 communes. Mais elle a été votée par les 220 élus de la CAPB présents ce samedi. Elle ne suffira pas à contrer la vague de spéculation immobilière qui s'abat sur le Pays basque depuis quelques années. Roland Irrigoyen rappelle que l'encadrement des loyers, la réhabilitation logements vacants et les mesures fiscales favorisant les locations à l'année, sont tout aussi essentiels. 'Outre les mesures fiscales, ces dernières mesures font partie du PLH' voté le 2 octobre dernier, rappelle le vice-président à la CAPB.

L’association Alda salue « une avancée majeure »

-  Un premier bilan de cette réglementation sera effectué en 2024, via la clause de revoyure. 'Et nous mettrons tout sur la table', prévient Emmanuel Alzuri, maire de Bidart, tout en étant pendant deux ans 'particulièrement vigilant sur l'évaluation du dispositif.'

-  De son côté, l'association Alda, fer de lance du projet, salue une avancée majeure, dans un communiqué publié dès l'annonce du résultat. 'En mai 2021, Alda avait réalisé un travail de chiffrage révélant pour la première fois l'importance massive de cette pratique qui a vampirisé l'équivalent d'un quart du parc locatif privé local dans la zone tendue, démontrant l'urgence à agir', écrit Xebax Christy, son coprésident. 

'En juin, nous avions produit une note juridique soulignant que la compensation était tout à fait applicable au niveau de l'agglomération Pays Basque', poursuit-il. 'Reste maintenant à préciser la question essentielle de qui s’assurera du contrôle de l’application de cette mesure, et avec quels moyens exacts.'

L’actu de février 2022 : La réouverture des frontières pousse à l’optimisme

Bonjour à tous,

Nos voisins européens et de nombreux pays du monde entier réouvrent chacun à leur tour leurs frontières aux voyageurs. Cette nouvelle pourrait sembler anecdotique pour ceux d’entre vous qui ne bénéficient pas ou peu des réservations des touristes étrangers. Elle démontre pourtant l’optimisme et la confiance des gouvernements pour une période à moyen ou long terme, car ils ne procéderaient pas à ces réouvertures sans avoir des arguments solides. Restons cependant une nouvelle fois prudents, après avoir connu une période d’optimisme semblable il y a quelques mois avant l’arrivée du variant omicron.


Etude sur les nouvelles aspirations des français en matière de vacances

ADN Tourisme – Le 24 janvier 2022

https://www.adn-tourisme.fr/etude-sur-les-nouvelles-aspirations-des-francais-en-matiere-de-vacances/ 

-  Recherche d’expériences de proximité et de voyages porteurs de sens, succès du « consommer local » et des destinations « nature »… Depuis maintenant deux ans, la crise sanitaire a vu émerger des tendances touristiques largement commentées. Emergentes, embryonnaires ou prégnantes, qu’en est-il vraiment ? Comment la crise a-t-elle rebattu les cartes ? Afin de suivre et mesurer les tendances des aspirations des Français en matière de vacances, une étude nationale, pilotée par Tourisme Bretagne en partenariat avec ADN tourisme, UNAT nationale et 10 Unions régionales ainsi que 11 Comités régionaux du tourisme, dévoile ses résultats.

o  De la détente et de la relaxation privilégiées en priorité par les Français: ils souhaitent prendre leur temps pendant leurs vacances (62%) afin de se reposer et se ressourcer au calme (61%).

o  Dépaysement, déconnexion, découverte et enrichissement : 78% des Français souhaitent découvrir des paysages et 68% de nouveaux endroits. Une forte demande aussi pour les découvertes patrimoniale (69%) et gastronomique (54%). Ils confirment être en recherche de dépaysement pour trancher avec leur quotidien (63%). 54% des Français ressentent le besoin de s’affranchir des contraintes horaires.

-  Entre les séjours réalisés précédemment et ceux qu’ils souhaitent réaliser à l’avenir, la recherche de confort et de bien-être ainsi que le retour à la nature vont s’intensifier, respectivement +10 points et +4 points entre les séjours déjà réalisés et ceux à venir. Ils privilégieront des hébergements confortables et privatifs au cœur d’environnements reposants propices au ressourcement et aux retrouvailles avec leurs proches, loin de l’agitation des destinations bondées. La question du temps est cruciale : actuellement, les séjours en hébergement marchand durent en moyenne 1 semaine mais idéalement ils viseraient 2 à 3 semaines de vacances ! A cela, s’ajoute la volonté de pratiquer un tourisme plus « slow » propice à la contemplation des paysages et au respect de la nature.

-  Certaines tendances existent depuis plusieurs années, mais leur progression s’est accélérée en réponse directe à la crise

o  Pouvoir télétravailler sur son lieu de vacances: 74% des Français pourraient adopter cette pratique s’ils en avaient la possibilité ;

o  Éviter de prendre l’avion(65%) ;

o  Opter pour un hébergement mobile, tels que le camping-car, van, fourgon (58%) ;

o  Réserver à la dernière minute(54%).

-  D’autres devraient rester sur le long terme et s’intensifier :

o  Vivre une expérience particulière voir unique (71%) ;

o  Voyager de manière plus responsable (70%) ;

o  Vivre comme un local (69%).

-  Les vacanciers « farniente » (qui représentent 37% des vacanciers français) sont souvent des familles actives avec enfants avant tout en recherche de calme. Pour 70% d’entre eux, les vacances idéales devront se dérouler à la mer, pour se détendre et se relaxer (52%) en priorité. Plus que les autres, ils souhaitent à l’avenir être acteurs de leurs vacances (83%). Plus jeunes, les hyperactifs (10% des vacanciers français) ont moins de budget mais pratiquent de multiples activités au cours de leurs vacances (90%). Pour leurs vacances idéales, 74% d’entre eux sont plus enclins à partir à l’étranger mais aussi à l’aventure (70%).

-  Les attentes des Français en matière de vacances idéales restent simples et réalistes : des vacances conviviales (56% en couple, 48% en famille et 23% entre amis), permettant avant tout le dépaysement et la déconnexion (39%), la découverte et l’enrichissement (38%). La recherche du beau temps est aussi le premier élément essentiel à la réussite de leurs vacances (38% des citations)


De l’Australie à la Grèce, le monde rouvre ses frontières aux voyageurs vaccinés

L’Echo Touristique – Le 7 février 2022

https://www.lechotouristique.com/article/de-laustralie-a-la-grece-le-monde-rouvre-ses-frontieres-aux-voyageurs-vaccines 

C’est un large mouvement de libération qui se propage à travers la planète. Au grand soulagement des pros du secteur et des voyageurs.

Est-ce enfin le bout du tunnel ? Bien malin celui qui pourra l’affirmer, tant la pandémie a joué les prolongations depuis deux ans. Mais, factuellement, le tourisme connaît une vraie période de détente des mobilités, aux quatre coins de la planète. Plusieurs pays ont effet décidé d’assouplir leurs conditions d’entrée, du moins pour les personnes vaccinées. De bon augure pour les ventes de voyages, qui enregistrent une embellie depuis une bonne quinzaine de jours.

-  Grèce : C’est officiel depuis le week-end dernier, la Grèce n’exige plus de test de dépistage du coronavirus pour les détenteurs d’un certificat de vaccination européen, désireux d’entrer sur son territoire à partir de lundi. C’est une mesure sanitaire, mais aussi un levier de communication afin de stimuler la saison estivale… avant certains concurrents.

-  Portugal : Dans le même esprit, dès aujourd’hui, les visiteurs en possession d’un certificat Covid numérique de l’UE ou de tout autre justificatif de vaccination reconnu sont dispensés de présenter un test négatif à leur arrivée dans le territoire national, annonce le Portugal. Pendant ce temps, la France songe en haut-lieu à l’abandon du test obligatoire à l’arrivée sur son territoire, un test qui freine les mobilités internationales.

-  Maroc : Ce lundi 7 février rime également avec l’ouverture des frontières bien au-delà de l’Europe. C’est aujourd’hui que le Maroc rouvre son espace aérien après plus de deux mois de fermeture. Pour mémoire, tout voyageur doit être vacciné, et présenter le résultat négatif d’un test PCR réalisé dans les 48h avant le départ.

-  Australie : A quasiment l’autre bout du globe, l’Australie vient d’annoncer qu’elle rouvrait ses frontières aux touristes entièrement vaccinés à compter du 21 février 2022. Cette nouvelle marque les esprits. Le pays avait en effet imposé des restrictions d’entrée sur le territoire parmi les plus strictes au monde. Cette décision symbolise également l’abandon de la politique dite « zéro Covid », en vigueur dans certains pays d’Asie-Pacifique.

-  Russie : Enfin, dans une interview accordée au journal russe Izvestia et repérée par Action-visas, l’Agence fédérale du tourisme russe propose d’introduire des visas électroniques pour les citoyens de nombreux pays. La balle est dans le camp du ministère des Affaires étrangères. S’il accepte, les touristes et voyageurs d’affaires français pourraient se voir délivrer un e-Visa valable 60 jours pour effectuer un séjour jusqu’à 16 jours, selon Action-visas.


Le tourisme devrait retrouver son niveau d’avant pandémie en 2024

Lapresse.ca – Le 18 janvier 2022

https://www.lapresse.ca/voyage/2022-01-18/le-tourisme-devrait-retrouver-son-niveau-d-avant-pandemie-en-2024.php 

-  Les arrivées de touristes internationaux dans le monde ne devraient retrouver leur niveau d’avant pandémie qu’en 2024, selon un baromètre publié mardi par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), qui prévoit un début d’année 2022 encore « perturbé » par le variant Omicron.

-  Selon l’agence onusienne basée à Madrid, le nombre d’arrivées de touristes internationaux a progressé de 4 % dans le monde l’an dernier par rapport à 2020, tout en restant inférieur de 72 % à celles de 2019, année ayant précédé le début de la pandémie de COVID-19.

-  « Le rythme du redressement » est resté « lent et inégal d’une région du monde à l’autre en raison des différences » relatives aux « restrictions sur la mobilité (aux) taux de vaccination et (aux) niveaux de confiance des voyageurs », explique l’OMT.

-  En Europe et dans les Amériques, les arrivées de visiteurs étrangers ont ainsi rebondi respectivement de 19 % et 17 % sur un an. Au Moyen-Orient, elles ont au contraire reculé de 24 % par rapport à 2020, tandis qu’en Asie-Pacifique, elles ont chuté de 65 % et restent inférieures de 94 % au niveau de 2019.

-  Pour 2022, les experts de l’OMT jugent les perspectives « plus favorables », même si la situation devrait rester « perturbée » en début d’année, en raison de la vague récente de cas de COVID-19, dopée par le variant Omicron.

-  Les arrivées de touristes internationaux devraient grimper de « 30 % à 78 % » par rapport à 2021, tout en restant très inférieures à 2019. Selon une majorité d’experts, le retour au niveau prépandémie n’interviendra ainsi « qu’en 2024 » voire après.

-  Le redémarrage du tourisme international est attendu avec impatience par les professionnels du secteur, mais aussi par de nombreux pays, dont l’économie a été mise à mal par la pandémie.

-  Selon l’OMT, la « contribution économique du tourisme » a ainsi plafonné à 1900 milliards de dollars l’an dernier dans le monde. Un chiffre très éloigné des 3500 milliards de dollars rapportés par le secteur en 2019.


Faire du Tourisme une « priorité nationale » : l’appel au secours du secteur aux candidats à la présidentielle

Le Figaro – Le 10 février 2022

https://www.lefigaro.fr/voyages/urgent-de-faire-du-tourisme-une-priorite-nationale-l-appel-du-secteur-aux-candidats-a-la-presidentielle-20220210

Pour que la France conserve son titre de première destination touristique mondiale, de grands noms du secteur appellent à mettre l'accent sur le numérique et les formations d'excellence.

Alliance France Tourisme (AFT), association qui regroupe une vingtaine de grands groupes du secteur (Accor, Homair, Pierre et Vacances, GL Events...) interpelle les candidats à la présidentielle avec une dizaine de propositions pour «souligner l'enjeu national que représente le tourisme». «C'est un des secteurs les plus importants de l'économie, le plus créateur d'emplois et le plus touché par la crise Covid », a expliqué à l'AFP Dominique Marcel, président de l'association. Le secteur du tourisme représentait, en 2019 avant la pandémie, 7,4% du PIB en 2019 et 9,5% des emplois.

Parmi la dizaine de propositions tirées du livre blanc que l'association a publié en octobre, les professionnels du secteur estiment « urgent » de restructurer « la dette Covid » sur 10 ans à taux fixe afin de « sauvegarder la relance ». « Beaucoup d'entreprises sont dans des situations très difficiles », selon M. Marcel et «la concurrence avec les autres pays va s’exacerber ». « La France n'est déjà plus le premier pays en termes de dépenses touristiques », prévient-il.

Autre proposition « urgente » selon Alliance France Tourisme : la souveraineté numérique. « Le secteur du tourisme numérique doit faire l'objet de régulation et les données doivent être recueillies pour être traitées comme une question stratégique pour l'économie française. » Les entreprises touristiques sont en effet de plus en plus dépendantes de la visibilité en ligne et pour faire face aux « professionnels étrangers de l'e-tourisme rémunérés par des commissions conséquentes », l'AFT qui demande la « mobilisation des moyens de l'État (Insee, Banque de France, ministère de l'Économie) alliés aux Régions et grandes entreprises du secteur ».

L’actu de janvier 2022 : Un début d’année en demi-teinte

Bonjour à tous,

Une fois de plus, la pandémie de Covid fait la une de l’actualité avec la propagation fulgurante du variant Omicron. Tous les Français sont touchés et nombreux sont ceux qui ont dû rester cloitrés chez eux ces dernières semaines en étant ou positifs ou cas contacts.

Les annulations ont donc été nombreuses pendant les périodes des fêtes de fin d’année et les réservations se font timides pour la majorité des départements et des meublés touristiques.


Tourisme hivernal : une confiance en demi-teinte

groupe-ecomedia.com/ - Le 12 janvier 2022

https://groupe-ecomedia.com/tourisme-hivernal-une-confiance-en-demi-teinte/

-  « À peine 50 % des professionnels de la montagne de l’Ain sont confiants pour la saison hivernale. Seuls les prestataires de loisirs affichent aujourd’hui leur optimisme (86 %), enneigement et conditions météo permettant la pratique des activités hivernales dans des conditions optimales » évoque Ain Tourisme dans son baromètre de l’activité touristique de décembre. Les niveaux de réservation, encore timides, sont pour le moment jugés « moyennement satisfaisants (53 %) » par les professionnels du secteur. Avec le manque de clientèle étrangère, la crise sanitaire reste le principal frein à ces réservations, même si celles de « dernière minute » peuvent toujours changer la donne.

-  En revanche, l’étude montre que des hébergeurs sont satisfaits par ce début de saison, « en particulier les hébergements collectifs, grands gîtes et meublés, recherchés par une clientèle désireuse de passer les fêtes en famille ou entre amis à la montagne ». Ce qui n’est pas le cas des chambres d’hôtes qui ne sont que « 30 % à se montrer optimistes ». Le secteur de la restauration est également dans l’incertitude.

-  Pour 60 % des répondants à l’enquête d’Ain Tourisme, les niveaux de réservation sont en retrait par rapport à une fin d’année « normale », en particulier concernant la clientèle étrangère. Mais les taux d’occupation des locations entre particuliers (Abritel, Airbnb) étaient plus élevés en fin d’année que fin 2020.

-  Dans le secteur du tourisme de montagne aussi, la tension sur le marché du travail se fait ressentir. Une raison à cela : de nombreux salariés ont quitté la branche, en France comme à l’étranger, et ils ne semblent pas vouloir revenir. Dans l’Hexagone, dans l’hôtellerie-restauration, pas moins de 237 000 employés ont quitté le navire entre février 2020 et février 2021. Résultat, même quand la clientèle est là, elle a du mal à être servie. Dès lors, comment accompagner la reprise économique si les bras manquent ? Une question que vont ressasser les responsables d’établissements, déjà très occupés, par ailleurs, par la mise en place des mesures barrières.

-  Selon une étude retranscrite sur entreprises.gouv.fr, le portail de la Direction générale des Entreprises, la montagne en hiver attire de nombreux Français : chaque année, un résident sur dix (9 %) réalise plusieurs voyages à la montagne l’hiver, près de deux sur dix (18 %) y séjournent chaque année et un sur quatre (25 %) occasionnellement. Un résident sur deux (48 %) ne part jamais à la montagne l’hiver. Parmi les résidents qui ne sont pas partis à la montagne au cours des trois derniers hivers, plus de la moitié (52 %) sont intéressés par la destination. Le principal frein au départ, notamment pour les jeunes, est le coût d’un tel séjour.


Tourisme : les Français prudents pour les vacances de février

https://www.europe1.fr/economie/tourisme-les-francais-prudents-pour-les-vacances-de-fevrier-4085096

europe1.fr – Le 29 décembre 2021

-  Si les professionnels du Tourisme ont accueilli avec joie le retour des touristes français en décembre, les prochaines semaines restent incertaines. Difficile de prévoir des vacances en raison de la pandémie de coronavirus et du durcissement des mesures sanitaires par le gouvernement.

-  Après près de deux ans à limiter leurs déplacements, les Français reprennent la route des vacances. Si le mois de décembre enregistre de bons chiffres, après les retrouvailles de fin d'année , les prévisions du tourisme pour le mois de février restent toutefois floues. Pour les Français, hors de question de réserver d'ores et déjà leur prochain séjour dans un contexte de pandémie de coronavirus qui pousse le gouvernement à durcir les mesures sanitaires. Ce qui n'est pas sans conséquences le secteur du tourisme.

-  'On est à 1/4 du niveau de réservation de la même date de 2019', détaille au micro d'Europe 1 Jean-Pierre Mas, Président du syndicat des Entreprises du Voyage. 'Il y a trois-quarts de chute. Les Français n'anticipent pas leurs vacances. Ils sont pris par le climat anxiogène qui n'encourage pas à prendre des décisions de voyage à long terme.'

-  Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme, et invité d'Europe Midi, relativise ces chiffres. Le Ministre  explique que le comportement des Français 'évolue avec la crise'. 'Les Gîtes de France font 7 points de plus de réservation qu'en 2019, au mois de décembre, avant la crise', détaille-t-il. 'Les Logis de France sont à +20% en décembre. Il y a eu un rebond du tourisme français cet été, cet automne et cet hiver encore.' Et les stations de ski voient elles aussi les files d'attente s'allonger au bas des télésièges en décembre 'avec 9/10 stations satisfaites', selon le Ministre. Les stations souffrent par contre, de l'absence de la clientèle britannique. Mais là aussi, pour février, les Français n'ont rien concrétisé.

La plupart des propriétaires font le choix de s’occuper eux-mêmes de toute la gestion de leurs meublés touristiques. D’autres préfèrent déléguer certaines tâches, parce qu’ils n’ont pas le temps, pas les connaissances ou ponctuellement lorsqu’ils partent en vacances.

Nous travaillons avec certaines entreprises, nous vous partageons leurs contacts si besoin :

-  Les conciergeries Home Partner : de nombreuses agences sont réparties sur le territoire en métropole et dans les DOM-TOM, consulter leur site Internet pour trouver le contact le plus proche de chez vous : Site Internet https://www.homepart.net/ ou email : dev@homepart.fr

-  LocLinge : si vous voulez que l’entreprise récupère votre linge sale à votre domicile et vienne vous livrer le linge propre, c’est possible ! Vérifiez si votre localité est desservie en vous rendant sur le site Internet https://www.loclinge.com/fr/ ou en appelant le 05 46 46 69 37

-  ComptaCom : Vous n’avez jamais trop regardé si vous pouviez trouver des économies d’un point de vue fiscal ? Vous hésitez entre les différents statuts et vous ne savez pas lequel est le plus adapté à votre situation financière ? Le cabinet d’expertise comptable ComptaCom peut vous renseigner : 02 43 64 17 27 ou lmnp@compta.com

L'actu de Décembre 2021 : Pourquoi créer son site Internet personnel ?

Bonjour à tous,

Tout d’abord, nous tenons à vous souhaitez de passer de bons moments avec vos proches pour ces fêtes de fin d’année.

Pour ce mois de décembre, nous donnons les raisons de créer un site Internet personnel pour son ou ses meublés touristiques, en plus des annonces mises en ligne sur les sites de location.

Nous empruntons un article rédigé par nos amis belges, la fédération des gîtes et chambres d’hôtes de Wallonie sur ce sujet.

Pourquoi créer un site web pour votre gîte ou chambre d’hôtes ?

GitesdeWallonie.be

https://pro.gitesdewallonie.be/informations-utiles/pourquoi-creer-un-site-web-pour-votre-gite-ou-chambre-d-hotes

Téléphone, emailing, bouche-à-oreille, réseautage : la liste des outils disponibles pour toucher de nouveaux clients est longue. Un site web, lui, est la pierre angulaire de votre stratégie marketing et renforce énormément l'efficacité de vos actions de promotion et de vos autres outils (ex: réseaux sociaux, blog, etc.).

Un site web bien pensé est essentiel pour plusieurs raisons :

-  Il constitue la 'vitrine' de votre hébergement en termes de promotion et améliore sa notoriété.

-  Il est le reflet de l'image que vous souhaitez donner à votre hébergement.

-  C'est un investissement à long terme et profitable à votre activité.

-  Il permet à vos clients de trouver de l’information sur votre hébergement et vos services 24h/24 et 7j/7.

-  Il est accessible partout dans le monde.

-  Il permet de vous démarquer et de vous mettre en avant.

-  Il participe à l'augmentation de votre taux d'occupation.

La première étape est de bien réfléchir à votre projet : posez-vous les bonnes questions !


La conception d'un site web se mûrit longtemps à l'avance et nécessite de se poser des questions 'clés'. Ne négligez jamais cette étape, cela vous évitera des soucis futurs et ne sera que positif en termes de communication de votre gîte ou chambre d'hôtes.

-  Quel est l’objectif de votre site web ? Vendre ? Informer ?

-  Quel est votre public cible ?

-  Qu’est-ce qui intéressent vos clients sur le Web ?

-  Que font vos concurrents ?

-  Quel budget avez-vous à consacrer pour la création de votre site web ?

Votre site doit être visible des internautes : veillez à bien le référencer !

-  Améliorer son positionnement dans les moteurs de recherche est aujourd’hui devenu trop important pour être relégué au second plan. Le référencement doit être pensé dès la conception du site.

-  Créer une fiche Google My Business 

Rendez-vous sur https://www.google.com/intl/fr_be/business/

  • Une fiche correspond à une adresse. Si vous avez plusieurs hébergements, il faut créer des fiches distinctes.
  • Différentes informations peuvent être encodées : la description de l’offre, l’adresse et les coordonnées, le site web, des photos, vidéos, les informations sur les infrastructures spécifiques telles que piscine, jardin, jaccuzzi, etc., les moyens de transports les plus proches, actualités, les atouts touristiques proches, etc.

Google My Business rassemble toutes les informations qu’il a trouvées sur votre hébergement en une seule fiche.
Un lien est systématiquement fait avec Google Maps qui permettra également à l’internaute de trouver la fiche liée à votre gîte ou chambre d’hôtes s’il fait une recherche cartographique.
Ces fiches « Google My Business » sont paramétrées pour s’afficher sur tous les smartphones en donnant l’information essentielle. 

Un site clair, convivial et riche en informations : pensez à l'ergonomie !
Votre site doit donner envie aux visiteurs de poursuivre leur visite. Les informations doivent être trouvées rapidement. En effet, les internautes zappent de plus en plus vite d’un site à l’autre lors d’une recherche. Un site a moins d’une minute pour capter l’intérêt. Il est donc nécessaire que l’information se trouvant sur votre page d’accueil soit très claire afin que l’internaute ne passe son temps à rechercher l’information. Pour ce faire, créez des rubriques spécifiques (telles que Accueil, Chambres, Activités/Région, Tarifs et Réservations, Accès, Contacts,…).

Un site responsive design 

Ce critère concerne l’affichage des sites web sur les écrans de smartphone et de tablette. La visualisation d’une page diffère en fonction de la taille de l’écran. Nous sommes nombreux à consulter Internet grâce à nos smartphones et nos tablettes. Ce point ne doit pas être négligé.

Le contenu de votre site web : n'oubliez pas de le penser et de le faire vivre !

Quelles sont les informations à diffuser ?

-  Des contenus intéressants et originaux liés à votre gîte ou chambre d’hôtes. Mettez en avant votre hébergement et présentez vos forces, particularités (services, labels, etc.), la région, vos partenaires, les activités et événements, vos coups de cœur, vos conseils, etc. Racontez votre histoire, présentez-vous et expliquez votre philosophie.

-  Des photos de qualité : les photos que vous mettrez sur votre site ont un rôle prépondérant et obtiennent sans aucun doute le meilleur taux d’engagement de la part de vos futurs clients. Sélectionnez-les méthodiquement et veillez à leur qualité. N’hésitez pas à alimenter votre fonds photographique régulièrement selon les actualités, les saisons et les informations que vous diffusez. Ciblez les endroits suivants : les extérieurs du gîte (façade, alentours, jardin, terrasse), l'intérieur (les chambres, la salle de bains et les pièces de vie).

-  Les tarifs : le budget alloué aux vacances est un facteur important dans le choix des touristes, il est donc important qu'ils puissent trouver cette information sur votre site web. Dans le cas contraire, ils zapperont plus facilement !

-  Les coordonnées : indiquez votre nom, e-mail, téléphone, adresse et plan d'accès. Vous pouvez également intégrer un formulaire de contact. Ces informations peuvent être complétées par une photo de vous... reflet d'un accueil convivial.

-  La capacité de l'hébergement : il est essentiel que vous renseigniez le nombre de chambres et la capacité d'accueil car c'est un facteur de choix.

-  Les statistiques : analysez continuellement les statistiques de fréquentation de votre site web pour vous forger une idée de la visibilité. 

-  La réactualisation des informations : pour une question de crédibilité, votre site ne peut pas rester statique, il doit 'vivre' !

-  Un site multilingue : internet est un média mondial, votre site devra nécessairement être traduit en plusieurs langues, et prioritairement en néerlandais et en anglais. En effet, un touriste étranger préférera consulter un site dans sa langue maternelle que dans une langue qui n’est pas la sienne où il ne comprendra pas tout. Le changement de langue doit donc être facilité.

-  Un moteur de réservation en ligne : pour permettre aux visiteurs de votre site web de réserver facilement votre hébergement, il est conseillé d'intégrer un moteur de réservation en ligne. 

-  Le calendrier de disponibilités : disposer d'un calendrier mis à jour en temps réel est essentiel pour satisfaire vos 'futurs' hôtes et constitue un bon comportement relationnel vis-à-vis de ces derniers avant leur arrivée. 

Un nom de domaine pertinent : proche de votre thématique !

Le nom de domaine est l'adresse URL de votre gîte ou chambre d'hôtes sur le web.

Comment choisir votre nom de domaine ?

-  Il doit être pérenne et bien pensé dès le début : en effet, lorsque votre adresse internet sera diffusée à travers vos outils et que le référencement sera effectif, il sera très difficile de le changer.

-  Votre nom de domaine doit être le reflet de votre accueil : le nom de votre hébergement peut être un bon choix car il indique directement aux internautes qu'ils vous ont trouvé.

-  Une fois défini, vérifiez qu'il soit libre d'achat et envisagez des extensions telles que .fr, .com, .eu, .net

-  Veillez à rester propriétaire de votre nom de domaine : si vous passez par un tiers, vérifiez à ce que votre nom figure sur le titre de propriété. Si vous le faites vous-même, restez attentifs aux délais de renouvellement du nom de domaine.

Faites connaitre votre site web : outils et liens

  • Un des conseils que nous vous donnons est de diffuser un maximum l’adresse de votre site web. Différents canaux sont pertinents : les réseaux sociaux, les outils papiers (cartes de visite, flyers,etc.) ou les interactions avec d'autres sites web à travers des liens.
  • Intégrez des liens vers d'autres sites web. Quels liens devez-vous privilégier ?
    - Optez pour des liens pertinents en termes de référencement qui ont un lien avec votre activité et qui peuvent susciter de l'intérêt à vos hôtes.
    - Privilégiez les liens qui ont une valeur ajoutée pour l'internaute afin de le convaincre à venir chez vous.
    - Les échanges avec d'autres structures : vérifier régulièrement que ces liens soient encore actifs. 
    - N'oubliez pas de faire des liens qui ouvrent une nouvelle page du navigateur quand on clique dessus... il serait dommage de perdre l'internaute. 

Chaque locataire a ses habitudes lorsqu’il loue un meublé pour ses vacances. Les uns vont être rassurés par le fait de passer par AirBnB, d’autres par Booking, d’autres par Gîtes de France, etc… Et une partie ne va vouloir réserver que par le biais du propriétaire en direct.

Posséder son site Internet permet donc d’atteindre cette typologie de locataires, qui va analyser toutes les possibilités de location de meublé sur tous les sites, puis réserver par le biais du propriétaire, sans intermédiaire.

Si vous souhaitez vous offrir un cadeau pour Noël, nous vous offrons jusqu’au 24 décembre la création et la gestion de votre site Internet pour un an, d’une valeur de 96 € TTC. (Uniquement valable en souscrivant à notre abonnement mensuel)

Votre site sera créé sur ce modèle : modèle de votre site Internet https://demo300-171-siteprop.itea.fr/

Demandez-nous un devis ICI ! https://www.resavia.com/inscription.html

Bonnes fêtes de fin d’année !

L'actu de Novembre 2021 : Pensez comme les locataires… Soyez flexible ! 

L’Autriche, les Pays-Bas, l’Allemagne et d’autres pays d’Europe connaissent une recrudescence des cas de de Covid-19 en ce début d’hiver et vont appliquer de nouvelles règles plus strictes contre les personnes non vaccinées. La France n’est pas (encore) touchée par cette reprise de la pandémie, mais les locataires d’hébergements touristiques peuvent se retrouver anxieux à l’idée de réserver un logement avec des conditions d’annulations trop strictes. Si vous aviez modifié vos conditions d’annulation pour revenir à une situation « normale », peut-être pourriez-vous diminuer à nouveau le temps d’annulation ?ces délais ?

Que ce soit l’étude demandée par Booking ou les nouveautés annoncées du site AirBnB, la tendance est à la flexibilité aussi pour la destination des voyageurs. Le lieu des vacances ne se fait plus forcément pour un lieu de visiteune situation géographique, mais bien pour les spécificités de votre logement ! Paramétrez donc consciencieusement vos annonces, ce serait dommage de passer à côté de réservations pour des critères non cochés ou des tarifs mal saisis…

Voyages – Quelles seront les grandes tendances de 2022 ?

L’ECHO TOURISTIQUE – Le 20 octobre 2021 – Lien vers l’article

https://www.lechotouristique.com/article/voyages-quelles-seront-les-grandes-tendances-de-2022?utm_source=newsletter-1039&utm_medium=email&utm_campaign=Newsletter-1039

-  Le grand retour des voyages sera-t-il pour l’année prochaine ? Les voyageurs en tout cas, piaffent d’impatience. C’est ce qui ressort de l’étude menée Booking, qui livre ses prévisions pour 2022.

Les voyages c’est la santé

-  Si les conditions sanitaires le permettent, le voyage pourrait bien être une thérapie post-Covid. Selon l’étude, 79% des Français interrogés affirment en effet que voyager contribue davantage à leur santé mentale et émotionnelle que d’autres formes de repos et de détente. Après avoir vécu pendant presque deux ans périodes de confinement et restrictions de déplacements, les bénéfices des voyages sur la santé et le bien-être sont même plus évidents que jamais selon l’étude : 64% des Français sondés déclarent que l’impossibilité de voyager leur a fait prendre conscience de l’importance qu’avaient les voyages pour leur bien-être.

-  De même, 76 % des voyageurs français s’accordent à dire que leur santé émotionnelle s’améliore lorsqu’ils savent qu’ils vont partir en vacances. Un argument tout trouvé pour les voyagistes et les agences.

Exit le télétravel

-  En revanche, qu’on l’appelle « Teletravel » ou « Workation », le mélange du travail et des vacances semble avoir du plomb dans l’aile à en croire cette étude. « Contrairement à 2021, où travail et loisirs avaient tendance à s’entremêler, 69% des sondés français affirment qu’ils banniront toutes les tâches professionnelles pendant leurs vacances », rapporte l’OTA. Et en dépit de la flexibilité offerte par le télétravail, 68% des personnes interrogées expliquent qu’elles comptent opter pour des vacances plus courtes, mais en coupant totalement avec le travail,  plutôt que de rester plus longtemps dans leur destination en continuant leur activité professionnelle.

-  La quête de sens, elle, restera importante. Selon l’étude, près des trois-quarts des Français (72%) sont à la recherche d’expériences authentiques et représentatives de la culture de leur destination. Parallèlement, 56% des Français interrogés s’accordent sur l’importance d’organiser des séjours qui bénéficient aux communautés locales et 71%  des sondés veulent que l’argent qu’ils dépensent pendant leurs séjours profite aux populations locales.

-  Les voyageurs veulent créer du lien, et plus si affinités. « Pour beaucoup, la pandémie a été synonyme d’absence de nouvelles rencontres, observe Booking. En 2022, les vacances seront donc l’occasion d’élargir son cercle de connaissances et de nouer de nouvelles relations. 56% des sondés français déclarent vouloir faire de nouvelles rencontres lors de leurs séjours. Ils sont d’ailleurs 55% à être impatients à l’idée de se socialiser pendant leurs congés et 35% à vouloir séjourner dans une destination à la vie nocturne animée, pour pouvoir rencontrer de nouvelles personnes. Les Français prévoient aussi d’utiliser leur application de rencontres préférée pendant leurs vacances, les voyages étant propices à la recherche de l’âme sœur. 39% des Français sondés espèrent vivre une histoire d’amour lors de leur prochain séjour. »

Des voyages désorganisés

-  Autre élément significatif de cette étude : après avoir dû vivre avec de nombreuses contraintes en raison de la pandémie, les Français veulent retrouver de la spontanéité et sont prêts à composer avec les imprévus. « 71% des Français préféreront ainsi des vacances flexibles au cours desquelles ils pourront se laisser porter plutôt que de suivre un itinéraire où chaque activité aurait été planifiée », note Booking. L’année à venir sera aussi celle des voyages improvisés, selon l’étude : les voyageurs semblent enclins à réagir de manière positive aux aléas des voyages, affirme Booking. La tendance « dernière minute » a encore semble-t-il de beaux jours devant elle.

-  69% des Français interrogés affirment en outre qu’ils accepteront toutes les opportunités de séjour, si leur budget le leur permet. Et pour les 42% qui ont fait des économies et ne sont pas partis en voyage depuis le début de la pandémie, l’argent ne sera pas un critère déterminant pour leurs séjours en 2022. Les sondés français sont 48% à envisager d’effectuer de nouveaux types de séjours. De plus, 71% affirment qu’ils seront heureux de visiter n’importe quelle destination, tant que cela leur permet de changer de cadre et d’effectuer le type de voyage qui les intéresse, rapporte Booking.

La techno à la rescousse

-  S’ils acceptent plus facilement de composer avec une part d’imprévu, les voyageurs veulent s’appuyer sur les outils offerts par les nouvelles technologies. Ils sont 59% à être intéressés par un service innovant qui pourrait prédire dans quels pays il sera possible de voyager sans risque, plusieurs mois à l’avance. De même, 56% utiliseraient un outil suggérant automatiquement des destinations dans lesquelles il est facile de se rendre, dans le contexte actuel des restrictions liées à la pandémie.

-  Attention toutefois : si les voyageurs acceptent certes plus facilement l’imprévu, c’est à condition de ne pas en être de leur poche. La flexibilité reste une priorité pour les voyageurs français de 2022 et un enjeu majeur pour les professionnels qui doivent l’intégrer à leur politique commerciale. Les voyageurs veulent en effet désormais savoir qu’ils ne perdront pas leur argent (46%), et qu’ils pourront annuler (41%) ou modifier (40%) gratuitement leurs réservations. Il s’agit de leurs trois priorités les plus importantes, assure Booking.

Sécurisez vos blocages de plannings ! Nous synchronisons dans la seconde vos annonces AirBnB, Abritel, Booking et votre site Internet personnel dès que vous recevez une nouvelle réservation.

Tarifs de vos annonces sur ces sites et du votre modifiables en 1 fois depuis résavia 😊

AirBnB : trois nouvelles fonctionnalités qui vont changer la vie des voyageurs

LE FIGARO – Le 10 novembre 2021 – Lien vers l’article

https://www.lefigaro.fr/voyages/conseils/airbnb-trois-nouvelles-fonctionnalites-qui-vont-changer-la-vie-des-voyageurs-20211110

Nouveaux filtres de recherche

-  Dénicher un chalet au pied des pistes, fuir la civilisation ou s'offrir une nuit dans une villa de luxe. Ça vous tente ? Lancée en mai 2021, l'option «je suis flexible» permet de rechercher un séjour en précisant non pas sa date ou sa destination mais le type d'hébergement désiré : avec piscine, dans une ferme, sur une île ou encore dans une cabane dans les arbres. L'étendue de dates sur lesquelles il est possible d'effectuer des recherches va être élargie à 12 mois, contre six auparavant.

-  La recherche s'étoffe également de quatre nouveaux filtres : pleine nature, près des pistes, atypiques et luxe. À vous ce « village Médiéval » de Toscane, cinq maisons avec conciergerie et chef cuisinier à 18.500 euros la nuit. Comment ça « hors de prix » ?

Tester le débit de la connexion Internet

-  C'est la hantise des télétravailleurs : poser ses bagages, ouvrir son ordinateur portable et se rendre compte avec effroi que la connexion wifi ne vaut pas mieux qu'un abonnement ADSL de 2005. Pour rassurer ceux qui souhaitent participer à leurs réunions Teams depuis leur lieu de villégiature, la plateforme propose désormais de tester le débit de la connexion Internet du logement envisagée depuis chez soi.

AirBnB : 50 nouvelles fonctionnalités débarquent sur la plateforme pour affronter l’hiver

CLUBIC – Le 9 novembre 2021 – Lien vers l’article

https://www.clubic.com/airbnb/actualite-392268-airbnb-50-nouvelles-fonctionnalites-debarquent-sur-la-plateforme-pour-affronter-l-hiver.html

Les hôtes vont avoir l’esprit un peu plus tranquille

-  Nous parlions tout à l'heure des hôtes Airbnb, c'est-à-dire toutes celles et ceux qui louent leur logement aux utilisateurs. Ils sont aujourd'hui 4 millions dans le monde. Pour offrir une protection complète à ses hôtes, Airbnb lance AirCover. Ce module gratuit offre toute une panoplie d'avantages aux hôtes, de la protection contre les dommages à l'assurance responsabilité civile (à hauteur de 800 000 euros pour les deux), en passant par la protection contre les dommages causés par un animal et la protection contre les pertes de revenus en cas d'annulation d'une réservation due à un dommage.

-  La protection AirCover ne s'arrête pas là et propose aux hôtes un accompagnement financier pour pallier les frais engagés par ces derniers en cas de nettoyage en profondeur. Le délai de signalement des dommages est porté à 14 jours, et les remboursements en cas de dommage causés par les voyageurs promettent d'être plus rapides (9 jours en moyenne).

Des logements à l’accessibilité grandement renforcée

-  L'accès aux logements Airbnb est renforcé avec le contrôle de l'accessibilité. L'application propose aux voyageurs vivant avec un handicap de trouver un logement adapté bien plus facilement, à l'aide de 13 critères, comme la recherche d'un logement avec une « entrée de plain-pied » ou avec une « largeur de l'entrée de la chambre supérieure à 81 centimètres », etc.

Les sites de réservation ont dû faire face comme vous à la crise du COVID-19, en s’adaptant aux nouveaux modes de voyage et aux « vagues » de reprise de l’épidémie.

Les plateformes de réservation se sont transformées afin de répondre rapidement à ces attentes.

Nous vous conseillons donc fortement :

-  De maintenir ou de revenir à des conditions d’annulation très souples face à la montée probable du COVID-19 en ce début d’hiver,

De paramétrer tous les champs des annonces sur tous les sites où vous êtes référencé. Qui dit nouvelles fonctionnalités disponibles, par AirBnB par exemple, dit nouvelles fonctionnalités à remplir pour arriver dans les résultats de recherche des voyageurs
L’actu d’octobre 2021 : Une demande de tourisme plus éthique

Les touristes sont donc de plus en plus attentifs à leur façon de voyager, que ce soit le moyen de transport pour accéder à leur destination, leur hébergement ou leur façon de consommer une fois sur place. De plus en plus observée avant 2020, la pandémie du COVID-19 aura été un accélérateur phénoménal de cette mouvance.

Le gouvernement, sans parler pour le moment de location touristique, va dans ce sens en interdisant dès 2023 par une loi la location de meublés dits « passoires énergétiques ».

Est-ce une simple mouvance pratiquée par une poignée de voyageurs ou est-ce une véritable mutation du tourisme ? Comment évaluer l’impact environnemental de votre meublé, quels sont les moyens pour l’améliorer et comment communiquer sur vos atouts environnementaux ?

Tourisme durable : à quoi ressembleront les vacances de demain ?

Geo.fr – Le 8 avril 2021

https://www.geo.fr/voyage/tourisme-durable-a-quoi-ressembleront-les-vacances-de-demain-204348

-  « Dans le cadre d'un prochain voyage, 61% des Français se disent prêts à payer plus cher des produits locaux et 44% sont prêts à payer leur séjour plus cher dans sa globalité pour voyager de manière respectueuse de l'environnement. Enfin, concernant l'hébergement et le moyen de transport, 40% sont disposés à débourser une somme plus importante pour une alternative durable. »

-  Pour Nathalie Bel Baussant, directrice des programmes de tourisme durable de Teragir, ces données n'ont rien d'étonnant : « La transformation écologique et sociale du secteur du tourisme n'est pas une alternative. Le développement durable est une nécessité. »

Une transition essentielle pour répondre aux attentes des consommateurs, mais pas que, comme le souligne Marie-Claire Daveu, directrice du développement durable et des relations institutionnelles internationales de Kering : « Il y a effectivement un enjeu financier, mais aussi éthique. Les entreprises du secteur s'engagent parce qu'elles sont convaincues d'avoir un rôle citoyen à jouer. Tout le monde a envie de protéger la planète. »

-  Une prise de conscience qui semble s'être accentuée durant la crise sanitaire. En effet, 61% des Français se sentent davantage préoccupés par la préservation de la nature et de l'environnement depuis la pandémie. 'Ce genre de période amène une accélération des transitions, décrypte Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'État chargé du Tourisme. Ce développement durable va devenir une composante essentielle de la croissance du secteur. Les Français sont aujourd'hui en quête d'un éco-tourisme accessible financièrement. A nous de le trouver !'

-  Toujours selon le sondage mené par l'Ifop pour les Rencontres du Tourisme Durable, voyager de manière responsable et durable s'inscrit dans le respect du mode de vie des habitants locaux pour 68% des interrogés et la consommation des produits locaux (55%). Les Français se disent également disposés à choisir un vol ou une destination de voyage en fonction du taux d'émissions de carbone des avions (55%).

-  La transformation écologique doit aussi venir des plateformes de voyages en ligne selon les personnes sondées. En effet, 85% regrettent de ne pas avoir accès à des sélections spécifiques de séjours respectueux de l'environnement et responsables.

-  Malgré les idées reçues, vacances écolos ne riment pas nécessairement avec absence de confort, même si 'la notion de confort a évolué ces dernières années', rappelle Sven Boinet, président honoraire de l'Alliance France Tourisme. Pour Nathalie Bel Baussant, 'il ne faut pas oublier le confort qui ne se voit pas, comme l'utilisation de produits de nettoyage qui ne sont pas nocifs pour le client et le personnel par exemple'.

-  Un accompagnement humain et financier de la part des institutions publiques semble indispensable pour permettre aux acteurs du secteur du tourisme de répondre aux attentes et exigences des voyageurs. 'Mais c'est une pression positive, conclut Christian Mantéi. Cette demande des consommateurs est une alliée pour nous encourager à produire différemment.'

Slow-tourisme ; une tendance accentuée par le Covid-19

Geo.fr – Le 17 août 2021

https://www.geo.fr/voyage/slow-tourisme-une-tendance-accentuee-par-le-covid-19-205737

-  Parmi les principales évolutions du tourisme à l'ère du Covid-19 : l'essor des mobilités douces. Vous connaissiez peut-être le 'flygskam', ce mot suédois intraduisible qui désigne la honte de prendre l'avion, mais connaissez-vous le 'train brag', la fierté de prendre le train ? Ces nouveaux mots montrent l'importance croissante des mobilités douces, alors que le Parlement français a définitivement adopté à la fin du mois de juillet le projet de loi Climat et Résilience, inspiré des travaux de la Convention Citoyenne pour le Climat. Parmi les mesures phares : l'interdiction des vols intérieurs quand il existe une alternative en train de moins de 2h30.

-  A la faveur des restrictions de déplacement, les Français ont redécouvert les city-breaks dans l'Hexagone, avec un regain d'intérêt pour des capitales régionales comme Bordeaux, Toulouse ou encore Marseille. 'Les Français se disent prêts à payer des séjours un peu plus chers pour rester en France, ou en Europe', avance Stéphane Botz. De quoi renforcer la 'relocalisation touristique' constatée par le cabinet KPMG, qui parle de 'voyager moins loin, moins longtemps et moins cher'.

-  Du fait de ce nouveau tourisme ultra-local, 'les hébergements cherchent à répondre à l'immédiateté du besoin, dans un rayon de 100 kilomètres autour des zones urbaines', explique Stéphane Botz. Il semble en effet que les Français optent de plus en plus pour des lieux de villégiature au cœur de la nature, dans des cabanes, des 'tiny houses' ou encore des 'lodges', par exemple. L'on assiste également au 'renouveau de l'hôtellerie de campagne' avec des tendances émergentes comme l'agritourisme, pointe le rapport de KPMG. 'Les gens cherchent à déconnecter et à renouer avec ce qui est essentiel, avec une réalité non-professionnelle', justifie Stéphane Botz, qui précise que la notion de respect de l'environnement est en essor chez tous les modes d'hébergement.

Interdiction à la location des logements avec une forte consommation d’énergie dès 2023

Gouvernement.fr – Le 31 mars 2021

https://www.gouvernement.fr/interdiction-a-la-location-des-logements-avec-une-forte-consommation-d-energie-des-2023

-  Le Gouvernement va interdire à la location les logements dits « passoires énergétiques » à partir de 2023. Et modifie en ce sens le critère de performance énergétique d'un logement.

-  Le seuil maximal de consommation d'énergie finale d'un logement sera fixé à 450 kWh/m2 à compter du 1er janvier 2023 pour la France métropolitaine.

-  Le critère de performance énergétique (DPE), qui établit si un logement est décent, a été modifié en ce sens par un décret paru au Journal officiel le 13 janvier 2021.

-  Autrement dit, à compter du 1er janvier 2023, un logement sera qualifié d'énergétiquement décent lorsque sa consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation, refroidissement...), estimée par le DPE et exprimée en énergie finale par mètre carré et par an, sera inférieure à 450 kWh/m2.

-  Les logements concernés (90 000 au total, dont 70 000 privés) ne pourront alors plus être proposés à la location, passée cette échéance.

-  Le projet de loi Climat et résilience, actuellement en discussion à l'Assemblée nationale, propose d'aller plus loin et d'interdire la location de toutes les passoires thermiques à partir de 2028 (article 41).

-  L’objectif serait triple :

o  Protéger les locataires contre les factures d’énergie trop élevées ;

o  Laisser le temps nécessaire aux propriétaires pour faire des travaux de rénovation des logements qu’ils louent ;

o  Réduire nos émissions à gaz à effet de serre.

Lancement de l’étiquette environnementale

Lanotetouristique.com – Le 6 janvier 2021

https://lanotetouristique.com/lancement-etiquette-environnementale/

-  Cette nouvelle étiquette environnementale, également nommée « affichage environnemental », s’appuie sur un outil de calcul qui permet de délivrer une note d’impact environnemental officielle A B C D ou E en mesurant les différents types d’impacts tels que retenus par l’ADEME, Agence de la Transition Ecologique, tels que le bilan carbone, l’eau, l’énergie, les produits bio/locaux, la gestion des déchets…

-  L’affichage environnemental permet aux consommateurs de comparer divers produits d’une même catégorie. L’étiquette environnementale pour les locations meublées de tourisme va permettre aux consommateurs-voyageurs de bénéficier d’un nouveau critère environnemental lorsqu’ils louent un hébergement touristique pour leurs séjours de loisirs ou d’affaire.

-  A l’instar des autres étiquettes environnementales déjà bien connues des consommateurs (textile, énergie, électro-ménager…) l’ensemble du dispositif de l’étiquette environnementale pour les meublés de tourisme est élaboré sous l’égide de l’Ademe et du Ministère de l’Environnement.

-  En France, plus de 800 000 propriétaires de meublés de tourisme sont concernés par le dispositif de l’étiquette environnementale (gîtes, locations de meublés de tourisme, appartements, villas, résidences de tourisme). L’étiquette environnementale va permettre aux propriétaires de meublés de tourisme d’intégrer une démarche de progrès en valorisant l’impact environnemental de leur hébergement via une communication environnementale positive qui leur permettra de se différencier de la concurrence.

-  Les voyageurs qui privilégient de plus en plus les locations d’hébergements touristiques et qui sont soucieux de l’impact environnemental de leurs séjours vont pouvoir choisir leurs meublés de tourisme via un indicateur facilement compréhensible avec la notation de A à E qui sera visible via différentes plateformes de réservation touristiques engagées dans le tourisme durable et sera affiché sur les différents supports de communication des hébergements.

-  « En 2019, 73 % des voyageurs internationaux ont l’intention de séjourner au moins une fois dans un hébergement éco-responsable » selon l’étude de la plateforme de réservation d’hébergements touristiques Booking .com.

Avec l’étiquette environnementale et la note d’impact entre A, B, C, D et E les voyageurs vont bénéficier d’un indicateur fiable et pourront ainsi :

o  Choisir via les plateformes de réservation publiques et privées une location de vacances engagée dans une démarche environnementale

o  Visualiser, via l’étiquette environnementale des meublés de tourisme, les actions engagées

o  Réserver un meublé de tourisme qui correspond à leurs valeurs

o  Participer activement au travers de son choix de consommation de séjour à la réduction de l’impact environnemental des activités et des hébergements touristiques

Comment partir en voyage sans passer par AirBnB ou Booking ?

Start.lesechos.fr – Le 11 mai 2021

https://start.lesechos.fr/au-quotidien/voyage-expatriation/comment-partir-en-voyage-sans-passer-par-airbnb-ou-booking-1314125

[…]Pour beaucoup, ils auront le réflexe Airbnb, Booking et consorts. D'autres préféreront utiliser des sites de logements partagés alternatifs. Qu'ils proposent un voyage écoresponsable, thématique ou totalement incongru, ces sites gagnent à être connus.

-  VAOVERT :

https://www.vaovert.fr/

Née en 2018, cette plateforme d'hébergements met en relation des voyageurs soucieux de leur empreinte environnementale et des hôtes « écoresponsables ». La recherche de logements est tout ce qu'il y a de plus classique : une barre de recherche, agrémentée d'une carte interactive et d'un mini-calendrier. Pas besoin de s'inscrire pour consulter les résultats, seulement si vous décidez de réserver sur le site. Différence avec Airbnb : chaque logement est noté de 1 à 3 selon son niveau d'écoresponsabilité et la commission est presque deux fois moins élevée. Le site rassemble aujourd'hui 1.200 logements, mais dit être en pleine croissance : + 20 % d'activité en 2020 malgré les confinements par rapport à l'année précédente. Pour encourager le tourisme de proximité, le périmètre de l'offre est limité à la France métropolitaine.

-  We Go GreenR :

https://www.wegogreenr.com/

Si vous n'avez toujours pas trouvé, rendez-vous sur We Go GreenR. Même ambition d'un tourisme vert et local, authentique et responsable, la plateforme lancée il y a un an à peine a sélectionné, sur une grille d'évaluation maison baptisée le « Greenscore » (une note de 1 à 5), 1.100 hébergements dits écoresponsables. Mais, la start-up prévoit un doublement (ou presque) de son offre d'ici la fin mai 2021 et les demandes de réservations ont été multipliées par six depuis les dernières annonces gouvernementales. Le périmètre couvre aussi la France, mais le site est en cours de traduction en anglais, espagnol et néerlandais « pour que nos voisins frontaliers puissent trouver une alternative responsable lorsqu'ils se rendent en France », explique la jeune pousse. Et, au final, est-ce que l'écoresponsabilité fait monter la facture ? « A zone géographique et niveau de confort équivalent les prix sont les mêmes que sur Airbnb et Booking », répond la start-up.

-  GreenGo :

https://www.greengo.voyage/

Sur le même modèle et pour multiplier vos chances de trouver un endroit « vert » où dormir, vous pouvez également visiter le site baptisé GreenGo. Lancée en février dernier, l'offre est encore limitée à 500 logements, répartis chez plus de 200 hôtes en France. Mais, la start-up est elle aussi en expansion puisqu'en à peine trois mois, leur catalogue a quadruplé. Le fonctionnement est similaire : les hôtes et leurs hébergements sont évalués par un score environnemental. C'est ce que les quatre fondateurs ont appelé le label « AFER » pour authenticité, français, équitable et responsable. Le tout pour un « juste prix », revendique GreenGo qui travaille notamment avec des agriculteurs.

NB : non, vous ne venez pas de lire trois fois le même paragraphe, si ces trois start-up ont adopté le même modèle, leur singularité réside dans leur méthode d'évaluation. Notre conseil est de tester les trois à chaque fois (au moins pour l'instant) car l'offre reste quand même limitée…

ADEME

Vous pouvez télécharger ce guide complet proposé par l’ADEME, si vous voulez aller plus loin : « Hébergeurs touristiques : quelles actions mettre en place pour un tourisme durable »

https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiGppyR78vzAhVMQBoKHRXUC58QFnoECAoQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.ademe.fr%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Fassets%2Fdocuments%2Fguide_bretagne_hebergeurs_2021.pdf&usg=AOvVaw1s3OJE3cbgb0WADkqf2gDT

Conclusion :

Le voyage au sens large a commencé sa mue.

Le besoin de partir à la découverte de nouveaux paysages ou d’autres cultures se fera davantage dans un environnement géographique proche et de manière plus douce.

Il passera par des moyens de transport plus respectueux de l’environnement. Le site de la SNCF propose maintenant un éco comparateur https://www.oui.sncf/train/comparateurco2 entre moyens de transports, l’ADEME et d’autres structures ont mis en ligne un site Internet permettant de calculer rapidement et de manière simple notre empreinte carbone https://nosgestesclimat.fr/, des organismes permettent pour les propriétaires de meublés touristiques d’évaluer leur impact environnemental et de les accompagner dans leur transition.

De nouveaux sites de location d’hébergements touristiques, cités plus haut, vous accompagnent aussi en ce sens et le gouvernement obligera les propriétaires par des textes de loi à prouver que leur hébergement respecte les critères demandés dans des échéances proches.

La transition environnementale est en route et des outils sont mis à votre disposition : si vous ne vous êtes pas encore lancés, c’est le moment !

L'actu de Septembre 2021 : Restés au pays, les touristes français ont sauvé la saison estivale

Le Monde – Le 1er septembre 2021

-  Près de six Français sur dix sont partis en week-end ou en vacances en juillet-août, avec un allongement de la durée de séjour. Ce taux de départ, en hausse de six points par rapport à 2020, selon ADN Tourisme, la fédération nationale des institutionnels du tourisme, s’est concentré sur la France à 89 %, un chiffre presque équivalent à 2020, lorsque se rendre à l’étranger semblait particulièrement risqué.

-  Cette francophilie estivale devrait contribuer à une fréquentation touristique dans les mêmes eaux que celle du cœur de l’été 2019. Pas de quoi compenser les fermetures du début d’année, soulignent aussitôt les hébergeurs, dont le bilan estival ne pourra être dressé qu’à l’issue d’un mois de septembre qui se présente bien.

-  Dix-huit mois de crises ont un peu changé le touriste français, plus attentif à son corps et à son environnement. Pas au point, toutefois, de lui faire perdre l’envie de soleil. Plus que la situation sanitaire, c’est le ciel qui a servi de boussole aux vacanciers en cet été maussade. De retour au travail, ceux ayant cédé à la mode de Bretagne promettent qu’on ne les y reprendra plus et ceux qui ont aperçu le soleil auraient presque le bronzage honteux.

-  A la rentrée, les professionnels du tourisme sont comme leurs clients : ils parlent de la météo. La Bretagne et la Normandie, seuls territoires en retrait par rapport à l’été 2020, blâment la grisaille. « Avec la situation sanitaire, beaucoup de gens se sont mis dans un mode “dernière minute”, et, dans ce cas-là, vous ajustez en fonction de la météo », constate Michael Dodds, à la tête du comité régional du tourisme (CRT) de Normandie.

-  « Beaucoup de gens ont quitté un temps incertain pour aller vers le beau, ils se sont déplacés entre les régions, observe Christian Mantei, président de l’organe de promotion Atout France. Ce mode de découverte est une tendance qui se confirme. » Au cœur de l’été, les hébergeurs des territoires où le mercure restait bloqué ont vu les réservations s’arrêter. Le Sud-Est a soudain débordé, malgré la flambée du variant Delta.

-  « La tendance est à des vacances de plus en plus actives, constate Jean Pinard, directeur du CRT d’Occitanie, où les flux ont augmenté de 11 % par rapport à 2019. La notion de santé et de bien-être est de plus en plus prégnante, on ne vient pas uniquement pour se reposer. » Les territoires ruraux dotés de rivières, de fleuves, de forêts ou de sentiers emblématiques en profitent pleinement, tandis que les activités couvertes ou à forte densité ont continué de pâtir du contexte pandémique.

-  Ce panorama ne fait pas oublier la situation critique que connaissent Lourdes (Hautes-Pyrénées), la montagne et surtout l’Ile-de-France (le Grand Paris aura attiré moitié moins de touristes entre juin et août qu’il y a deux ans). La capitale et sa région pesant un quart des 180 milliards d’euros de recettes touristiques françaises en 2019, la consommation touristique globale ne reviendra pas de sitôt au niveau prépandémique.

Jean VIARD : « Le tourisme va entrer dans une nouvelle époque »

Ouest-France – Le 6 septembre 2021

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-jean-viard-le-tourisme-va-entrer-dans-une-nouvelle-epoque-0ab6a4c4-0e25-11ec-8af2-d250ac520fa1

Presse Océan : Des milliards de personnes confinées, des avions cloués au sol… Quels vont être les impacts de la pandémie sur le tourisme ?

Jean Viard : « Ce que vit l’humanité est énorme. C’est le début d’une nouvelle époque, une vague de changement culturel gigantesque : quelle sera sa puissance ? Pour le tourisme, c’est une année zéro, après 300 ans de développement constant. »

Quels seront les changements les plus profonds ?

« Nous étions le nez dans le guidon. Les boussoles de l’industrie du tourisme étaient les progressions de l’affluence, du chiffre d’affaires et de la marge. Avec cette pandémie, la nature et l’homme se sont affrontés. C’est un détonateur écologique. Le climat évolue : l’homme comprend qu’il a blessé son cadre de vie naturel. Nous nous interrogeons : quel est le sens de notre existence ? La qualité de vie prend le pas sur le « combien gagnes-tu ? ». Des pratiques de transhumance s’accélèrent. Avec les confinements et le télétravail, on voit des gens déménager. Ils seraient ainsi 2 millions de Français. Et où vont-ils ? Dans les endroits qui leur plaisent : le plus souvent sur leurs lieux de vacances. »

Les grands voyages, à l’autre bout du monde, c’est fini ?

« Nous l’avons vu cet été, les gens sont allés en vacances près de chez eux. Ils ont hésité à partir à l’étranger. Il y a eu des blocages : « Comment comprendre ce que me dira le médecin de langue étrangère si j’attrape le virus durant mon voyage ? » Nous nous sommes aussi rendu compte que nous pouvions passer d’excellentes vacances en France. Il n’est pas impératif d’aller très loin pour être dépaysé et se reposer. Le phénomène des résidences secondaires va s’accélérer. La nature progresse. Le local va prendre de l’importance. »

Le bonheur des vacances est dans le « près » ?

« Le voyage va rester parce qu’il réunifie l’humanité. C’est un moteur de transformation sociale : la mobilité fait le brassage. Nous avons le sentiment d’un commun à travers la diversité des cultures. Avec l’accélération du tourisme depuis cinquante ans, nous avons même pu nous construire des projets de vie de voyages. Nous partons dès l’enfance et jusqu’à 80 ans. Des personnes peuvent faire 200 voyages dans leur vie. La démocratisation des voyages et des vacances n’est pas terminée. »

Conséquence de la démocratisation des voyages : des lieux étouffent…

« Il y avait 60 millions de touristes internationaux en 1968, 1,5 milliard en 2019. Les couches sociales moyennes sont entrées dans les pratiques touristiques avec une accélération sur le dernier demi-siècle. Il faut réguler la fréquentation sur les lieux de l’hyper-désir. À Venise, par exemple, je doute que les habitants avaient envie de voir revenir les grands paquebots dans la lagune. »

Comment réguler les flux touristiques ?

« Il y a des endroits mal gérés, où la pression doit diminuer. Avec le numérique, nous pouvons gérer les flux dans le temps en étalant les possibilités de réservation des billets. Nous pouvons aussi jouer sur les capacités d’hébergement. Il faut réguler Air BnB. Il y a une phase de transition technologique, avec des accélérations. Nous pouvons cadrer ces pratiques avec des valeurs plus écologiques. »

https://www.ouest-france.fr/economie/tourisme-les-voyageurs-locaux-ont-sauve-la-saison-en-europe-7409981

Nous vous donnons RDV le 15 octobre prochain pour les prochaines actualités liées aux meublés touristiques.

L'actu d'août 2021 : l’arrivée du Pass sanitaire bouleverse-t-elle le tourisme ?

Le gouvernement est passé à l’étape supérieure pour tenter d’endiguer la progression du variant Delta et en terminer avec le COVID. Le Pass sanitaire est désormais obligatoire pour accéder à la quasi-totalité des infrastructures touristiques. Devez-vous le demander à l’arrivée de vos locataires ? Le bilan de fréquentation touristique à mi-saison estivale a-t-il été impacté par ces annonces ?


Pass sanitaire : ce qui va changer dans les locations de vacances, gîtes et chambres d’hôtes

France 3 Régions – Le 9 août 2021

  • « Conformément au décret d'application de la loi du 5 août 2021, le pass sanitaire est exigé dès le premier client dans toutes les locations qui proposent le petit-déjeuner ou une table d'hôtes. »
  • « Où le Pass Sanitaire est-il exigé ? De la même façon, il est obligatoire dans toutes les locations qui proposent des activités ou des espaces communs : salon, cuisine, piscine, spa, etc. Sont donc concernés les hôtels disposant d'un espace de restauration, les pensions de famille, les résidences de tourisme, les gîtes de groupe, les campings, les chambres d'hôtes et les gîtes avec équipements communs.»
  • « Où le Pass Sanitaire ne sera-t-il pas obligatoire ? Au final, seuls les gîtes individuels ne proposant que l'hébergement échappe à l'obligation du pass sanitaire. Ce type de location est d'ailleurs particulièrement prisé depuis le début de la crise sanitaire. L'été dernier, les vacanciers ont fait ce choix pour garantir leur indépendance et éviter les contacts. Une pratique qui se confirme cette année et qui devrait encore s'ancrer davantage, avec la mise en place de ce pass sanitaire. »
  • « Comment annuler son séjour en l’absence de Pass Sanitaire ? Vous avez réservé un emplacement dans un camping ou une chambre d'hôtel et vous n'êtes pas vacciné ou du moins pas complètement ? L'absence de pass sanitaire n'est pas un motif d'annulation. Comme le rappelle le réseau de locations Gîtes de France, 'le projet de loi étant connu de tous depuis début juillet, en cas d'annulation d'un séjour en raison de l'absence de pass sanitaire, ce sont les conditions générales de vente qui s'appliquent'.
  • « Qui contrôle quoi ? La vérification de ce passeport vaccinal exige une organisation très exigeante pour les établissements. Les responsables des hôtels, campings, chambres et tables d'hôtes et autres résidences de tourisme doivent habiliter nommément les personnes autorisées à contrôler les justificatifs. Ainsi, un registre doit être mis en place qui détaille les personnes habilitées, la date de cette habilitation, les jours et horaires de ces contrôles. »

Tourisme : le bilan du mois de juillet est « plutôt positif », selon ADN Tourisme

France Info – Le 1er août 2021

  • « Le bilan touristique du mois de juillet est 'plutôt positif', a indiqué dimanche 1er août sur franceinfo Christian Mourisard, président d'ADN Tourisme. Cette fédération regroupe Offices de tourisme de France, Tourisme & territoires, et Destination régions. 'Je suis optimiste pour le mois d'août, si nous continuons la vaccination', poursuit le président d'ADN Tourisme. »
  • « À ce stade, 'on ne peut pas dire' que la saison touristique est 'mauvaise', ajoute Christian Mourisard. Il a souligné que 'les plus forts taux d'occupation d'hébergement, on les retrouve dans les gîtes et dans les hébergements de plein air' comme 'les campings'. Selon lui, 'il y a une volonté de séjourner à la campagne, en basse montagne ou en montagne' et le 'désir de partir' des Français 'l'a emporté largement sur la crainte'. »
  • 'L'absence remarquée de la clientèle internationale' fait du tourisme urbain 'le grand perdant' de la saison estivale, selon le président d'ADN Tourisme. Cette absence se fait d'autant plus ressentir 'à Paris'. 'Il y a un mot totalement rédhibitoire dans le monde du tourisme : c'est le risque', analyse-t-il. Au vu de 'la situation sanitaire' en France, il 'ne voit pas des gens prendre un quelconque risque pour essayer de passer des vacances de rêve'.

Les hôtes du Var sont ceux qui ont le plus bénéficié de la reprise du tourisme, selon AirBnB

Ouest France - Le 10 août 2021

  • « Selon une étude réalisée par Airbnb, le Var est le département qui a le plus bénéficié de la reprise de l’activité touristique, rapporte Var-Matin, lundi 9 août. Dans le Var, ces propriétaires d’appartements ou de maisons ont ainsi perçu pas moins de 4 millions d’euros. Ils sont « suivis par les hôtes du Vaucluse (2,5 millions d’euros), des Pyrénées-Atlantiques (2,3 millions), de la Charente-Maritime (1,8 million d’euros) et de la Gironde (1,6 million), entre autres », a indiqué Airbnb dans un communiqué. L’entreprise américaine a également révélé que les hôtes français avaient gagné en moyenne 1 200 € l’été dernier. »
  • « Si la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur était l’une des destinations les plus prisées par les 37 millions de Français qui avaient prévu de partir de vacances, cela devrait changer pour cette seconde partie d’été. « Les zones rurales et de montagne sont en vogue, avec le Doubs, en Bourgogne Franche Comté, désigné comme la première destination montante », a ajouté Airbnb. »

Le Pass sanitaire est donc entré en vigueur au début de ce mois d’août. Les hébergeurs proposant une location touristique sans petit-déjeuner, table d’hôte ou sans espace commun destiné à plusieurs voyageurs ne sont donc pas soumis au contrôle de ce Pass.

L’envie de voyager, toujours à l’écart des grandes villes, prédomine. Le littoral, la campagne et la moyenne montagne sont toujours plébiscités.
L'actu de juillet 2021 : Le Pass sanitaire obligatoire va-t-il boulverser la saison touristique ?

L’annonce d’Emmanuel Macron va-t-elle venir bouleverser une saison estivale touristique pourtant très bien partie ? 

Le gouvernement impose le pass sanitaire dès le 21 juillet pour l'accès aux lieux de culture et de loisirs, puis à partir du 1er août aux cafés, restaurants, centres commerciaux et à tous les transports proposant des trajets longs. 

Même si ces mesures ne concernent pas les meublés touristiques, l'impossibilité de prendre les transports permettant de les rejoindre et celle d'accéder aux infrastructures présentes sur leurs lieux de vacances pourraient-elles décourager certains Français de partir ?


Vacances d’été 2021 : 52% des Français réservent via AirBnB et autres Booking

L’Echo Touristique – Le 7 juillet 2021

  • « Une enquête de l’Observatoire Cetelem décrypte comment les Français organisent leurs vacances cet été en termes de préparation, de budget et de destinations. Une saison qui reste marquée par la menace du variant Delta et l’avancée de la vaccination. »
  • « Premier enseignement, les Français qui souhaitent partir en vacances envisagent majoritairement de passer par des plateformes de location en ligne type Airbnb et Booking (52%). Cette tendance est encore plus marquée parmi les franciliens (59%). »
  • « Quid du pays de destination ? La plupart des Français « songent à une destination au sein du territoire national (82%) », détaille l’étude. Toutefois, 3 Français sur 10 pensent voyager ailleurs en Europe. Les pays situés en dehors du Vieux Continent ne drainent que 18% des suffrages. Sans surprise, au regard de ces choix, les vacanciers prévoient le plus souvent de faire le trajet en voiture (82%) »
  • « Naturellement plébiscitée des familles, la mer séduit la plus grande majorité des vacanciers français : 83% pensent passer au moins un moment en milieu balnéaire durant leurs congés. Suit la campagne (68%), tandis que la montagne est envisagée par un vacancier sur deux (50%). Au chapitre de l’hébergement, la location entre particuliers rencontre un succès certain (45%), notamment chez les moins de 35 ans (65% d’entre eux). »

Le Covid-19 fait pleurer les campings mais sourire les gîtes

Centre-Presse – Le 12 juillet 2021

  • « La pandémie redistribue les habitudes d'hébergements touristiques. Les emplacements des campings sont désertés au profit des locations en dur, synonymes de distanciation volontaire. »
  • « Exténués par les restrictions sanitaires et les privations de liberté liées aux confinements, les Français veulent des vacances sans contrainte. Sans masque et loin de la foule pour échapper aux règles sanitaires. Et surtout aux sanitaires en commun ! Une distanciation sociale volontaire, en somme, qui explique une impressionnante désaffection des campings au profit des locations en dur, dans les gîtes et chambres d'hôtes. »
  • « Même dans des gros campings comme le Futuriste, à Saint-Georges-lès-Baillargeaux, c'est la douche froide : dix emplacements réservés sur 123 disponibles. « Les gens réservent à la dernière minute, je n'ai pas de projection, indique la gérante, Valérie Terny. Les vacances scolaires démarrent à peine mais les étrangers sortent difficilement de chez eux. »
  • « La situation des campings tranche avec celle des gîtes, chambres et maisons d'hôtes. Tous les professionnels et propriétaires contactés font preuve d'un grand optimiste pour cet été 2021. « Pour le mois de juillet, ça se remplit bien, confirme Marie-José Lebas, à Montamisé. Il y a des demandes, ça n'arrête pas! » Même constat au Manoir de la Blonnerie, à Vellèches, pour Marie-France Pasquinet : « Pour les réservations, ça va. On sent que les gens ont envie de partir en vacances, ils en ont ras le bol. Ils veulent de l'espace, de la verdure et pas trop de monde. Au gîte de Marigny Narbonne, à Ingrandes-sur-Vienne, Damien Nivert n'a eu aucun mal à remplir ses réservations : « C'est plein pour le mois d'août. » « Habituellement, le département de la Vienne n'est pas considéré comme très sexy par les touristes. Mais cette année, c'est très recherché, s'étonne Bénédicte Butruille, propriétaire d'une résidence de tourisme aux Petites Minardières, à Senillé-Saint-Sauveur. Ils ne veulent que la campagne, pas de masque et pas de normes sanitaires ! »

Emmanuel Macron : ces annonces du 12 juillet qui concernent le tourisme

L’Echo Touristique – Le 12 juillet 2021

  • « L’Etat d’urgence sanitaire est déclaré dès mardi 13 juillet pour la Martinique et La Réunion. Dans ces deux territoires d’outre-mer, un couvre-feu sera instauré. Deux raisons principales sont invoquées : un niveau de vaccination « très insuffisant » et « des hôpitaux sous forte pression ».
  • « Le président de la République a aussi prévenu : la démarche générale sera de faire porter les restrictions sur les non-vaccinés. Dès cette semaine, les contrôles aux frontières seront « encore » renforcés pour les personnes revenant de pays à risques, avec un isolement contraint pour les voyageurs non vaccinés. »
  • « Le pass sanitaire sera étendu aux lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes de plus de 12 ans, à partir du 21 juillet. Sont compris dans ce périmètre les parcs d’attractions – en général hostiles à cette mesure -, les spectacles, les festivals. Il faudra donc avoir été vacciné, présenter un test négatif récent ou test prouvant un rétablissement du Covid 19, et en faire la preuve via l’application TousAntiCovid ou un document papier. »
  • « À compter du mois d’août, le pass sanitaire sera élargi aux cafés, restaurants, centres commerciaux, hôpitaux, maisons de retraite, établissements médico-sociaux, ainsi qu’aux voyages en avions, trains et cars pour les trajets de longue distance. « Seuls les vaccinés et les personnes testées négatives pourront accéder à ces lieux, qu’ils soient d’ailleurs clients, usagers ou salariés. » 
  • « Cet automne, les tests PCR deviendront payants, sauf prescription médicale. L’objectif, là encore, est d’encourager la vaccination plutôt que la multiplication des tests. »

Voyages Outre-mer : trois questions qui se posent après les annonces d‘Emmanuel Macron

France Tv Info – Le 13 juillet 2021

Faudra-t-il un pass sanitaire pour voyager depuis et vers les outre-mer ?

  • « De fait, le pass sanitaire est déjà en vigueur pour voyager depuis et vers les Outre-mer. Pour embarquer, le voyageur droit présenter un test négatif au coronavirus ou pouvoir prouver qu’il a un schéma vaccinal complet. »
  • « Ce qui est déjà en place est même plus contraignant que les mesures annoncées par Emmanuel Macron hier. Pour voyager depuis ou vers les Outre-mer, même avec schéma vaccinal complet, les voyageurs doivent présenter un test PCR négatif. »

Les habitants des collectivités d’Outre-mer risquent-ils d’être privés du précieux sésame ?

  • « Les collectivités d’Outre-mer, notamment la Nouvelle-Calédonie ou la Polynésie, ont leur propre système de vaccination. L’enjeu est de savoir si le certificat de vaccination délivré par les autorités de ces collectivités sera compatible avec les applications utilisées ailleurs en France. Si non, une personne, même totalement vaccinée, ne pourra pas bénéficier du pass sanitaire. »
  • « Nos confrères de Nouvelle-Calédonie la 1ère avaient révélé début mai que la preuve de vaccination fournie aux Calédoniens ne répondait pour l’instant pas aux critères en vigueur dans l'Hexagone. »

Pass sanitaire : les professionnels du tourisme appellent à des aménagements voire à un report début septembre

Les Echos – Le 13 juillet 2021

  • « L'annonce de la mise en oeuvre du pass sanitaire à compter du 21 juillet ou début août a pris à froid les professionnels de la filière du tourisme et des loisirs. Au-delà de la spécificité des métiers - villages de vacances ; campings ; parcs de loisirs… -, les responsables d'organisation patronale et chefs d'entreprise en pointent les difficultés voire les dénoncent, sans pour autant faire fi de l'enjeu sanitaire. »
  • « Nous nous heurtons à des gens qui n'ont aucune connaissance du terrain », tonne notamment le président du syndicat des parcs de loisirs Snelac, Arnaud Bennet - par ailleurs gérant-fondateur du parc Le Pal dans l'Allier -, avant d'ajouter : « On recommençait à retrouver un peu de solidité financière après des mois d'arrêt. Là, c'est la mort assurée. On va perdre de 50 % à 60 % de fréquentation ». Les gros opérateurs du secteur - Disneyland Paris, Compagnie des Alpes (Parc Astérix, Futuroscope, Walibi Rhône-Alpes…), Puy du Fou - assurent néanmoins de leur capacité à être prêts à temps. »
  • « Pour autant, bien des acteurs de la filière tourisme soulignent tout à la fois le manque de temps pour se préparer à un dispositif qui les prend de court, et les difficultés qu'il engendre. »
  • « Du côté des parcs de loisirs, on s'inquiète notamment de la lourdeur à gérer avec, entre autres, des flux de visiteurs arrivant souvent en grand nombre en matinée, tandis que les exploitants de clubs de vacances ou de campings mettent en exergue le casse-tête de devoir, sur le papier, contrôler plusieurs fois par jour des clients entre restaurant, piscine, et moments d'animation, entre autres. »
  • « Ce n'est pas gérable. Il faudrait pouvoir contrôler au début du séjour », observe notamment, à ce propos, le délégué général de l'union des opérateurs du tourisme social et solidaire Unat, Simon Thirot. « On a déjà eu une « saison blanche » pour le ski, on ne peut pas se permettre de gâcher l'été », rappelle, pour sa part, un exploitant de villages de vacances sous couvert d'anonymat, compte tenu des discussions en cours avec les pouvoirs publics. »
  • « Par ailleurs, le caractère familial de la clientèle est rappelé par les professionnels d'où la question lancinante de la vaccination des enfants de douze ans au moins ou des tests. Le délégué général de l'Unat s'interroge aussi, au nom de ses adhérents, sur le contrôle s'agissant des colonies de vacances et des personnes en situation de handicap. »
  • « Outre le public, la filière s'alarme de la complexité de la mise en œuvre du pass sanitaire en matière de ressources humaines, d'autant que les opérateurs font appel à de jeunes saisonniers, loin d'être vaccinés en l'espèce. Faute de vaccination, les exploitants seraient de facto amenés à vérifier des tests PCR deux à trois fois par semaine… »
  • « En conséquence, ils redoutent une déperdition de personnels, alors que « le secteur du tourisme est en tension complète ». A l'instar du président du Snelac, ils rappellent aussi que de « nombreux établissements se situent en zones rurales, loin des centres de vaccination ou de tests »… 
  • « Au bout du compte, les professionnels plaident pour des « aménagements » voire un report du dispositif de pass sanitaire début septembre tout comme les organisations patronales de l'hôtellerie-restauration. « Nous demandons qu'un équilibre soit trouvé entre le sauvetage des vacances d'été et une lutte contre le virus. Des aménagements donc », déclare notamment le président de la Fédération nationale de l'hôtellerie de plein air, Nicolas Dayot. »
  • « Nous sommes tous dans la logique d'une accélération de la vaccination. Nous pouvons faire le pass sanitaire pour le 1er septembre. Nous avons prouvé l'an dernier que nos parcs ne sont pas des clusters », observe son homologue du Snelac. Arnaud Bennet s'étonne aussi qu'« on veuille imposer la vaccination aux parcs de loisirs alors qu'on laisse au personnel soignant jusqu'au 15 septembre pour se faire vacciner »… Déjà évoquée, la « souplesse » des pouvoirs publics s'impose manifestement. »

Les nouvelles mesures prises par le gouvernement étaient pressenties, mais l'obligation du pass sanitaire et la soudaineté des dates imposées a pris de court tous les acteurs du tourisme, tout comme les citoyens Français. 

Les meublés touristiques pourraient, malgré toutes ces annonces, tirer leur épingle du jeu parmi tous les types d'hébergements. L'accès aux logements sans contrôle du pass sanitaire et la possibilité de profiter de la nature et des loisirs de plein air autour des meublés pourraient être des arguments déterminants.

L'actu de juin 2021 : Doit-on repartir dans un tourisme 'd'avant-COVID' ?

Depuis plus d’un an, le secteur du tourisme est dépendant de l’évolution du nombre de contaminations et d’hospitalisations dues au Covid-19 : si les chiffres sont mauvais, les français ne partent pas. À contrario, si la situation sanitaire s'améliore, les restrictions gouvernementales sont peu à peu levées et les réservations décollent. Nous sommes actuellement dans cette dynamique positive et l’été s’annonce encore plus prometteur que celui de l’année dernière. En effet, en plus des français voyageant dans l'Hexagone s'ajouteront les premiers touristes étrangers autorisés à venir dans notre pays. 

Un nouvel enjeu politique se dessine alors : doit-on repartir ou non dans un tourisme de masse pratiqué avant le Covid-19 ?



Google Travel : connaître les conditions de voyage entre zones géographiques

Le géant américain met à disposition un nouveau service nommé « Google Travel » permettant de savoir en temps réel les règles pour se déplacer entre territoires. Le voyageur doit indiquer son lieu de départ et de destination. La plateforme lui indique alors si ce trajet est possible et dans quelles conditions : test à présenter au départ et/ou à l’arrivée, vaccin obligatoire, voyage non autorisé, … 

Vous pourrez ainsi renseigner vos locataires étrangers sur les possibilités de venir chez vous.

Pour essayer, cliquez ici.


Tourisme : où pourra-t-on voyager à partir du 9 juin ?

Rtl.fr Le 8 juin 2021

  • « Pourra-t-on vraiment voyager à l’étranger à partir de demain comme l’a annoncé le gouvernement ? Dès demain le monde nous appartient à nouveau, un peu. En effet, ce mardi 9 juin, ce sera une nouvelle étape du déconfinement puisque ce sera la fin des motifs impérieux pour voyager hors de l’Europe. »
  • Pour savoir où se rendre, le gouvernement a publié une carte où le monde est divisé en trois couleurs :
    •  Les pays en vert où les vaccinés pourront voyager sans contrainte, les non-vaccinés sur présentation d'un test PCR négatif de moins 72 heures au retour.
    • Les pays en orange où les vaccinés pourront voyager sur présentation d'un test PCR négatif de 72 heures, les non-vaccinés pour un motif impérieux uniquement.
    • Enfin les pays en rouge où les vaccinés ne pourront voyager que pour un motif impérieux, en aucun cas pour des motivations touristiques. Le gouvernement déconseille tout voyage de loisirs vers ces pays.
  • En regardant ce planisphère touristique, on s’aperçoit déjà que la majorité des pays sont en orange et qu’il y a donc des contraintes même pour les vaccinés. Concernant les pays en vert ça prête à confusion puisque à partir du 9 juin, on pourra y voyager, mais pas forcément s’y rendre, bienvenue en absurdie.
  • Il n'y a d'ailleurs pas forcément de réciprocité sur l'accueil des touristes. Par exemple, la France a placé le Japon et l’Australie en vert donc d’accord pour que nos touristes y aillent mais ni le Japon et ni l’Australie n’autorisent de touristes sur son territoire. Sur son site l’ambassade du Japon ne délivre plus de visas et le site de l’ambassade d’Australie précise que ses frontières extérieures sont fermées jusqu’à nouvel ordre.
  • D'autres misent sur le tourisme vaccinal. C’est le cas de la Russie dont certains tour operators propose une formule, 'place rouge-sputnik V' ou Cuba qui a fait des spots tv avec un slogan incitatif, 'une plage, un mojito , un vaccin '. Mais ce ne sont pas des vaccins reconnus en Europe donc pas de QR code pour le pass sanitaire.

Tourisme : la grande opération séduction

TF1 – Le 27 mai 2021




Tourisme en Gironde : « Nous nous attendons à battre des recors de fréquentation cet été »

20 minutes.fr  Bordeaux – Le 8 juin 2021

  • Des voyants qui virent tous au vert. A la faveur des mesures de déconfinement, de la situation sanitaire qui reste sous surveillance, mais semble s’améliorer, et d’une météo enfin clémente, les professionnels du tourisme en Gironde retrouvent peu à peu le sourire.
  • « La saison se présente bien, nous assure-t-on au camping Le Ranch, à Naujac-sur-mer. On a beaucoup de réservations de dernière minute, et cela monte progressivement depuis le déconfinement. Le public était dans l’attente de l’évolution de la situation sanitaire, et du temps aussi, mais là c’est parti. »
  • « Les prévisions pour le mois de juin et pour cet été sont au top, confirme Nicolas Jabaudon, directeur de l’office de tourisme Médoc Atlantique. A tel point que l’on s’attend à battre nos records de fréquentation de 2019 – qui était une année record - malgré l’absence de quelques nationalités étrangères. Sur une année normale, nous avons une proportion de 65 % de Français, cette année cela devrait être 80 %. On sent cependant que les Allemands commencent à revenir. »
  • « ll y avait déjà eu une fréquentation importante durant les week-ends de mai, rappelle pour sa part la présidente de Gironde Tourisme, Pascale Got. Cela se confirme dans les réservations du mois de juillet, qui sont conséquentes puisque VVF annonce sur le littoral 75 % de réservations. Il y a un engouement pour le littoral et les grands espaces de découverte. » Pascale Got note aussi « qu’il pourrait y avoir un panier de dépenses supérieur à l’année dernière. Les gens ont envie de se faire plaisir et semblent avoir envie de dépenser durant leurs vacances. »
  • « Bordeaux Métropole se projette déjà vers l’automne : Du côté de Bordeaux, on est aussi optimiste, même si ce n’est pas le même engouement que pour le littoral. « C’est une reprise douce pour le moment, il nous manque de la clientèle, observe Olivier Occelli, directeur général de l’office de tourisme de Bordeaux Métropole. Mais nous avons des perspectives plutôt bonnes sur juillet et août. On aura beaucoup de dernière minute je pense, et on fonde de bons espoirs sur un début de retour de la clientèle étrangère. »
  • « Mais Olivier Occelli se projette déjà sur l’après. « Un point clé pour nous, ce sera l’automne, car le tourisme d’affaire a une part aussi importante que le tourisme d’agrément. Si tout redémarre correctement, on a des perspectives pour septembre assez fortes, avec déjà des réservations. Pour renouer avec la majeure partie de notre clientèle, cela se fera en 2022, avec un retour à la normale espéré en 2023. » Tout cela à condition bien entendu, qu’une nouvelle vague épidémique ne vienne pas casser ce scénario. »

Un autre tourisme est-il possible ? De la petite station des Alpes jusqu’en Thaïlande, la pandémie de Covid-19 a servi d’électro-choc

Le Monde – Le 1er juin 2021

  • Key West, station balnéaire de Floride, pointe méridionale des Etats-Unis, n’a rien, a priori, contre le tourisme. En 2019, 1,2 million de croisiéristes ont débarqué dans cette ville de 25 000 habitants. C’est pour eux qu’elle limite la place des voitures en centre-ville, ripoline ses maisons caribéennes, entretient l’ancienne demeure d’Ernest Hemingway, tolère les artistes de rue sur les quais à l’heure du coucher de soleil. C’est grâce à eux qu’elle connaît l’un des taux de chômage les plus bas des Etats-Unis. 
  • Mais quand les touristes ont cessé de venir, au printemps 2020, des habitants de Key West ont réagi de manière contre-intuitive : ils ont réclamé un référendum sur l’avenir de la croisière. En novembre 2020, plus de 60 % des votants ont répondu « oui » à la limitation du nombre de croisiéristes quotidien, à l’interdiction des géants des mers – plus de 1 300 personnes à bord – et à la priorisation des navires les moins polluants.
  • Les motivations étaient avant tout environnementales : l’arrivée des gros bateaux de croisière abîme la barrière de corail, l’un des principaux attraits de l’archipel des Keys. Mais l’économie fut au cœur de la campagne : après un an sans croisières, interdites aux Etats-Unis en raison de l’épidémie de Covid-19, les résultats des principaux acteurs touristiques demeuraient très satisfaisants. L’apocalypse promise par l’industrie de la croisière à la moindre tentative de freinage n’avait pas eu lieu.
  • C’est l’une des conséquences d’un tourisme mis sur pause : de la petite station des Alpes à l’un des pays les plus visités du monde, la Thaïlande, plusieurs territoires en ont profité pour revoir leur politique de développement touristique. Comme si le Covid-19 avait servi d’électrochoc et d’encouragement à agir sur un phénomène largement pensé comme incontrôlable ; quand il était pensé.
  • « En l’absence de touristes, le quotidien des opérateurs publics et privés du tourisme a aussi radicalement changé. Les premiers ont eu le temps de la réflexion, puisque la pandémie empêchait l’action. Les seconds ont dû se concentrer sur la recherche de financements, et bien souvent tendre la sébile à l’Etat. « On voit poindre un questionnement quant aux bases sur lesquelles on pourrait repartir de ce terrible choc. On en est au tout début », estime Rémy Knafou, professeur émérite de géographie à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne »
  • Islande, Hawaï, Nouvelle-Zélande : il faut se tourner vers les îles dont le développement touristique repose sur les ressources naturelles pour trouver les débats les plus avancés. La question de la préservation de la poule aux œufs d’or – la nature – et des retombées concrètes pour la population locale est partout posée. En Thaïlande, le ministre de l’environnement envisage de fermer ses parcs nationaux plusieurs fois par an pour « que la nature se revitalise et que les gardiens puissent s’occuper des parcs ».
  • « Les destinations doivent être plus digitalisées et les acteurs mieux coordonnés, avec une seule application pour l’ensemble du tourisme en ville, juge Doug Lansky, conférencier sur les questions de surtourisme. C’est paradoxal, mais pour qu’une ville surfréquentée redevienne authentique et agréable à visiter, elle doit être aussi digitalisée qu’un parc Disney. Si tout est connecté de manière intelligente, comme chez Disney, alors cette ville ressemblera moins à un parc d’attractions. »
  • « L’ennui, ajoute-t-il, est que les agences touristiques doivent souvent combiner des impératifs contradictoires : le politique leur demande à la fois de gérer le tourisme et de faire venir un maximum de visiteurs. Et seul le pouvoir politique a les moyens de poser des contraintes aux opérateurs dont l’intérêt immédiat, après la pandémie, sera de renouer avec des recettes jusque-là si profitables. »
  • Historiquement, les gouvernements ont plutôt tendance à abandonner l’aménagement du tourisme aux opérateurs privés et à leur poser le moins de contraintes possible. A Key West, il ne sera pas tenu compte du référendum sur l’avenir des croisières : les républicains de Floride ont manœuvré au Parlement pour empêcher son application. Et le propriétaire du port de Key West est devenu un généreux donateur du gouverneur Ron DeSantis.

Emmanuel Macron appelle à soutenir le tourisme en prenant ses vacances en France

BFMtv.com – Le 2 juin 2021

  • 'En 2021, les vacances, c'est en France', a lancé Emmanuel Macron ce jeudi. En déplacement dans le Lot, le président a annoncé un 'plan de reconquête' du tourisme. Le but : améliorer la formation des professionnels, l'offre numérique et promouvoir un tourisme vert et patrimonial.
  • Lors d'un déplacement à Saint-Cirq-Lapopie (Lot), Emmanuel Macron a annoncé ce mercredi un 'plan de reconquête' à venir pour le secteur du tourisme. Durement frappé par la crise, le secteur espère rebondir cet été. Le président a d'ailleurs encouragé les Français à réserver dans le territoire.
  • Le tourisme 'va continuer à être aidé car la reprise est progressive, qu’il y a encore des jauges', affirme Emmanuel Macron. De nouveaux investissements seront donc déployés 'dans les prochaines semaines, dans les prochains mois et dans les prochaines années' car c'est 'un plan à horizon 50', assure le président de la République.
  • Ce 'plan de reconquête' vise à 'réinventer le modèle' de notre tourisme. 'On peut faire encore beaucoup mieux', 'on le sait, on l’a appris de cette crise', certifie le président de la République.
  • Parmi les volets évoqués par Emmanuel Macron, 'l'amélioration de la formation et des qualifications' des professionnels et l'instauration de 'passerelles entre les différents métiers du secteur du tourisme, hôtel café restaurant'.
  • Autre chantier important : le numérique. Car aujourd'hui, 'on réserve par le numérique et ce sont parfois des plateformes étrangères qui captent une partie de la valeur', déplore Emmanuel Macron. L’État veut donc aider les entreprises à investir dans le numérique et même, participer à 'bâtir nos plateformes françaises'. Le but : construire une 'offre française' qui permettrait de garder 'la valeur dans notre pays', affirme le président.

« Les gens se sont précipités » : les locations de maisons entre particuliers en hausse de 30% pour les vacances

FranceTvInfo.fr - Le 3 juin 2021

  • Louer une maison à la mer pour l'été devient mission impossible. Partout en France, les demandes de maisons se sont envolées.
  • Albert a l'habitude de proposer sa belle maison dans le Var à presque 3 000 euros la semaine au plus fort de la saison. Une maison à l'abri des regards, la Côte-d'Azur sans la foule : il avoue avoir 'beaucoup de demandes, plus que d'habitude cette année. C'est de l'ordre de 15 à 20% en plus à peu près.'
  • Cette année, le propriétaire a coché la case 'Remboursement en cas de crise sanitaire'. 'Les gens se sont précipités, assure-t-il. Ça a débridé les choses. J'ai encore deux, trois semaines à caser pour faire la saison, mais disons que cette année, je ne me plains pas.'
  • Corinne Jolly, directrice du site PAP.fr, confirme : il y a davantage de demandes. Selon une étude du site, il y a 30% de réservations en plus par rapport à 2019. Et les prix grimpent, en hausse de 11 à 12%. Mais les locataires ont une parade. 'La grosse demande cette année, c'est une maison avec plutôt une grosse capacité par rapport à d'habitude parce qu'on voit qu'en moyenne, les gens vont partir avec une personne de plus qu'en 2019, avec plusieurs familles notamment ou avec des amis, explique-t-elle. Finalement, le budget par personne n'augmente pas tant que ça, donc les maisons l'emportent, dans lesquelles on a de la place et dans lesquelles on a déjà ses amis.'
  • Cela fait 19 ans que Guy Raffour et son cabinet, spécialisé dans les études marketing dédiées au tourisme de loisir et d'affaires, observent les vacances des Français. Lui non plus n'avait jamais vu un tel engouement pour la maison individuelle, à la mer ou ailleurs. 'Ça peut être le littoral mais dans une petite ville, à 10 km de la mer, ça peut être pas très loin de chez eux, précise l'expert. Comme c'est souvent des endroits qui sont 'ruraux', il n'y a pas forcément d'infrastructures touristiques traditionnelles, et la maison y répond particulièrement parce que ça permet de se divertir sur place, parce qu'il y a des jeux de pétanque, un trampoline, une piscine... C'est comme chez soi, mais ailleurs !'. Donc pas de masque, pas de gel, pas de distances obligatoires... Des vraies vacances, enfin !
L’actu de mai 2021 : Les français veulent voyager et se mettre au vert

Les français ont envie de se ressourcer au plus proche de la nature, en campagne ou à la mer. AirBnB l'a bien compris, en axant toute sa stratégie et sa communication sur les meublés situés sur ces lieux géographiques. La plateforme délaisse donc pour le moment les meublés touristiques présents dans les grandes périphéries urbaines, désertées par les touristes depuis l’arrivée du COVID. Les données collectées par ADN Tourisme et les Comités Régionaux du Tourisme dans leur enquête vont dans le même sens. L'administration Atout France se focalise quand à elle sur les touristes provenant de chez nos voisins européens, l’activité du tourisme dépend aussi de leur retour progressif dans notre pays.


Vacances d’été 2021 : des conditions de réservation encore très souples

Le Figaro.fr - Le 24 avril 2021 

  • Nouvel été sous le signe du Covid-19 en perspective pour les vacanciers. En France, campings, plateformes de location d'hébergement ou clubs de vacances tablent sur une (forte) demande de la clientèle hexagonale entre juin et septembre.
  • Une situation déjà vécue l'été passé : plus de 90% des Français posant des congés en juillet - août étaient restés au pays, selon une étude Raffour. « Malgré la crise, ça s’était plutôt très bien passé l’été dernier, donc on est optimiste pour la saison à venir», positive Céline Bossane, directrice générale de la marque Huttopia, chaîne de camping haut de gamme en pleine nature. « On pense que l’été va être bon mais atypique, comme l’année dernière, où le mois d’août avait été exceptionnel », abonde Grégory Sion, directeur général de Pierre & Vacances, qui prédit un été «encore une fois franco-français». Il espère néanmoins -à l'instar de nombreux professionnels du tourisme- « un peu plus d’anticipation», la tendance à l'ultra dernière minute, s'étant accrue depuis le début de la pandémie.
  • L'expert de location de maisons et appartements de vacances Abritel, en tant qu'intermédiaire, n'intervient pas dans la fixation des tarifs et les politiques d'annulation, qui sont du fait des propriétaires des biens loués. Toutefois, précise la plateforme, « les vacanciers sont plus enclins à réserver en amont leurs vacances d'été car ils savent qu'ils pourraient bien souvent annuler sans frais si besoin était ». Depuis mai 2020, Abritel incite les loueurs à assouplir leurs conditions d'annulation. Pour faciliter la recherche des internautes, un filtre a été ajouté. « Il permet aux vacanciers de ne rechercher que les annonces aux conditions d'annulation flexibles qui permettent un remboursement total en cas d'annulation, à une date proche du séjour. »
  • Chez le leader mondial du marché Airbnb, les hôtes ont le choix entre trois politiques d'annulation. Dans le cas des hôtes « flexibles » (à favoriser en cas d'incertitude), le voyageur doit annuler au moins 24 h avant l'heure locale d'arrivée s'il veut bénéficier d'un remboursement intégral. Selon la plateforme, la majorité des annonces ont des politiques d'annulation flexibles ou modérées, qui permettent un remboursement intégral pour les annulations effectuées, jusqu'à J-5 et quelles que soient les circonstances. Là aussi, un nouveau filtre de recherche permet de ne sélectionner que les hébergements « flexibles ».


Le géant du tourisme AirBnB part à l’assaut des campagnes françaises

France TV Info - Centre-Val-de-Loire - Le 25 avril 2021

  • Le géant du tourisme Airbnb s'associe à l'association des maires ruraux de France pour s'implanter davantage en milieu rural. En Centre-Val de Loire, les acteurs du secteur semble favorable à un développement de l'offre dans la région, peu importe le moyen.
  • 'Airbnb, ce n'est pas une fin, c'est un moyen.' Voilà la philosophie de l'association des maires ruraux de France (AMRF), qui a renouvelé le 14 avril dernier son partenariat avec le géant du tourisme américain, enrichi de nouveaux objectifs. En 2019, les deux avaient conclu une alliance inédite, visant à développer le tourisme rural.
  • Deux ans plus tard, les deux partis estiment avoir gagné leur pari. 'On est satisfaits de ce partenariat, donc on le renouvelle', s'enthousiasme John Billard, secrétaire général de l'AMRF et maire du Favril, en Eure-et-Loir. 
  • Un renouvellement avec quelques lignes en plus. Ce partenariat mouture 2021 annonce un objectif ambitieux : 15 000 nouveaux logements loués sur Airbnb d'ici à la fin 2021. Pendant ce temps, l'AMRF met sa communication au service de la plateforme de réservation en ligne, qui s'engage à reverser, sur un fonds dédié, 100 euros pour chaque nouvelle annonce créée en milieu rural. 
  • Si bien que le tourisme rural a le vent en poupe. 'J'étais il y a une heure dans un centre de réservation à Orléans, et ils sont submergés d'appels depuis l'annonce de la levée des dix kilomètres le 3 mai', assure Luc Thomas, responsable Gîtes de France pour le Loiret et le Centre-Val de Loire.
  • L'apparition d'un concurrent aussi massif qu'Airbnb ne semble pas faire peur à Luc Thomas. Au contraire : pour lui, la création de nouvelles possibilités d'hébergement sur la plateforme de réservation est une bonne chose. 'Plus on a d'offres sur un territoire, plus on est en capacité d'attirer les touristes.' En somme, l'offre devrait créer la demande.
  • C'est en tout cas l'expérience vécue par Marielle Terouinard, une des ambassadrices de la plateforme dans l'Eure-et-Loir (où Airbnb avait conclu son premier partenariat public/privé pour développer le tourisme durable en France en 2018).  Loueuse par Airbnb depuis 9 ans à Châtillon-en-Dunois, auparavant labellisée Clévacances, elle affirme bénéficier 'd'une ouverture sur le monde qu'on n'avait pas avant'.
  • Alors, pour Luc Thomas de Gîtes de France, 'la concurrence devrait être limitée puisqu'on n'a pas les mêmes clientèles', malgré la mise à mal des pratiques et tarifications traditionnelles des maisons d'hôtes depuis l'arrivée d'Airbnb. Et, de toute façon, 'on a aussi des hôtes labellisés Gîtes de France qui louent sur Airbnb', confesse-t-il.
  • Un rapport du Comité régional du tourisme note ainsi que le taux d'occupation moyenne des hôtels du Centre-Val de Loire a diminué de 30% entre mars 2019 et mars 2021, alors que le nombre de nuits réservées dans la région par l'intermédiaire de plateformes en lignes telles Airbnb et HomeAway, a augmenté de 19% sur la même période.


Mai 2021 : Un peu plus de 2 français sur 5 ont déjà fait leurs bagages !

ADN TOURISME - le 11 mai 2021 (Cliquer ici pour les détails de l’étude

  • Avec l’annonce d’un retour progressif à la normale, les 13 Comités Régionaux de Tourisme métropolitains et ADN Tourisme ont mené conjointement une enquête auprès de 4 000 Français du 3 au 7 mai 2021 afin de connaître leurs envies et leurs projets en matière de vacances, à court et moyen termes.
  • Contraints dans leurs déplacements depuis plusieurs semaines, l’envie d’évasion des Français est là. 45 % d’entre eux ont prévu de partir au cours du mois de mai, une proportion qui atteint même 55 % chez les Franciliens. Des chiffres encourageants car voisins voire légèrement supérieurs à ceux observés en 2019 !
  • Si le week-end de l’Ascension sera privilégié (58 % des intentions de départ), le week-end de la Pentecôte ne sera pas en reste (51 % des intentions de départ). De nombreux partants sont prêts à partir plus d’une fois dans le mois (1,7 séjour en moyenne), soit, toujours en moyenne, près de 7 nuits en dehors de leur domicile.
  • La prudence reste cependant de mise. Au cours de cette période, 95 % des séjours auront lieu en France, et plus particulièrement sur le littoral et à la campagne. Les destinations de proximité seront privilégiées. Les habitants du Sud-Ouest optent davantage pour des séjours en Nouvelle-Aquitaine ou en Occitanie ; ceux du Sud-Est davantage en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Auvergne-Rhône-Alpes ou Occitanie, ceux d’Ile-de-France en Bretagne ou Normandie… Ce sera aussi l’occasion de revoir ses proches.
  • Et pour l’été ? A ce jour, 72 % des Français ont prévu de partir en vacances au cours de l’été. Pour 19 % d’entre eux, la destination de séjour n’est pas arrêtée mais 68 % prévoient d’ores et déjà de séjourner en France. Plus largement, les Français adapteront cette année encore leurs projets de vacances, de week-ends au contexte sanitaire. Ainsi, 90 % des Français se montreront vigilants sur les démarches sanitaires mises en œuvre, 89 % privilégieront les destinations françaises pour leurs week-ends ou séjours en 2021, 83 % choisiront un hébergement annulable facilement et gratuitement en dernière minute. Bonne nouvelle par ailleurs pour les professionnels du tourisme : la majorité des Français n’a pas prévu de réduire son budget vacances, ni la durée de ses séjours.


La France bat le rappel des touristes européens, mais dépend de l’évolution de la pandémie

Le Monde – Le 11 mai 2021

  • « Nous sommes enfin en train de sortir durablement de cette crise sanitaire. » Les propos optimistes tenus par le premier ministre, Jean Castex, dans Le Parisien du lundi 10 mai, viennent à l’appui des opérateurs et promoteurs du tourisme en France, lesquels tentent de refaire leur retard vis-à-vis de leurs concurrents espagnols ou italiens.
  • Les Français avaient anticipé et, faisant fi du détail des réouvertures, réservent massivement des séjours depuis l’annonce du déconfinement en trois temps. Cet enthousiasme concerne l’été, mais aussi les week-ends de mai et juin, où l’affluence devrait être forte sur les littoraux.
  • La confirmation de l’ouverture, dès le mercredi 19 mai, des terrasses, des restaurants d’hôtel, des musées, des piscines de camping ou des parcs à thèmes facilite le lancement de la campagne de promotion menée par Atout France dans l’Hexagone et à l’étranger.
  • Dans un hypothétique monde post-Covid-19, la France vendue aux touristes européens n’est plus le pays de la tour Eiffel, du champagne ou de La Joconde, mais un immense espace vert bordé de lieux de baignade. Un ponton sur le lac, les rives d’un fleuve ou une mer turquoise : Atout France mise sur les mobilités douces – vélo, bateau, kayak –, le « slow tourisme » et la nature.
  • Les visuels destinés à mettre en valeur les treize régions métropolitaines explorent toutes les nuances de bleu et de vert et montrent des familles et des jeunes couples débarrassés de leur masque et profitant d’un espace infini, accompagnés du slogan : « Ce qui compte vraiment ». Cette campagne, pour la première fois coordonnée entre les treize comités régionaux du tourisme, se déploiera d’ici à la fin du mois de mai « sur les marchés où la situation le permet ». Dix pays européens sont ciblés, dont cinq (Belgique, Pays-Bas, Suisse, Allemagne et Grande-Bretagne) concentrent 75 % des efforts.
  • La persistance de la crise sanitaire a contraint la France à attendre la dernière minute pour tenter de séduire les touristes potentiels. Ses principaux concurrents – l’Espagne, l’Italie et la Grèce, notamment – ont pu, grâce à un recul de l’épidémie à l’orée du printemps, rouvrir leurs musées et établissements et se vendre à toute l’Europe, au moment où l’Hexagone était contraint de procéder à un reconfinement, avec des hôpitaux débordés.
  • « Le fait d’être en zone rouge, de ne pas être déconfiné, de ne pas avoir rouvert les musées ou Disneyland Paris est un gros souci vis-à-vis de l’étranger », estime Adeline Fiani, directrice du tour-opérateur KTS, qui organise des séjours en France pour le compte de distributeurs belges et britanniques, entre autres. Elle déplore un calme plat en ce qui concerne les réservations et se projette plutôt sur la rentrée de septembre.
  • Toutefois, le retard pris n’est pas rédhibitoire pour le tourisme désintermédié, qui concerne la majorité des visiteurs européens : les réservations de dernière minute pour l’étranger ne sont plus rares, et la France a l’avantage d’être facilement accessible. Les automobilistes belges, néerlandais et suisses avaient ainsi soutenu le tourisme tricolore en août 2020.
  • « En ce moment, la parole politique vaut autant qu’une campagne », souligne Christian Mantei, le président d’Atout France. A condition que le pays ait, d’ici là, atteint ses objectifs en matière de vaccination et soit revenu à un niveau d’incidence raisonnable. « La vraie bataille continue à être sanitaire. Il faut qu’on la gagne. C’est la clé, poursuit M. Mantei. Le niveau d’incidence est observé, comme la flexibilité commerciale. »
  • « On a bon espoir que les Britanniques puissent venir. La campagne s’adresse à eux », note Jean-Baptiste Lemoyne, tout en précisant : « Elle a vocation à faire venir nos amis européens à l’arrière-saison également, en septembre et octobre. » La France espère alors compter sur le retour des touristes américains. Et, ce faisant, pouvoir renouer avec ses fondamentaux de l’ère prépandémique : tour Eiffel, champagne et Joconde.


Le gouvernement a également prolongé jusqu'au 30 juin 2021 la validité du chèque numérique de 500€ pour les propriétaires de meublés touristiques disposant d'un N° de SIRET. Ce chèque vous aide à vous numériser : financement de la création / gestion de votre site Internet, financement de la création / gestion / synchronisation de vos annonces, mise en place du paiement sur votre site.


Vous pouvez nous demander un devis puis le télécharger sur le site de l’État pour en profiter.


(Consultez les avis des clients de Résavia)

L'actu d'Avril 2021 : Un mois compliqué… Avant la délivrance ?

Ce nouveau confinement marque un coup d’arrêt pour tous les hébergeurs touristiques français. Les réservations de dernière minute avaient pourtant bien fonctionné, la majorité des meublés affichaient complet pour le week-end de Pâques, avec des vacances d’avril de bon augure.

Ce manque à gagner du mois d’avril semble être le dernier mauvais souvenir de cette année COVID, avant un été déjà bien parti en terme de réservations et une avant/après saisons qui pourraient être sauvées par les retraités vaccinés en soif de voyage. Tout dépendra alors de la campagne de vaccination mise en place par l’Etat.


Coronavirus : vers une saison estivale touristique en demi-teinte ?

RTL.fr, le 12 avril 2021

-  « Clément Beaune, le secrétaire d'État aux Affaires Européennes n'a pas voulu dire […] si on pourrait voyager normalement pour les prochaines vacances d'été. On va revivre des congés de juillet et août en France comme en 2020 ? Cela y ressemble ! Alors, bien entendu, ce serait politiquement très risqué de prendre un engagement sur le calendrier. »

-  « Dans quelques jours, on va comptabiliser plus de 100.000 morts de la Covid-19 en France et on ne sait pas encore si les restrictions actuelles vont faire baisser la courbe. Mais le retroplanning est cruel, c'est vrai !

Si on se fait vacciner cette semaine, en comptant 6 semaines pour la deuxième injection et 15 jours de plus avant d'être pleinement immunisé, cela nous emmène début juin. Cela veut dire que la France risque de rater ses vacances d'été. Au niveau du tourisme international, il y a un risque de décrochage qui sera vite interprété comme un décrochage plus global de notre économie. »

-  « En Île-de-France, par exemple, il y a eu 33 millions de touristes en moins (essentiellement des étrangers qui ne sont pas venus). Cela représente un trou de 15 milliards de recettes pour la première région de France. Mais, ce n'est pas le plus inquiétant. Le vrai risque, c'est de repartir plus tard que les autres.Trop tard. Et de manquer l'énergie du rebond qu'il y aura forcément au moment du redémarrage. Bruno Le Maire rappelait, la semaine dernière, que l'activité aérienne avait retrouvé son niveau normal en Asie, tournait à 80% aux États-Unis et à 40% en France. On ne peut pas se contenter d'être dans l'aspiration des chinois et des américains. » 

-  « La France touristique ne doit pas se comporter comme des 'suceurs de roues' en cyclisme. La France risque donc de rester sur la liste noire des voyageurs cet été. Les Américains et les Chinois sont très sensibles aux questions de risques sanitaires, donc on risque de contourner le pays cet été et de refouler les français qui voudraient voyager si on n'a pas atteint un niveau de vaccination suffisant. »

-  « Le passeport vaccinal, un passage obligé ? C'est un souci pour la première destination touristique mondiale. Le tourisme représente 10% du PIB de la France en temps normal, c'est presqu'autant que l'industrie. 3 millions d'emplois dans le pays dont beaucoup de saisonniers. En 2020, on a perdu 61 milliards dans tout le pays, 1/3 des recettes touristiques annuelles. Et la concurrence va se faire entre pays européens pour le coup. Cela relance l'idée du passeport vaccinal. C'est un débat qui nous attend dans les prochaines semaines : comment faire en sorte qu'on puisse voyager et accueillir des touristes dans nos aéroports, dans nos magasins, dans nos musées et dans nos restaurants. C'est ce qui fait l'attrait du pays. La France avait cette particularité d'accueillir des touristes qui ne faisaient que passer mais qui partaient dépenser leur argent en Grande Bretagne ou en Espagne. Les touristes dépensaient déjà plus en Espagne ou aux États-Unis qu'en France avant la Covid-19. »


Reconfinement : de nombreux gîtes fermés en Alsace, mais des réservations pour plus tard

France Bleu Alsace, le 12 avril 2021

-  « Depuis l'annonce du reconfinement, les annulations pleuvent dans les gîtes en Alsace. Beaucoup d'hébergements ferment au moins jusqu'à début mai. Dans le Haut-Rhin, ils sont nombreux à fermer leurs portes, au moins jusqu'à début mai, en attendant des jours meilleurs. La consolation vient des réservations pour les mois qui viennent. De nombreux séjours sont réservés pour juin, juillet et août. »

-  « A Orbey, dans la vallée de Kaysersberg, Sébastien Salomon doit fermer à contrecœur. Pendant un mois, ses trois chambres doubles et sa suite familiale vont rester vides. Il peut accueillir jusqu'à dix personnes en tout. 'C'est annoncé au dernier moment. On doit gérer les annulations, revoir nos stocks et attendre que ça aille mieux' souligne Sébastien Salomon. 

Même chose pour Guy Renel, qui loue sept chalets aux 'Lodges des Hauts de Pairis', sur les hauteurs d'Orbey. Installé depuis plus d'une vingtaine d'années, il va faire le dos rond et profiter de cette période calme pour faire des travaux. 'On n'a pas le choix. Mais heureusement nous ne sommes plus dans la situation où il faut faire absolument du chiffre, on va attendre que ça passe,' analyse le gérant. »

-  « La seule éclaircie dans cette période difficile, c'est un bon taux de réservation pour les prochains mois […]. ' Nous faisons des réservations tous les jours, comme en 2019. Les gens se projettent pour les prochains mois, avec des réservations pour juin, juillet, août et toute la partie de l'automne. On s'adapte et il faut-être réactif tous les jours,' assure Serge Mézin. »


AirBnB : les locations en baisse à Paris, mais une hausse record des réservations dans toute La France

Forbes.fr, le 12 avril 2021

-  « La pandémie continue de faire des ravages sur le tourisme à l’échelle mondiale. Toutefois, certaines tendances commencent à se dessiner. En France, Paris a connu une forte baisse du nombre de locations Airbnb, tandis que le reste du pays a enregistré une augmentation constante des réservations l’année dernière. »

-  « Si l’on en croit les chiffres de Airbnb, la France séduit, Paris beaucoup moins. C’est en tout cas ce qu’il ressort d’un rapport récent de Airdna, un site Internet qui suit les données de Airbnb. Globalement, le service de location est resté étonnamment robuste dans le monde entier, malgré la covid-19. « De janvier à juin 2021, Airbnb a perdu 5 % de ses réservations totales, mais le service a depuis récupéré cette perte et augmenté ses réservations de 2,5 % par rapport aux niveaux prépandémie », indique le rapport. »

-  « Néanmoins, une nette tendance ressort de ces chiffres : en France et dans le monde entier, les voyageurs s’éloignent des grandes villes. Pour réaliser ce rapport, Airdna a compilé et comparé les données des réservations en février 2021 et en février 2020. Parmi les principaux marchés nationaux pour Airbnb, la France est le pays qui a connu la plus forte augmentation du nombre de réservations. »

-  « « La France est le pays ayant enregistré la plus forte augmentation du nombre d’unités actives dans presque toutes les régions, notamment autour de la vallée de la Loire et dans le nord avec la Bretagne où les petites villes et les stations balnéaires ont continué à attirer des clients », précise le rapport. »

-  « Cependant, les réservations ont chuté de 3,2 % à Paris et le nombre de réservations totales de 23 %. Cette situation n’est pas aussi grave que dans des villes comme Amsterdam, New York, Toronto ou Pékin. Pour Paris, cela reflète un désir croissant de s’échapper de la capitale chaque fois qu’un nouveau confinement est prononcé. Cette tendance est également le reflet de l’envie de la population parisienne de quitter la capitale et sa région pour s’installer à plus long terme dans de petites villes ou des zones rurales. »


Hébergement touristique : le rush de la clientèle locale

France Info Guadeloupe, le 2 avril 2021

-  « Pas de touristes à l’horizon. Depuis l’exigence de motifs impérieux pour se déplacer entre l’hexagone et la Guadeloupe, les voyageurs se font de plus en plus rares.

Conséquence : les hôtels tournent au ralenti. Du coup, les professionnels du secteur misent sur une clientèle locale. Le long week-end Pascal constitue donc une bonne opportunité. Mais du côté des hôtels du Gosier, malgré un programme alléchant, on est bien loin du taux de remplissage. »

-  « En revanche, pour les propriétaires de gîtes et autres bungalows, cela fonctionne bien mieux : le taux de remplissage atteint en moyenne les 80%. Certains affichent même complet. »


Vacances d’été : les réservations commencent déjà

France Info économie, le 6 avril 2021

-  «Les réservations pour les vacances d'été ont débuté. Dans la Drôme, des patrons d'établissements affichent déjà presque complets.

-  « Pour les vacances d'été, les Français rêvent de soleil, de montagne et de grands espaces. Beaucoup ont anticipé pour s'assurer un repos au vert, comme sur un site de 280 hectares bordé de lavandes, au cœur de la Drôme provençale. Dans les gîtes de Jacques Laget, il est déjà trop tard pour réserver de juin à août. 'Les gens continuent de nous appeler pour savoir si on a vraiment des disponibilités', affirme le gérant, persuadé que le confort est le critère qui prime cette année. »


Confinement : en Alsace, face aux annulations en pagaille, les professionnels misent tout sur l’été

France 3 Région, le 6 avril 2021

-  « Sauver la période estivale, c'est désormais l'objectif absolu et le seul horizon que se fixent les professionnels 'Pour juillet, on est déjà rempli à moitié. Si les choses se passent bien, je pense notamment à la vaccination, on devrait vivre une bonne période estivale, y compris en juin et en septembre, des mois prisés par les retraités qui, en théorie, auront eu accès au vaccin,' juge Serge Mezin, optimiste. »

-  « 'On sent en tout cas qu'il y a un engouement, un peu comme l'an passé à la même période, renchérit Christophe Bergamini qui avait vu la station du Lac Blanc être prise d'assaut. Les gens ont besoin d'air et je suis convaincu que lorsque la situation sanitaire le permettra, le tourisme repartira dans la région, même si cela se fait à la dernière minute.'

-  « Ultime précaution, la possibilité pour les touristes d'annuler en dernière minute et d'être remboursés sans se voir imposer un report de séjour ou un avoir. 'C'est la méthode du client satisfait, justifie Serge Mezin. Les gens ont parfois peur de réserver mais je peux les rassurer sur ce point. Nous avons par exemple déjà remboursé, pour les vacances de printemps, plus de 6.000 euros depuis jeudi 1er avril.' Une souplesse accrue pour inciter à la confiance, en espérant que la lumière arrivera enfin au bout du tunnel et de ce mois de restrictions imposées par l'exécutif. »

L'actu de Mars 2021 : Pas de calendrier = Peu de réservations

Les français ont besoin de s’aérer et de partir en vacances ou en week-end : tous les sites de réservations explosent sous les demandes de réservation depuis mi-février. Le couvre-feu, la fermeture des bars et restaurants, la fermeture des lieux de visite sont contraignants, mais non bloquants pour les vacanciers.


Les gîtes d’Indre-et-Loire font mieux que limiter la casse pour ces vacances de février

France Bleu Indre-et-Loire – Le 23 février 2021

-  « Avec un taux d'occupation supérieur à 60% la semaine dernière et cette semaine, les gîtes d'Indre-et-Loire font aussi bien voire mieux que l'an dernier. Malgré l'épidémie de Covid et la fermeture des châteaux de la Loire. Des vacanciers, parisiens notamment, attirés par la campagne tourangelle. »

-  « Avec un taux d'occupation de 62% depuis la semaine dernière, les gîtes d'Indre-et-Loire font aussi bien que l'an dernier ( + 1% ). S'il redescend sous les 55% la semaine prochaine, pas de panique, les clients réservent de plus en plus à la dernière minute. » 

-  « 'Proximité, destination campagne sont les atouts de la Touraine', explique Fabienne Houdayer, la directrice départementale des Gîtes de France. 'Et puis le produit gîte est porteur en ce moment puisqu'on loue une maison, on est autonome, on a une cuisine pour se faire à manger. Le protocole sanitaire est bien en place.'

-  « En revanche, et c'est tout sauf une surprise, aucune visibilité pour la suite. Si elle compare à 2019 l'état des réservations pour le printemps, le retard est très conséquent. Entre 30 et 40% de réservations de moins pour la période d'avril à juin. Mais rien d'alarmant pour Fabienne Houdayer : 'On n'a aucune visibilité pour le printemps, les vacanciers vont réagir au dernier moment.' »


Les prévisions pour l’été sont à prendre avec précaution mais sont également plutôt rassurantes :

Tourisme et Coronavirus : à quoi faut-il s’attendre pour les vacances d’été ?

RTL.fr – Le 12 mars 2021

-  « Le tourisme s'apprête à rebondir au printemps, selon certaines études, parce que ça correspondra sans doute aussi à la montée en puissance des campagnes vaccinales et on n'a pas abandonné l'espoir que la chaleur affaiblisse la Covid-19. Et, de toute façon, il y a un appétit de vacances qui reste très fort dans les enquêtes d'opinion. »

-  « On va donc partir sans doute partir en France avec une composante de plus par rapport à l'année dernière, l'épargne constituée par ces français/vacanciers qui sera certainement utilisée si les restaurants et autres lieux de loisirs rouvrent. En gros, ce sera comme l'été 2020 mais avec du pouvoir d'achat en plus. »

-  « Actuellement, on patiente en surfant entre les confinements et les couvre-feux comme l'année dernière où on était coincé à la maison. On aura sans doute aussi un redémarrage avec cette fameuse courbe en K, c'est ce que nous a dit l'INSEE hier soir. En K parce que vous aurez deux France : une qui redémarre et une qui chute.Comme l'année dernière. Souvenez-vous, sur le plan du tourisme, on avait eu la moitié des français qui étaient partis en vacances à 94% en France. »


Pourtant, nous constatons encore trop d’annonces sur des sites Internet de location ou sur des sites Internet de propriétaires de meublés touristiques avec uniquement un descriptif et un numéro de téléphone ou formulaire de contact.


Vous êtes confrontés à une concurrence de propriétaires de meublés qui utilisent des outils capables de tout faire en temps réel : proposer un calendrier avec les dates encore disponibles et les dates déjà prises à l’instant T, avec la possibilité pour le locataire de réserver en direct.


Les locataires prennent rarement le temps d’aller « fouiller » sur Internet les annonces qui ne proposent pas ces calendriers mis à jour en temps réel. Il faut sinon prendre contact avec le propriétaire par email ou téléphone puis s’assurer que les dates choisies sont bien libres.


Les locataires iront au plus simple et feront leur choix de vacances ou week-end sur les sites proposant des calendriers mis à jour en temps réel et proposant la réservation instantanée.


Devez-vous mettre en ligne une annonce sur AirBnB, Abritel ou Booking ?

Les propriétaires qui font de la location touristique depuis des années n’auront pas forcément besoin de ces sites. Ils connaissent les locataires qui reviennent d’années en années et bénéficient du réseau de connaissance de leurs clients. Ils sont souvent d’ailleurs équipés d’un site Internet personnel performant permettant de générer et d’envoyer les contrats de location automatiquement une fois que le locataire aura procédé au paiement par CB depuis leur site.

Pour ceux qui débutent la location ou qui n’ont pas encore ce réseau, mettre en ligne une annonce sur ces sites permet deux choses :

-  Profiter de ces sites comme « annuaire » et être visible. Si vous avez un site Internet personnel, les locataires vous trouveront sur ces sites et chercheront votre contact direct pour éviter les commissions. Il faut donc être présent sur les sites qui reçoivent le maximum de visites au niveau national : Booking, puis AirBnB, puis Abritel, puis…

-  Obtenir des réservations instantanément par leur biais. Les sites prennent des commissions allant de 3% jusqu’à plus de 20% côté propriétaire, à vous d’adapter vos tarifs ou non.


Quel est l’intérêt d’avoir son propre site Internet ?

Si vous proposez un site Internet personnel de votre meublé touristique, vous pourrez éviter pour vous et vos locataires de payer une commission. Vous ne dépendrez plus ou moins des AirBnB/Booking/Abritel.

Mais proposer un site Internet sans calendrier et sans paiement par CB n’est pas suffisant. Les locataires restent très « zappeurs » et vont privilégier les sites avec réservation.

Proposer le paiement par CB vous évitera également les attentes de chèque d’acompte permettant de bloquer des dates de réservation de vos locataires potentiels.

L’actu de février 2021 : Préparez-vous aux réservations de dernière minute

Le gouvernement n’a finalement pas tranché pour un nouveau confinement, la solution du couvre-feu aura donc été privilégiée. Mais peut-on parler d’une situation favorable à la location de meublés ou au tourisme de manière générale ?


Vacances : les locations saisonnières ont la cote auprès des français

7 février 2021 - BFM
  • « Alors qu'agents de voyages, hôteliers et croisiéristes rongent leur frein, la filière des locations de vacances n'a pas trop à se plaindre de la situation. Pour leurs prochaines vacances, les Français préfèrent clairement trouver une maison ou un appartement à la mer. »
  • « La location saisonnière d’appartement et de maisons a certes souffert de la crise. Mais bien moins que l’hôtellerie. HomeToGo, le plus gros moteur de recherche de locations de vacances au monde, observe une hausse globale de la demande.'
  • « Pour se faire une idée des conséquences de la crise sur ce marché où l’offre est essentiellement détenue par des particuliers, on doit se contenter de sondages. Amivac (filiale du goupe SeLoger) a ainsi confié à Opinion Way le soin d’interroger un échantillon de 754 Français propriétaires d’une résidence mise en location au moins une partie de l’année. 71% d’entre eux estiment que 'l’épidémie a impacté négativement leur activité de location'. Mais on ignore l’ampleur du préjudice subi.
  • 'Toujours selon ce sondage, deux propriétaires sur trois n'ont pas fait le plein pendant les vacances de Noël. Mais seule la moitié d'entre eux déclarent une baisse de leur taux de remplissage 'supérieure ou égale à 20%' Sachant que les grandes métropoles sont désertées par les touristes depuis près d’un an, il est facile d’identifier ceux qui ont le plus pâti de la crise.'
  • « Toute la filière touristique dresse le même constat : la montagne est la grande perdante de cet hiver. Les rumeurs successives de reconfinement et la permanence de la fermeture des remontées mécaniques pénalisent la montagne, d’ordinaire privilégiée pour les vacances de février. Les autres destinations résistent mieux' souligne-t-on chez Abritel. »
  • « Pour les vacances de printemps, HomeToGo constate, sur la version française de son site, que la Martinique et la Guadeloupe reste dans le peloton de tête des recherches des internautes hors métropole, alors que les Antilles ne figuraient pas dans le top 10 il y a un an. Bretagne, Corse et Normandie figurent également parmi les régions qui attirent le plus ceux qui prévoient de partir autour de Pâques ou pour les ponts de mai. »
  • « Au-delà des destinations qui font plus facilement le plein de clients, comment expliquer l’engouement des Français pour la location saisonnière ? Première raison invoquée par ceux qui, en temps normal, auraient pu opter pour un hôtel : cela résout le problème de l’ouverture ou non des restaurants, puisqu’on peut y cuisiner. La deuxième raison est d’ordre sanitaire.
  • 'Dans les parties communes d’un hôtel on croise beaucoup de monde' souligne Jonas Upmann, le directeur de la communication de HomeToGo. Le brassage permanent est encore plus de mise dans un club de vacances. Dernière raison: lorsqu’on loue une maison ou un appartement, on s’y rend généralement en voiture, alors que les séjours à l’hôtel sont plus souvent associés à un déplacement en train ou en avion, double source de stress avec les risques d’annulation et de transmission du virus. »


Que font les français pour les vacances de février ?

6 février 2021 – Ouest-France

  • « Les soirs de discours du Premier ministre, le site de réservation de la SNCF a pris l’habitude d’être en surchauffe. À la hausse ou à la baisse. Jeudi 3 février 2021, lorsque Jean Castex a confirmé que les Français pourraient partir en vacances, OUI. sncf a enregistré une hausse des réservations de 36 %. »
  •  « Le réseau des offices de tourisme a enregistré une baisse de 60 % des réservations. Mais celles qui sont réalisées, le sont au dernier moment.  82 % des trajets réservés ces quatre derniers jours sont pour des voyages imminents ​, précise la SNCF. Même constat pour le réseau Gîte de France, qui observe des réservations  d’ultra-dernière minute, qui pèsent ces derniers jours entre 30 et 40 % des réservations globales ».
  • « Pour une partie des Français, les vacances de février sont traditionnellement celles du ski. Les stations ne feront pas le plein cette année. La perte de chiffres d’affaires est estimée à 5 milliards d’euros, avance Christian Mourisard, président d’ADN Tourisme, qui rassemble les offices de tourisme. Gîte de France observe un  taux d’occupation sur les destinations montagne en retard de 10 % à 15 % par rapport à l’an dernier. »
  • « Avec les restrictions aux frontières et l’obligation d’un test PCR négatif au retour, ces vacances de février seront franco-françaises. Gîte de France note de nouvelles destinations par rapport à l’an dernier, comme les régions Occitanie, Bretagne, Nouvelle-Aquitaine, Paca et Normandie. Chez Cocoonr, site de location d’hébergement de courte et moyenne durée, on voit une hausse des réservations pour le littoral, notamment sur la cote d’Emeraude : Saint-Malo, Dinard… ​. Un avis partagé par la SNCF. Les trajets avec les plus fortes augmentations par rapport aux vacances d’hiver 2020 concernent principalement des destinations proches des littoraux. »
  • « Avec un couvre-feu à 18h, on change de type d’hébergement. ​« Sans restaurant, les clients ne vont pas à l’hôtel. Ils ne vont pas commander des pizzas toute la semaine pour les manger dans leur chambre ​, s’agace Christian Mousard. Les touristes se reportent vers les gîtes petits ou grands ​mais pas sur les chambres d’hôtes qui n’ont pas de cuisine ​, précise-t-on chez Gîte de France. »
  • « Depuis bientôt un an, les professionnels du tourisme doivent s’adapter en permanence.  On fait un pas en avant, puis deux pas en arrière. Dans notre métier, nous sommes habitués à nous adapter selon les aléas géopolitiques ou climatiques. Mais là, on ressent une lassitude. Nous sommes suspendus aux décisions politiques ​, résume Marie-Laure Pecot, conseillère de voyages près d’Angers. »


Les mesures anti-Covid sont une « catastrophe » pour le tourisme aux Antilles

12 février 2021 - Le Figaro

  • « Sauf motif impérieux, les visiteurs ne peuvent plus se rendre en Guadeloupe et en Martinique, qui accueillent d'ordinaire 160.000 métropolitains en février. »
  • « Agences de voyages, tour-opérateurs, doivent gérer une avalanche d'annulations de réservations de voyages. En cause : les dernières restrictions sanitaires qui imposent depuis le 1er février 2021 aux voyageurs de l'Hexagone de justifier d'un déplacement pour motif impérieux pour venir en Guadeloupe, en Martinique ou à Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Si tel est le cas, les visiteurs doivent présenter un test PCR négatif à l'entrée et au retour, et respecter sept jours d'isolement. »
  • « Ces mesures ont été décidées pour protéger ces territoires d'Outre-mer des variants du Covid. Elles sont cependant incomprises des professionnels du tourisme, qui les ressentent comme une forme d'injustice. «La semaine prochaine les Franciliens qui commencent leurs vacances pourront partir en Bretagne ou sur la Côte d'Azur. Y louer un AirBNB... Alors que l'on confine complètement des départements d'Outre-mer où il n'y a quasiment pas de cas positifs. Il y a deux poids, deux mesures, on a du mal à comprendre », témoigne Gilbert Cisneros, patron d'Exotismes, tour-opérateur spécialiste du voyage dans les îles. »
  • « La haute saison touristique - de novembre à début avril - avait pourtant bien démarré dans les Antilles françaises. «La période du 15 décembre au 15 janvier en Guadeloupe et en Martinique, la saison était repartie pratiquement au niveau de 2019. Une vraie lumière après des mois compliqués», poursuit Gilbert Cisneros. »
  • « C'est catastrophique d'interdire l'accès aux Antilles, s'alarme aussi Jean-Pierre Mas, des Entreprises du Voyage, d'autant qu'en décembre les vacances se sont très bien passées. En Guadeloupe, 40.000 métropolitains sont venus et il n'y a pas eu un cas de Covid !», glisse-t-il. D'ordinaire, en février, 100.000 métropolitains viennent passer des vacances en Guadeloupe et 60.000 en Martinique. «Cette année il y aura personne. Il faut que le gouvernement revienne à la raison», presse-t-il. En Martinique, le directeur du CMT, le Comité martiniquais du tourisme, s'attend à une saison blanche au moins jusqu'à l'été. «La fin des restrictions pour motifs impérieux est corrélée au taux de vaccination des Martiniquais. Maintenant on mise tout sur le deuxième semestre», indique François Baltus Languedoc.


Vacances scolaires : « Les réservations ont explosé, finalement ces vacances ne seront peut-être pas ratées » se réjouit le site PAP.fr

12 février 2021 – France Info

  • « Les Vosges, le Jura, la Bretagne ou la campagne ont le vent en poupe au contraire des stations de haute-montagne, détaille la présidente du site de réservations De Particulier à Particulier.
  • « 'Depuis le début de ce mois-ci - avec les annonces du gouvernement de non-reconfinement - les réservations ont explosé [...] On a sérieusement rattrapé le retard [...] Finalement, ces vacances ne seront peut-être pas ratées', s'est réjouie vendredi 12 février sur franceinfo Corinne Jolly, présidente de PAP.fr. »
  • «« La SNCF a vendu cette semaine 800 000 places de TGV, presqu'autant que sur la même période en 2019. Même tendance pour les réservations de bus. Autre point à souligner, Corinne Jolly affirme que les Français pensent déjà à l'été : 'il y a un vrai optimiste' et les gens commencent à réserver. »
  • « Y a-t-il des différences de réservations en fonction des zones ?
  • Le bilan est différent selon les destinations. Pour la montagne, ce n'est pas terrible : -18% au niveau national mais la montagne est à -34%. Les Alpes en particulier sont à -57%. Les Alpes, c'est le ski alpin et avec la fermeture des remontées mécaniques c'est plus compliqué. En revanche, les stations de moyenne altitude fonctionnent très bien : le Jura et les Vosges ont des grosses progressions avec quasiment deux fois plus de réservations que l'année dernière. Et puis, il y a des destinations de report comme le littoral - la Bretagne marche bien - ou la campagne. »
  • « Qu'est-ce qui est recherché pour ces vacances ? Des appartements ? Des maisons ?
  • Les maisons sont très recherchées en ce moment, comme pour l'immobilier. Là, on n'est pas du tout dans le tourisme de masse ou industriel donc les grandes résidences qu'il y avait à la montagne, ce n'est pas du tout ce qui était recherché en ce moment. Ce qui est recherché, ce sont des maisons dans lesquelles on peut rester à l'intérieur et être bien puisque tout est fermé, les restaurants notamment, donc on ne va pas vivre dehors. L'idée est donc de passer un moment en famille à l'intérieur dans des environnements plutôt calmes où on peut faire des balades. »
  • « Avez-vous de la visibilité pour Pâques notamment ? Pour l'instant, les Français ne les anticipent pas trop. En tout cas, ils les anticipent beaucoup moins que les vacances d'été pour lesquelles les réservations ont sérieusement commencé. Il y a donc un vrai optimiste pour l'été avec le réchauffement des températures et le vaccin, tout le monde pense que l'été sera comme l'année dernière, c'est-à-dire une parenthèse dans la crise sanitaire. Là encore, je pense que ça va ressembler à ce qu'on a eu l'année dernière : des maisons. L'arrière-pays avait très bien marché : le Vaucluse, les Landes... Des coins tranquilles avec éventuellement des grandes maisons où on peut aller à deux familles, ce qui permet de retrouver ses proches qu'on a tendance à moins voir en ce moment. »


Nous vous invitons, si vous ne l’avez pas encore fait, à diminuez au maximum le délai d’annulation proposé aux locataires. Ce paramétrage est indispensable pour déclencher des réservations pendant cette période où les locataires se décident au dernier moment pour partir. Nous le préconisons et le paramétrons sur tous les annonces et sur les sites Internet personnels de nos clients, dès qu’ils nous l’autorisent.

L’actu de janvier 2021 : Soignez le référencement de vos annonces
Le début d'année est l’occasion de prendre le temps de bien paramétrer chacune de vos annonces sur les sites Internet et de bien renseigner votre site personnel si vous en avez un. Dans certains secteurs géographiques, le nombre de meublés touristiques est important et vous devez donner l’envie aux locataires de choisir votre meublé plutôt qu’un autre dès le premier regard. Plus vos annonces seront précises et de qualité, meilleur sera votre référencement. Bien que ces conseils puissent paraître évidents pour certains, nous les listons ci-dessous.
Comment bien paramétrer ses annonces et son site ?

Améliorez la qualité de vos photos
On le répète à nouveau car nous constatons trop souvent des photos floues, pixelisées, mal cadrées : la qualité de vos photos est primordiale ! Une photo lumineuse, de très bonne qualité avec une pièce rangée et décorée donnera envie de passer un moment dans votre logement. Classez vos photos par pièce, l’intérieur puis l’extérieur par exemple. Si vous n’êtes pas un photographe dans l’âme, pas de soucis ! Peut-être connaissez-vous quelqu’un dans votre entourage qui pourrait vous rendre ce service ? Si ce n’est pas le cas, pensez aux photographes professionnels, le retour sur investissement est assuré. Le nombre de photos doit également être important et toutes les pièces de votre logement doivent être représentées. Minimum 15 photos !
Pour votre photo principale, prenez une photo de l’extérieur par beau temps, présentant votre meublé dans son environnement, si vous le pouvez.

Demandez des commentaires
À chaque départ de locataire, vous devez demander à votre locataire de rédiger un commentaire. C’est ce qui déclenchera la confiance des internautes lorsqu’ils regarderont votre annonce ou votre site. Ne demandez pas à vos locataires de vous mettre une « bonne note », ce serait mal perçu. Mais soyez confiant dans vos prestations et en la bienveillance de vos locataires. En cas de commentaire négatif, répondez à chaque fois de manière courtoise. Vous prouverez ainsi que vous êtes de bonne composition et prêt à vous améliorer si cela est nécessaire. Plus vous aurez de commentaires, plus vous prouverez que votre logement a été loué à de nombreuses reprises et dans de bonnes conditions. Les locataires ne prennent pas le temps de regarder une annonce sans commentaires, à moins que le tarif proposé soit bien en dessous du marché.
Vous devez avoir au minimum 3 commentaires sur AirBnB par exemple pour que ceux-ci s’affichent dans le moteur de recherche du site.

Mettez à jour de vos calendriers
Quoi de plus désagréable pour les locataires que de devoir demander au préalable si le logement est bien disponible ? Préférez la réservation instantanée et assurez-vous de bien synchroniser les calendriers de vos annonces, notamment sur votre site Internet personnel. Le fait d’être en réservation instantanée vous positionnera dans le haut du classement.
Si vous êtes dans l’obligation d’annuler une location parce que vous vous retrouvez dans une situation de double réservation, les sites en tiendront rigueur et vous déclasseront au-delà de 1 annulation par an.

Paramétrez tous les champs
Plus votre annonce sera remplie dans chaque onglet et pour chaque option, plus vous gagnerez en référencement, votre annonce passant en tête des résultats de recherche. Prenez le temps nécessaire et complétez toutes les rubriques de chaque annonce.

Optez pour un tarif complet
Pour simplifier la lecture de votre tarif, englobez toutes les options tarifaires dès que vous le pouvez : personnes supplémentaires, draps, serviettes, chauffage, … Si vous-même vous vous demandez quel tarif votre locataire va payer, pensez à votre locataire qui sera perdu et ira vers une annonce plus claire dans le devis. Préférez un tarif qui ne vous pénalise pas mais qui prendra tout en compte, quel que soit le nombre de personnes accueillies et de lits occupés.
Pour les longs séjours, proposez des réductions, sauf si c’est une période très demandée. Comparez vos tarifs aux gîtes correspondant à vos prestations et situés sur votre zone géographique.

Soyez réactif
Lorsque vous recevez une demande de réservation ou si un internaute vous pose une question, les sites Internet de location favoriseront les propriétaires réactifs. Soignez le titre de vos annonces Pour trouver le meilleur titre pour votre annonce, pensez aux locataires qui sont déjà venus chez vous. Que recherchaient-ils et qu’ont-ils apprécié ? Choisissez le critère le plus important, ne cherchez pas à tout lister. Si c’est la vue, mettez-le en avant ! Ou une piscine, le nombre de chambres, le calme pendant cette période de COVID, etc…
Utilisez des lettres minuscules, les majuscules font fuir. Choisissez un adjectif définissant bien votre meublé : isolé, romantique, lumineux, confortable et ne choisissez pas de superlatifs comme « super ». Utilisez tous les caractères mis à votre disposition. Vous pouvez utiliser des sigles pour gagner de la place, tant qu’ils n’empêchent pas la compréhension immédiate de votre titre.
Si vous êtes situé à côté d’un site touristique ou d’un transport : une gare, une station de métro, marquez-le.

Adaptez votre annonce à cette période exceptionnelle de COVID
Nous sommes toujours dans une période touristique compliquée : couvre-feu à 18h pour certains départements et 20h pour d’autres, remontées mécaniques interdites en station, risque de nouveau confinement ou de conditions plus strictes, séjours des étrangers soumis à condition…
Pourtant, 70% des français restent prêts à voyager et à louer un meublé. Il faut donc adapter vos conditions commerciales permettant de rassurer vos locataires potentiels :
- Vos conditions d’annulation sont définies en nombre de jours avant l’arrivée de vos locataires pendant lesquels le locataire pourra annuler sans aucun frais. Diminuer cette période permettra de rassurer vos locataires si une nouvelle décision était prise par le gouvernement juste avant leur arrivée.
- Précisez comment le nettoyage est effectué et augmentez le tarif du ménage si besoin. Cette augmentation sera un gage de temps passé à tout désinfecter et nettoyer.
- Précisez dans le titre que vous êtes attentifs au respect des conditions d’accueil.
- Modifiez votre descriptif en expliquant vos nouvelles modalités d’accueil sans contact physique, ce que vous avez mis en place depuis, si vous pouvez vous adapter aux spécificités demandées par vos locataires, si vous appliquez le protocole sanitaire de l’UNPLV, précisez que vos locataires trouveront des affiches dédiées au protocole dans votre logement …

Le paramétrage de ses annonces est donc un travail fastidieux qu’il ne faut pas négliger, nécessaire à l’obtention de réservations. Ce travail doit aussi être fait sur votre site Internet si vous en avez un. Bien préparer l’aspect commercial est aussi important que de mettre à disposition un gîte, un appartement, un hébergement insolite avec des prestations de très bonne qualité.

L’actu de décembre 2020 : L'espoir pour 2021

La fin d’année est une fois de plus paradoxale. Les décisions gouvernementales pour tenter de stopper le COVID ont à nouveau un effet immédiat sur les réservations : pour certains territoires c’est une véritable aubaine, pour d’autres c’est la douche froide. Les territoires d’outre-mer bénéficient de réservations du « dernier moment » par le repli d’une partie des voyageurs habitués aux vacances « au ski », tandis que les acteurs de la montagne mettent en avant les sports nordiques et d’autres loisirs « bien-être » pour stopper l’hémorragie due à l’interdiction d’ouvrir les remontées mécaniques.  L’annonce de la découverte d’un vaccin, puis de son homologation et de son arrivée en France en 2021 nous délivrera-t-elle de cette année 2020 « exceptionnelle »?


Sécurité. Flexibilité. Technologie : ce qu’attendent les français pour voyager dans les prochains mois

Tour hebdo – Le 18 novembre 2020

Une nouvelle étude publiée par Amadeus montre que les voyageurs français comptent sur plusieurs conditions primordiales afin d’être rassurés et ainsi pouvoir voyager à nouveau :

-  42% des voyageurs français ont peur d'être bloqués dans leur pays de destination

-  42% s'inquiètent des mesures de quarantaine imposées par leur gouvernement

-  34% craignent finalement une expérience de voyage moins agréable et moins fluide

Reste tout de même l'envie de partir toujours présente :

-  73% des Français interrogés souhaitent ne pas avoir à moins se déplacer du fait de leurs craintes liées au Covid-19

-  Pour 37% des voyageurs, des politiques de modification, d'annulation et de paiement flexibles s'avèrent indispensable

-  À cela s'ajoutent le besoin de ne pas avoir à s'isoler (pour 31% des sondés) et le sentiment que la destination est sûre (30%)

En France, 91% des personnes interrogées déclarent en effet que les technologies pourraient réduire leurs craintes en matière de voyages. Ces dernières leurs permettraient de bénéficier d'avantages non négligeables : réduction des files d'attente et des regroupements dans les espaces publics, avertissement en avance en cas de retard, informations sur les restrictions en cours dans le pays de destination ou encore accès aux informations pendant tout le voyage.


Les annonces de Macron et Castex ont-elles eu un effet sur les réservations ?

Tourmag - Le 26 novembre 2020

-  Depuis l’allocution d’Emmanuel Macron puis de Jean Castex, plusieurs opérateurs constatent un frémissement dans les réservations. Si les niveaux restent bien loin de ceux de 2019, il n’empêche que c’est un premier signe positif depuis septembre pour les professionnels du tourisme.

-  Didier Sylvestre, directeur général adjoint en charge du commercial le constate : 'Nous engrangeons des réservations, on sent vraiment que ça bouge. Nous faisions depuis 15 jours beaucoup de devis pour des départs pour les vacances d'hiver et de février, et ils sont en train de se concrétiser.

-  Nous ouvrirons toutes les agences avec des horaires aménagés et nous réaugmenterons les horaires de présence au niveau du tour-opérating' précise Aurélien Aufort qui prévoit un véritable démarrage avec l'arrivée du vaccin.

-  Alors certes les niveaux restent loin de ceux de 2019, mais comme l'explique Philippe Sanguard, Directeur de Boomerang- Kappa Club : 'Nous commençons à voir le bout du tunnel, cela prouve qu'il y a une envie, et une demande'.

-  'Depuis hier nous avons multiplié par 4 les réservations'. Là aussi la nuance est de mise : 'nous partons de très bas mais les appels ont repris et c'est incomparable avec ce qui se passe depuis les deux derniers mois'.


Déconfinement : les réservations de billets d’avion se sont envolées

Le Figaro - Le 7 décembre 2020

-  Malgré les incertitudes qui pèsent encore sur la situation sanitaire, et donc sur le déconfinement, les Français projettent à nouveau de voyager par les airs à l'occasion des vacances de Noël. À la suite de l'allocution présidentielle du 24 novembre, annonçant la levée des restrictions de déplacement à partir du 15 décembre, le nombre de recherches et de réservations de billets d'avion a bondi. Cette tendance particulièrement marquée au lendemain de l'annonce est toujours observable depuis.

-  «Le trafic sur notre site a doublé à la suite de l'allocution présidentielle, avec une augmentation de 110% des recherches entre 20h et 21h par rapport au créneau horaire précédent l'allocution, soit 18h-19h ce même jour», rapporte Guillaume Rostand, porte-parole de Liligo, moteur de recherche de voyages. En ce début du mois de décembre, la tendance reste à la hausse avec «un trafic en croissance». Même observation chez son concurrent Kayak, qui enregistre un bond de 115% des recherches sur les vols domestiques les 24 et 25 novembre par rapport aux 22 et 23 novembre. »

-  Air France par exemple constate que les réservations sur les liaisons en France ont triplé ces derniers jours par rapport au mois de novembre.

-  Ce coup d'accélérateur dont bénéficient les vols domestiques s'explique par les réunions familiales prévues pour les fêtes, d'après Liligo. Mais les DOM-TOM sont également les grands gagnants du déconfinement progressif prévu par l'exécutif. «Les régions d'Outre-mer font partie de notre top destinations hors France», affirme le site de comparateur. Elles bénéficient des métropolitains qui comptent retrouver leurs proches, «mais également des touristes, pour qui ces régions sont moins contraignantes que d'autres d'un point de vue sanitaire».

-  Mais malgré cette petite bouffée d'air frais, cela ne suffit pas pour autant au secteur aérien pour remonter la pente, car le taux de réservations reste bien inférieur à celui de l'année dernière. Une réalité observée par Kayak: «Les recherches de voyages sont toujours durement touchées avec des niveaux de recherche en baisse entre -36% et -44% entre le 30 novembre et le 6 décembre 2020 par rapport aux mêmes dates en 2019,» explique le site. Par ailleurs, tous les acteurs du secteur restent prudents sur l'évolution de cette tendance, car il n'est pas encore dit que la France atteindra ses objectifs sanitaires pour se déconfiner, ce qui pourrait changer la donne pour le secteur aérien.


COVID-19 : les locations saisonnières pour Noël en chute de 60%, du jamais vu en Savoie-Mont-Blanc

France 3 région – Auvergne Rhône Alpes - Le 8 décembre 2020

-  'Nous devrions être à moins 60% pour les vacances de Noël » témoigne Emmanuel Boan, gérant de l’agence Boan de Megève qui fête son soixantième anniversaire. C’est du jamais vu, constate-t-il avant d’ajouter : les clients britanniques, d’Europe de l’Est et européens ne viendront pas.'

-  Pour le président de la FNAIM Savoie-Mont-Blanc, Jean-Jacques Botta … 'Nous espérons que, malgré la fermeture des remontées mécaniques, l’offre de service et commerciale soit à même de conforter les envies de séjour à la neige, car nous perdrions encore un chiffre d’affaires irrécupérable'.

-  'Nous n’avons enregistré à ce jour que 40% de réservations pour les locations de cet hiver. Le manque à gagner est déjà considérable', déplore Jean-Jacques Botta.

Tout comme vous, nous attendons avec impatience un retour à des conditions de travail et de vie normales. En attendant… Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année !

L’actu de novembre 2020 : Être résilient... Et préparé

Le nouveau confinement décidé le par l’Etat nous plonge à nouveau dans l’attentisme, même si certains hébergements comme les meublés touristiques sont autorisés à ouvrir pour accueillir les professionnels en déplacement.


Quels conseils pouvons-nous vous donner ?

  • Ne descendez pas vos tarifs pour les séjours courts, mais proposez des réductions pour les séjours plus longs de 15 jours ou un mois.
  • Soyez transparents sur vos conditions d’annulation et n’hésitez pas à écrire dans vos descriptifs vos conditions d’annulation, en plus de ce que vous avez pu cocher dans les cases prévues par les différents sites d’annonces. Plus vous diminuerez le délai d’annulation pour vos locataires potentiels, plus vous maximiserez votre taux de réservation.
  • De la même manière, mettez en avant la connexion Internet de votre meublé. Si vous n’avez pas Internet ou si la connexion est mauvaise, pensez à souscrire un abonnement permettant une bonne navigation. De plus en plus de locataires voudront télétravailler dans votre location, en plus d’aller sur Internet pour leur utilisation personnelle. Les fournisseurs continuent de proposer des RDV d’installation pendant le confinement et vous avez des offres à partir de 15€ par mois.
  • Continuez à expliquer les mesures de nettoyage que vous mettez en place par rapport au COVID.
  • Si vous faites de la prospection commerciale, visez une clientèle locale, 200km ou 2h autour de votre location. Proposez des cartes cadeaux de séjour de votre meublé à offrir pour Noël.
  • Demandez à votre Office de Tourisme si vous pouvez partager une de leurs vidéos de votre territoire sur votre site Internet, ou tout autre support commercial.
  • Si vous ne l’avez pas encore fait, profiter de ce moment pour planifier le classement de votre meublé afin d’obtenir un abattement de 71% au lieu de 50 sur vos recettes. Vous valoriserez aussi votre location sur les sites de réservation.


Même s'il ne faut pas se baser uniquement sur les prévisions, la plupart des études prévoient le même engouement des français pour le voyage que lors du premier déconfinement le 11 mai. Il faut donc s’attendre à des réservations « de dernière minute » dès l’annonce officielle du déconfinement.


Le tourisme reste pour beaucoup de spécialistes l’un des secteurs les plus porteurs pour les années à venir, mais avec des perspectives décalées dans le temps.

Soyons patients et résilients… Tant que nos trésoreries le permettront.

L'actu d'octobre 2020 : Ce qui nous attend pour fin 2020 et 2021

Nous faisons le point ce mois-ci sur les réservations attendues dans les mois à venir et sur l'actualité de certains acteurs du monde de la réservation : AirBnB, Abritel, Gîtes de France.
 
Le figaro.fr -  – 10 octobre 2020
  • « Les réservations sont en baisse de 50% dans l'Hexagone, par rapport à l'an passé. À quelques jours du début des vacances, le secteur est inquiet. »
  • « Selon les dernières données du cabinet spécialisé ProTourisme, les réservations de nuitées dans les hébergements marchands (hôtels, campings, locations de meublé ou encore villages de vacances) sont en baisse de 50% en France, par rapport à l'an passé, et de 80% pour les destinations à l'étranger. »
  • « Les gîtes et les campings de certaines régions tirent leur épingle du jeu», explique Didier Arino, directeur associé de Protourisme. La Bretagne, le pays basque et le sud des Landes, semblent tirer leur épingle du jeu, avec une augmentation des réservations dans les gîtes et les campings. »
  • « «Entre la reprise de l'épidémie et le climat anxiogène, rien n'est réuni pour que les réservations puissent rebondir cet automne», analyse Véronique Brizon, directrice générale de ADN Tourisme. »
  • « Cette année, les Français «hésitent à aller voir leurs familles de peur de contaminer les parents et grands-parents», note également Didier Arino. »
  • « «Avec les nouvelles annonces gouvernementales tous les 15 jours, le client va attendre le dernier moment pour se décider», explique Véronique Brizon. Dans la soirée de jeudi, le ministre de la santé Olivier Véran a écarté la possibilité d'une limitation prochaine des déplacements sur le territoire. Une bonne nouvelle pour les Français, qui souhaitent s'assurer qu'ils ne resteront pas bloqués dans une région s'ils décident de partir en vacances. Les professionnels espèrent également que la météo sera au rendez-vous dans les prochaines semaines. »

Changement de stratégie pour AirBnB
La plateforme de réservation AirBnB va faire son introduction en bourse fin 2020 et devrait changer sa façon de prélever les commissions. Aujourd’hui, les propriétaires sont prélevés de 3% par réservation et les locataires de 12%. En 2021, AirBnB devrait ne plus demander de frais aux locataires et faire la bascule côté propriétaire en demandant… 15%.

Le site avait déjà opéré un changement du prélèvement des frais en 2019, en proposant le choix à l’hôte de garder sa commission de 3% et le restant pour le locataire, ou de prendre à sa charge la totalité des commissions.

Ce changement permettra à AirBnB de simplifier la lecture des frais pour le locataire et principalement d’ouvrir son marché à l’hôtellerie qui ne peut pas adapter sa tarification au prélèvement actuel de la plateforme. L’objectif est donc de concurrencer des sites tels que Booking, qui à l’inverse d’AirBnB, s’étaient ouverts au marché des meublés touristiques il y a quelques années.


Homeway et Abritel du groupe Expedia vont se regrouper sous la marque VRBO
t.o.m - – 26 juin 2020

Le groupe Expedia a commencé la simplification de son nom de marque destiné aux meublés touristiques en choisissant VRBO. Si vous avez une annonce sur HomeAway ou Abritel, attendez-vous à voir une modification du nom des sites dans les semaines ou mois à venir :

« Au fil des ans, la marque Vrbo a constamment surpassé HomeAway auprès des voyageurs en famille. L’unification de nos marques de location de vacances sous la marque Vrbo nous permet de concentrer nos énergies à offrir la meilleure expérience de voyage possible aux familles du monde entier » a déclaré Peter Kern, vice-président et directeur général du groupe Expedia.

Pour Expedia, cette simplification est synonyme de mutualisation des coûts en matière de marketing notamment et servira à asseoir la notoriété de Vrbo, que le groupe a choisi l’an dernier comme étendard de ses services de location de vacances.

L’independant.fr -  21 septembre 2020
  • « Le jeudi 17 septembre, à l'heure pour l'agence de développement touristique de l'Aude (ADT) et des professionnels du secteur de tirer un premier bilan de la saison 2020, les Gîtes de France avaient été désignés comme l'un des seuls acteurs à avoir pu tirer leur épingle du jeu. Une rareté pour une filière en grande souffrance, parmi les plus touchés par l'impact du confinement et plus largement de l'épidémie de Covid avec 3,7 millions de nuitées perdues par rapport à 2020. »
  • « Le carton Gîtes de France : Ce bilan des deux mois d’été a été présenté au sein du Domaine de Bouheben, à Layrac, comme pour tirer un coup de chapeau au succès de ces locations. 'Un taux record pour la saison de Gîtes de France 47' se félicite Jacques Bilirit. Ce retour à la campagne, vers les grands espaces après cette période d’enfermement, a bien évidemment profité au Lot-et-Garonne. »
Ladepeche.fr – On a eu un retour de 400 000 sur les chèques solidarité – 24 septembre 2020
  • « Pour les gîtes, la fréquentation est nettement supérieure pour les hébergements labellisés (Gîtes de France, Clévacances). »
Ouest-France.fr - Sarthe. « Les touristes français sauvent la saison estivale » - 15 septembre 2020
  • 'Les réservations ont repris dès la fin du confinement, d’abord pour le tourisme de proximité, puis pour les visiteurs de toute la France, rassure Sophie Franczak, directrice de l’association Gîtes de France Gers Gascogne. La saison estivale a été plutôt positive'. En effet, le taux de remplissage des gîtes du département est en hausse pour cet été : 62 % en juillet (contre 56 % en 2019) et 86 % en août (+8 % par rapport à l’année précédente). Septembre et octobre connaissent aussi de bons résultats.
  • 'Nous avons eu un très bon mois d’août, se réjouit la directrice de l’association. Mais le comportement des clients a changé. Les réservations se sont faites à la dernière minute parfois pour le soir-même. Les séjours étaient plus courts, en moyenne 7,5 jours, mais le panier moyen est en hausse de 15 %'.
  • « Mais si la saison estivale a été positive, l’arrière-saison s’annonce plus compliquée : 'Nous avons du mal à nous projeter, regrette la directrice. Les conditions climatiques ne nous sont pas très favorables non plus.' Et cela se reflète sur les réservations : moins 17 % pour le mois de novembre et – 37 % pour décembre. »
Ladepeche.fr – Une saison estivale positive – Le 7 octobre 2020

Nous vous souhaitons des vacances de la Toussaint les plus réussies possibles et vous donnons RDV le 15 novembre prochain pour les prochaines actualités.

L'actu de septembre 2020 : Bilan de la saison estivale

Nous dressons ici le bilan touristique de la saison estivale française en 2020, en nous focalisant sur l’activité des meublés touristiques. De très nombreux articles portent des titres très nuancés, du type « bilan mitigé ». Il faut être attentif à leur lecture, la plupart distinguant les activités d’hôtellerie, les hébergements de plein air, la restauration, les activités de loisir, les meublés touristiques… Et l’activité des meublés, d’un point de vue global, tire largement son épingle du jeu.

Bilan national et tour de France de l’actualité :


National :

  • « Sur le seul mois de juillet, les nuitées tous hébergements confondus en France, hors littoral et zones urbaines, ont ainsi bondi à 129 millions contre 122 millions un an plus tôt. »
  • « Le Jura a connu «100% de taux d'occupation dans le secteur locatif» entre le 20 juillet et le 22 août, «ce qui n'était jamais arrivé auparavant», selon Jean-Pascal Chopard, directeur du comité départemental du tourisme. » 
  • « Sur la plateforme Airbnb, les logements en zones rurales ont été loués à 80% par des Français contre 60% en 2019. Ils sont partis moins loin, plus longtemps et en famille, dans des maisons avec jardin », indique à l'AFP son directeur des activités françaises, Emmanuel Marill. » 
  • « Quant à l'arrière-saison, elle s'annonce morose : « On sait que le 3ème âge ne partira pas et que la clientèle étrangère ne sera pas au rendez-vous», souligne Laurent Barthélémy, président de l'Umih, principal syndicat de l'hôtellerie-restauration, en Nouvelle Aquitaine. »

Le Figaro.fr – Tourisme : La campagne et la moyenne montagne plébiscitées par les français – 30 août 2020


  • « C'est une très bonne année par exemple pour le Doubs, le Jura, l'Aveyron ou la Lozère. La Loire à vélo enregistre une hausse de fréquentation de 30% cet été. »
  • 'C’est une année exceptionnelle, avec une fréquentation inédite à partir du 14 juillet. Certains prestataires ont battu des records. Il y a beaucoup de monde sur les chemins de randonnée, selon le directeur général de l'office du tourisme Luc Stelly '
  • « Les grandes villes en berne : en revanche, il s’agit d’une année catastrophique pour l'hôtellerie dans les grandes villes. Paris affiche une chute de la fréquentation de 76%, 68% pour Strasbourg. Bordeaux souffre également de l'absence des navires de croisières »

Europe1.fr - Quel bilan pour la saison touristique ? – 16 août 2020


  • « Le secteur touristique, heureusement surpris de la fréquentation estivale, retombe dans ses tourments en l’absence de visiteurs étrangers, des voyages de groupe et des déplacements professionnels.
  • « 94 % des partants de l’été sont restés dans nos frontières. Dans un contexte dicté par l’évolution de la crise sanitaire, la majeure partie du pays a pu compter sur la présence d’une clientèle française, attirée dehors par une météo au beau fixe et l’accalmie de l’épidémie. 53 % d’entre eux sont partis en juillet et en août, contre 71 % en 2019, avec une fréquentation inhabituellement haute à la campagne et en moyenne montagne. »
  • « Le secrétaire d’Etat au tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, estime la baisse de recettes touristiques françaises à 25 % au premier semestre 2020, contre 50 % en Espagne et 75 % en Italie. L’absence redoutée des étrangers fut moindre qu’envisagée, les clientèles belge, néerlandaise et suisse ayant fait un retour remarqué dans l’Hexagone à partir de la mi-juillet. »
  • « Septembre est très important dans les villes, note Christian Mantei, président d’Atout France, l’agence de développement touristique du pays. C’est le mois de la reprise du déplacement d’affaires, d’un fort tourisme de loisirs grâce aux événements culturels et un gros mois sur le littoral également. Ces dernières années, septembre pesait autant que juillet. Là, les indices ne sont pas bons car personne n’avait prévu qu’on aurait une reprise du Covid-19. »
  • « Les professionnels ont aussi assisté à la fuite des Britanniques lorsque des mesures de quatorzaine ont été imposées par le Royaume-Uni pour les touristes revenant de France. Ils voient aujourd’hui les Belges et les Allemands annuler les réservations prises pour septembre »
  • « La capitale est, de loin, la destination la plus touchée par la dégringolade du tourisme international en France, avec une baisse de fréquentation et de revenus de 60 % au premier semestre. »
  • « Restent les seniors. Pour eux, le secteur touristique nourrit un vœu : qu’ils aient été suffisamment épuisés par leurs petits-enfants pour avoir envie de repos en septembre. Mais, même pour ce phénomène quasi naturel, plus personne n’ose s’avancer. »

Le Monde.fr – Pour le tourisme français, une rentrée qui s’annonce perdue après un été au soleil – 8 septembre 2020



  • « Mais le carton de l’été reste pour la montagne. Dans les Hautes-Alpes, les pros du tourisme parlent déjà d’un été “exceptionnel” avec une progression de 11 % de l’activité touristique par rapport à 2019. 11,59 millions de nuitées ont été enregistrées (+8 % chez les hébergeurs professionnels et +15 % côté résidences secondaires) »
  • « Côté hébergements, les Français ont utilisé massivement les résidences secondaires mais également les locations d’appartements et de maisons et effectué des réservations de dernière minute pour les campings. En juillet, les Gîtes de France ont ainsi relevé un taux moyen d’occupation de 71,5 %, contre 66 % en 2019. Et de 77 % en août, versus 75 % un an plus tôt. »

Forbes.fr – Tourisme : les régions qui s’en sortent et les autres… – 27 août 2020


  • « La plateforme de location AirBnB a été très sollicitée pour les vacances en Corse, dont la saison estivale est décevante pour les opérateurs relevant de l'hébergement touristique collectif. A l'exception notable de Paris, Airbnb n'a pas constaté non plus ce « coup de mou » du tourisme urbain, que reflète l'activité dans l'hôtellerie et les résidences de tourisme. »

Les echos.fr – Tourisme : une saison estivale tout en contraste – 31 août 2020


NICE :

  • « Les étrangers, eux, ont largement boudé les centres-villes et leurs cohortes de musées, monuments et restaurants. A Nice, la clientèle russe, américaine et asiatique a fait défaut, et ce sont « essentiellement » les Français et « un peu » les Européens - Belges, Suisses, Allemands, Néerlandais et Italiens - qui ont permis de remplir les hôtels de la ville, détaille le maire, Christian Estrosi. »

Les echos.fr – Été meurtrier pour le tourisme urbain - 29 août 2020


Pays de la Loire :

  • « Succès des gîtes. Sur le plan de l'hébergement, les hôtels, les campings et les villages de vacances du littoral accusent une forte baisse d'activité si l'on en croit le baromètre de l'Observatoire régional du tourisme. A l'inverse, les gîtes ruraux et les locations de meublés ont eu du succès car la clientèle les a considérés comme des formules d'hébergement rassurantes en cette période de crise sanitaire. »

FranceBleu.fr – Tourisme : un bilan en demi-teinte en Pays de La Loire – 26 août 2020


  • « Sixième département en termes de nuitées, la Loire-Atlantique a réussi à tirer son épingle du jeu. Si la Loire-Atlantique a résisté, c’est que le département est traditionnellement peu visité par les clients étrangers (12 à 15 %). « Notre clientèle de proximité s’est encore développée avec plus de 30 % qui vient de la région, détaille Agnès Broquet, directrice du tourisme chez Loire-Atlantique développement. Ce tourisme de proximité, nous le prônons depuis 2015, poursuit Bernard Lebeau. Il est moins cher, plus facile, accessible à tous. Dommage qu’il en ait fallu arriver à ça pour qu’il explose. »
  • « Les activités proposées sont aussi plutôt « covid-compatibles ». Sorties en mer, canoë le long du canal de Nantes à Brest, locations de pédalos, randonnées à l’intérieur des terres ont été très plébiscités. Les itinéraires vélo, comme la Vélodyssée ou la Loire à vélo, ont vu leur fréquentation bondir de 30 %.»

20minutes.fr – Coronavirus : comment la Loire-Atlantique a sauvé sa saison touristique – 9 septembre 2020


Occitanie :

  • « En incitant les habitants d’Occitanie à prendre leurs vacances estivales près de chez eux, la Région a réalisé un bon coup de com’ et permis aux professionnels de sauver une saison bien mal embarquée. »
  • « Crise sanitaire aidant, la casse a été limitée au mois de juillet et les chiffres sont plutôt très bons pour le mois d’août. C’est l’enquête menée par le Comité régional du tourisme (CRT) auprès 3 300 prestataires qui le vérifie : 70 % d’entre eux ont enregistré en août une activité équivalente ou supérieure à celle d’août 2019. »

Midilibre.fr – Tourisme en Occitanie : les gîtes grands gagnants de la saison estivale – 11 septembre 2020

  • « L’une des priorités de Jean-Louis Guilhaumon sera de soutenir le thermalisme. « Cette filière souffre énormément. Elle joue un rôle ô combien important au sein de notre région, qui est la première région thermale en France » a-t-il chiffré. « Nous serons au chevet de ces stations qui connaissent toutes des difficultés importantes. »
  • « Jean Pinard, directeur du CRT, a parlé d’une « deuxième vague d’annulation ». Le secteur de l’économie sociale et solidaire est aussi dans le dur.
  • « Dans les villages vacances, il n’y a plus de scolaire. C’est une des grosses inquiétudes, tout est annulé. » Mais Vincent Garel a conclu avec la détermination de « donner aux professionnels l’espoir de pouvoir continuer à exercer leur activité dans des conditions où l’avenir existe ».

Actu.fr – Comité Régional du Tourisme et Région Occitanie espèrent un « été indien » pour que la saison se poursuive – 10 septembre 2020


Auvergne-Rhône-Alpes :

  • « Côté hébergement, le taux d'occupation a atteint 61 % en août, en recul de 6 % seulement par rapport à l'année dernière. Comme on pouvait s'y attendre, les gîtes, chambres d'hôtes et meublés ont été plus demandés par des familles qui souhaitaient s'isoler, que les hébergements collectifs types résidences de tourisme et villages de vacances. »
  • « La clientèle était très majoritairement française, à 91 % ! Voire locale : les habitants de la région représentaient 46 % des visiteurs en juillet et 31 % en d'août. Parmi les rares étrangers, dont la proportion est tombée de 22 à 9 %, les Belges étaient les plus présents. Allemands et Britanniques , pourtant des habitués de la deuxième région touristique française derrière l'Ile-de-France, ne sont pas venus. »
  • « En cette période particulière, le public, sans visibilité, a multiplié les courts séjours et les réservations « en ultra dernière minute », à moins d'une semaine de l'échéance. Les professionnels espèrent que cette tendance de réservation tardive se confirmera pour l'arrière-saison, alors que les prévisions de fréquentation fin août pour septembre étaient de 20 % à peine. »

Lesechos.fr - Auvergne-Rhône-Alpes : un été touristique sauvé par la montagne et les français – 10 septembre 2020


  • « Les élus de montagne et les professionnels qui accueillent des groupes d'enfants l'hiver sont inquiets. Depuis la rentrée scolaire, les séjours à la neige des écoles s'annulent par dizaines. Les organisateurs de classes découvertes veulent des consignes claires de l’Éducation nationale. »
  • « Ce qui nous manque, c’est une consigne claire du ministère de l’éducation. Il faut un message précis, du type « il n’y a aucune raison d’annuler, les protocoles sanitaires sont mis en place », ajoute Eric Bothorel, secrétaire général de la Fédération des œuvres laïques. » 
  • « Des conséquences très importantes pour l’économie de la montagne : en Pays de Savoie, les conséquences pour les structures d'accueil pourraient être dramatiques, avec des fermetures. 'On tire la sonnette d’alarme', dit Violaine Villette, gérante du gîte Neige et Soleil à Bramans en Haute Maurienne Vanoise. 'On a des séjours annulés depuis mars, si on fait encore une saison blanche cet hiver, on ne sera plus là en 2022. La spécificité et la fragilité de cette activité pourrait atteindre un point de non-retour qui serait également préjudiciable pour le bien-être des enfants.'
  • « C'est aussi toute l'économie du ski générée par ce jeune public qui est concernée, à des périodes où il y a moins de touristes : en janvier et en mars. On pense aux moniteurs de ski, aux accompagnateurs en moyenne montagne, mais aussi, aux petits musées régionaux ou aux fromageries dans les villages. »

Francebleusavoie.fr – Des annulations de classes de neige en série, des gîtes en péril en Savoie et Haute-Savoie – 8 septembre 2020


Nouvelle-Aquitaine :

  • « Cette orientation se confirme chez le label Gîtes de France. Pas la peine de chercher une chambre d’hôtes ou un gîte dans le département pour cette fin du mois d’août ! Il n’y a rien de disponible ! Un taux d’occupation de 100 % après un mois de juillet déjà exceptionnel où l’activité avait bondi jusqu’à 10 points de plus par rapport à l’an dernier. La consultation de site internet du label a augmenté de 40 %. »
  • « Philippe Latry, le Directeur des Gîtes de France dans les Landes ne cache pas sa satisfaction : « Dès le déconfinement, nous avons observé un frémissement dans les réservations. Les chambres d’hôtes et les gîtes sont vraiment les produits plébiscités pour leur caractère indépendant et isolé. Un boom qui s’accompagne de la satisfaction du regain de la clientèle française et plus jeune qui change d’idée sur ce mode d’hébergement. »
  • « Malgré cette embellie, le chiffre d’affaires de Gîtes de France est en recul pour la première fois depuis 20 ans avec une perte de 7 % du volume d’affaire perdu au printemps, mais aussi avec la perte d’activité liée au thermalisme. »
  • « Les perspectives de l’arrière-saison, habituellement très appréciée par les personnes âgées et les étrangers, inquiètent les professionnels landais. Pour Philippe Latry : « Le discours ambiant de reprise du virus nous plonge dans beaucoup d’interrogations. Notre clientèle en septembre est principalement des primo-séniors, une catégorie de public dite plus sensible. Les projections sont à la baisse. Ce sera de la réservation de dernière minute ».

France3regions.nouvelle-aquitaine.fr – Tourisme dans les Landes : le choix des vacanciers donne un premier bilan très contrasté – 18 août 2020


  • « Brigitte Hugon, directrice et technicienne pour les porteurs de projets des Gîtes de France 47 : L’ordonnance Macron en date du 25 mars a permis, heureusement, que nous puissions mettre en place une politique d’avoirs sur les reports de séjours touristiques, nous évitant l’écueil d’avoir des annulations pures et dures. Mais de +18 % en janvier, nous sommes passés à -13 % du volume d’affaires. On a perdu les mois d’avril, mai et juin'. »
  • « Est arrivé le confinement et dès lors, la centrale de réservations s’est retrouvée au point mort en matière de tourisme, à l’exception des contrats professionnels nous liant à des entreprises afin d’héberger leurs ouvriers, leurs cadres, leurs agents de maîtrise qui œuvrent sur des chantiers. »
  • « La directrice estime que le virage salutaire s’est fait au moment de l’allocution présidentielle le 14 mai qui a donné le feu vert aux vacanciers. »
  • « Le label a enregistré une augmentation de 22 % sur juillet et août de la clientèle française. 'On a perdu les Anglais, mais nos Belges étaient au rendez-vous. Et on a observé une montée en puissance de la clientèle de proximité (+100 % d’Occitanie, +40 % de Nouvelle Aquitaine)'. »
  • « Les réservations de dernière minute s’enchaînent : 'Les gens regardent la météo et décident de partir. Ils prennent aussi en considération la carte des clusters en France. On est destinataires de demandes de l’Oise, de Normandie. Et on commence à vendre la Toussaint'. Le profil des vacanciers de septembre ? : 'des couples, des familles avec des enfants en bas âge non scolarisés. Une clientèle urbaine qui aspire à une piscine, au Wifi et à la climatisation réversible. »
  • « Les Gites 3 épis pour 4-5 personnes à 800 euros la semaine en haute saison constituent le panier moyen. »

Petitbleu.fr – Lot-et-Garonne : l’été 2020 en pente douce, avec une arrière saison prometteuse – 12 septembre 2020


Martinique :

  • « À quelques semaines du début de la haute saison touristique, les acteurs et les professionnels martiniquais s'inquiètent des conséquences du rebond du coronavirus. Ce contexte sanitaire inédit risque de mettre une nouvelle fois à genou la filière, après l'embellie des grandes vacances 2020. »
  • « Ces grandes vacances, les martiniquais et les guadeloupéens ont joué le jeu. Ils sont venus et pas seulement pour les hôtels mais aussi pour les activités de loisir. Les gîtes et les maisons d'hôtes ont très bien fonctionné. Il y a peut-être les hôtels d'affaires qui ont moins bien fonctionné, car on sait que durant la période estivale, traditionnellement c'est un peu plus compliqué. (François Baltus-Languedoc, directeur du CMT) »
  • « Mais le secteur ne se fait pas d'illusion pour septembre et octobre, 'deux mois qui ne sont pas très bons' habituellement d'après le Comité. Alors il mise plus que jamais sur la croisière, tout en sachant que rien ne sera comme avant.
  • Concernant les caraïbes, le CDC (Center for Disease Control) a émis 'une interdiction de la croisière carrément, jusqu'à la fin du mois de septembre', a annoncé François Baltus-Languedoc sur Martinique 1ère radio lundi 7 septembre 2020. »
  • « Les hébergeurs réclament :

-  La prolongation du dispositif de l’activité partielle covid-19 'au moins jusqu’au 31 mars 2021 et aussi longtemps que cela sera nécessaire pour accompagner la reprise d’activité du secteur et des sous-traitants dépendant de la filière'.

-  Une exonération de charges patronales et salariales 'jusqu’à la fin de l’année 2020 pour accompagner la relance du secteur'.

-  La contribution des assureurs 'aux pertes d’exploitation'.

-  Le report des échéances bancaires de 6 mois supplémentaires 'pour être porté à 12 mois, jusqu’en mars 2021, pour les TPE et PME du secteur.'

Dans ce contexte, la haute saison touristique 2021-2022 risque d'être compromise, si la pandémie devait encore s'intensifier dans les mois qui viennent, une seconde 'vague' que redoutent de nombreux spécialistes de la santé. »

La1ere.francetvinfo.fr/martinique – Fin d’année compromise pour le secteur touristique en Martinique – 9 septembre 2020


Le taux de remplissage des meublés touristiques paraît donc très satisfaisant pour l’ensemble des régions françaises pour les mois de juillet et août, grâce à aux réservations massives des français et des touristes belges pour l’étranger. Ces deux mois n’auront pas comblé les mois perdus du printemps, mais peu d’acteurs du tourisme pouvaient espérer meilleur scénario.

Les éléments favorables à la location de meublés constatés auront été les destinations touristiques proposant des activités de plein air, les meublés à la campagne et en moyenne montagne, le tourisme de proximité, l’acceptation de réservations « d’ultra dernière minute » avec des séjours courts, une météo clémente, la confiance des séniors dans la désinfection des locations meublées.

Des inquiétudes se font ressentir pour le mois de septembre, avec des locataires habituellement plus âgés à cette période de l’année, plus sujettes à annuler en cas de reprise de la COVID-19.

Les grands perdants de l’été et les difficultés attendues sont et seront pour les grandes villes, le tourisme d’affaires, l’évènementiel. Des difficultés sont attendues pour le secteur du thermalisme, des directives claires de la part du gouvernement seront déterminantes pour maintenir les voyages scolaires en stations de ski, la reprise du fret aérien et des croisières conditionneront l’arrivée des touristes étrangers.

L'actu d'août 2020 : Pourquoi créer son site Internet ?
Les sites tels que AirBnB, Abritel, Booking, etc… sont souvent montrés du doigt car ils demandent des commissions très importantes.

Ils peuvent pourtant s’avérer primordiaux car ils vont référencer votre meublé et vous permettre d’être visible, en plus d’offrir la possibilité de la réservation.


Le 1er réflexe des personnes à la recherche d’un meublé est :

- 1ère étape : aller sur ces sites de réservation

- 2ème étape : Une fois que les locataires ont repéré votre location, ils voudront réserver directement auprès de vous afin d’éviter les commissions des sites de location.

Pour vous retrouver, vos futurs locataires vont taper des mots clé dans les moteurs de recherche comme Google : le nom de votre gîte et souvent la ville où il se situe.


Plusieurs solutions s’offrent à vous pour que les locataires vous retrouvent et vous contactent :


  • Créez votre fiche « Google Buisness. Cette inscription est gratuite et vous permettra d’être référencé sur Google. Dès que qu’un locataire vous recherchera, votre gîte apparaîtra si vous l’avez bien renseignée. Pour cela, lors de l’inscription, prenez le temps de compléter tous les champs : l’adresse du gîte, votre numéro de téléphone, l’adresse de votre site Internet si vous en avez un, les horaires pendant lesquelles vous pouvez répondre au téléphone aux locataires pour les renseigner (Horaires d’ouverture)

Pour vous inscrire sur Google Business, cliquez ici :https://www.google.com/intl/fr_fr/business/


  • Pourquoi créer son site Internet personnel ?
1 - Pour augmenter vos marges et payer moins de commissions auprès des sites de location

2 - Éviter que les locataires potentiels préfèrent d’autres gîtes offrant la réservation directe sur leur site Internet

3 - Permettre aux locataires vous recherchant de réserver directement auprès de vous


De nombreuses études démontrent que les locataires sont très volatiles lors de leur recherche de location. Ils consultent des dizaines de sites Internet avant d’effectuer leur réservation.

Ils ne prendront pas le temps de passer par un formulaire de renseignement, ce qui se faisait beaucoup auparavant sur les anciens sites Internet, en demandant si les dates qui les intéressent sont disponibles ou non.

Si vous n’avez pas de calendrier avec vos dates de disponibilité mises à jour et la possibilité de réserver en direct, ils préféreront aller voir un autre gîte ou réserver par les sites de location, même avec les commissions. Aujourd’hui, les locataires veulent des réponses immédiates !

L'actu de juillet 2020 : Optimiser la fiscalité de son meublé touristique
Nous avons demandé ce mois-ci à notre partenaire ComptaCom, cabinet d'expertise-comptable spécialiste des locations meublées touristiques, de vous expliquer de manière synthétique les différentes possibilités de déclarer les revenus de votre meublé aux impôts :
Fiscalité des locations saisonnières : déclarer mes revenus et optimiser mon imposition
De plus en plus de français pratiquent la location de courte durée ou saisonnière. Si la 1ère préoccupation du loueur est d’optimiser son taux d’occupation afin de pouvoir assurer la rentabilité de son investissement, cette activité ne doit pas être exercée au mépris de la réglementation, et en particulier des textes fiscaux.
Pour être en règle avec l’administration, il est impératif de déclarer vos revenus. Les conseils d’un expert-comptable vous permettent de sécuriser vos démarches et de faire le choix de la fiscalité la plus favorable.
Voici l’essentiel de ce que vous devez savoir sur l’impôt en location saisonnière :

Que doit-on déclarer à l’administration fiscale ?
Qu’il s’agisse de votre résidence principale ou secondaire, pour une durée de quelques jours ou de plusieurs semaines par an, tous les revenus que vous percevez doivent être déclarés. Ils seront alors soumis à l’impôt sur le revenu selon le barème progressif.
L’imposition des locations saisonnières comme l’imposition en matière de location meublée de longue durée rentre dans la catégorie des « bénéfices industriels et commerciaux » (BIC), et non dans celle des revenus fonciers.
Comment déclarer vos revenus : le régime micro BIC et le régime BIC réel ?
En tant que loueur meublé non professionnel, vous avez le choix entre 2 régimes d’imposition :

Le régime Micro Bic :
Vous pouvez utiliser ce régime si vos revenus locatifs n’excèdent pas 72 500 € par an ou 176 200 € si votre bien en location meublé est classé meublé de tourisme.
Le régime micro conduit à prendre en compte les charges d’une manière forfaitaire. Aucune déduction de charge supplémentaire n’est autorisée.
Vous déclarez l’ensemble de vos recettes à l’Administration fiscale qui applique un abattement forfaitaire de 50%, ou 71% si votre bien en location meublé est classé meublé de tourisme.
Ce régime présente l’avantage de la simplicité mais conduit systématiquement à constater un revenu imposable. Le choix du Micro-BIC est intéressant si vous êtes faiblement imposé ou au contraire si vous dégagez une bonne rentabilité, en particulier pour les meublés de tourisme. En effet, dans certains cas, l’abattement forfaitaire peut être plus avantageux que la prise en compte des charges réelles.

Le régime réel simplifié :
Vous pouvez relever de ce régime quels que soient vos revenus. Il est obligatoire si vous dépassez 72 500 € par an de revenus locatifs ou 176 200 € si votre bien en location meublé est classé meublé de tourisme.
Le régime réel vous permet de prendre en compte les charges comptables réelles liées au bien loué. Ces charges comprennent l’amortissement du bien.
Au régime réel, sont ainsi déductibles :
  • les intérêts d’emprunts
  • La taxe foncière
  • Les honoraires versés à des tiers[1]
  • Les charges courantes de copropriété
  • Les primes d’assurance (Assurance loyer impayé ou Propriétaire non occupant)
  • Les frais de travaux de réparation, d’entretien et d’amélioration (sous forme d’amortissement)
  • Les charges liées à l’amortissement du bien et du mobilier.
  • Les frais de notaire (immédiatement ou sous forme d’amortissement).
[1] Les frais relatifs à la tenue de comptabilité sont en partie déductibles si vous êtes imposable sur votre revenue personnel et que vous ne dépassez pas 72 500 € de recettes LMNP (176 200 € pour les meublés tourisme). En adhérant à un centre de gestion agrée, 2/3 des frais comptables vous sont restitués sous la forme d’une réduction d’impôt. Le tiers restant est comptabilisé dans les charges déductibles des recettes imposables.
Ce régime conduit dans la majorité des cas à constater un résultat fiscal nul compte tenu de la charge d’amortissement. Dans ce cas, le loueur ne supporte aucune imposition sur le revenu, ni aucun prélèvement sociaux. En contrepartie, les formalités déclaratives et le suivi sont plus importants et nécessitent le recours à un expert-comptable spécialisé. Le loueur doit tenir une comptabilité. Il est donc essentiel de garder tous les justificatifs des dépenses (factures) et d’utiliser un compte bancaire dédié à l’activité.

Régime réel : quid en cas d’occupation partielle par le propriétaire ?
Si le bien n’est loué que temporairement et que les propriétaires l’occupent une partie de l’année, il convient d’être vigilant sur les déductions. De fait, les charges ne sont déductibles qu’en proportion de la période de location. Ainsi, pour un bien mis en location 3 mois sur 12, les charges annuelles ne seront déductibles qu’à hauteur du quart de leur valeur.
La période prise en compte est celle de mise en location et non celle de location effective. Il est possible de déduire les charges correspondant à des périodes vides et non occupées par le propriétaire mais il faut pouvoir prouver en cas de contrôle que le bien était proposé à la location.

Comparatif chiffré des 2 régimes meublés :
Appartement d’une valeur de 180.000 € dont terrain 20%, mobiliers 5000 €, 13.500€ de Frais de notaire, charges de copropriété 1400 € , assurance 100 €, Taxe Foncière 900 € et 900 € intérêts d’emprunt. Taux d’imposition 30%, CGS 17.2%.


En conclusion
Lorsque le loueur en meublé envisage de mettre son bien en location, il est indispensable de déterminer au plus vite la fiscalité le plus adapté à son projet.
En effet, de nombreux propriétaires se focalisent sur leur rentabilité et oublient souvent d’optimiser leur imposition. Une simulation par un expert-comptable spécialisé dans la location meublée permet de choisir le statut le mieux adapté à chaque situation. Cet accompagnement permettra également dans la durée de valider la pertinence de ses choix fiscaux et de les ajuster ou de les modifier par la suite s’il en est besoin.
Thierry GENDRON
Cabinet ComptaCom

Pour toute demande de conseil concernant votre meublé, le cabinet ComptaCom, en partenariat avec Résavia, offre les frais de la mise en place des dossiers pour la 1ère année, soit 150€ HT.
Pour cela :
Contactez ComptaCom au 01 56 92 99 27 et donnez le Code Promo 'OFFRE RESAVIA'
L'actu de juin 2020 : Le retour des réservations !
Emmanuel Macron l’a annoncé hier soir : Il sera à nouveau possible de se déplacer entre les pays européens et tout le territoire français passe en zone verte, sauf Mayotte et la Guyane.

Les bonnes nouvelles continuent donc pour le tourisme, avec ces mesures appliquées dès ce lundi 15 juin.

Après ces quelques mois monopolisés par l'actualité liée au COVID19, nous reparlerons dès le mois de juillet de sujets plus techniques concernant les meublés touristiques : fiscalité, éviter les commissions en lançant son propre site Internet, etc…
En attendant, nous vous proposons un tour d’horizon des médias sur le sujet du retour des réservations, après cette longue période d’arrêt :

France TV INFO : « COVID 19 : Les locations de vacances vont s’adapter »

  • « Les campings et les villages vacances seront ouverts, mais on observe un vrai bond des recherches de maisons, parce que c’est un hébergement individuel, c'est plus rassurant. Et comme il y a eu des incertitudes sur les mesures restrictives sur les plages, les maisons avec jardin et piscine sont particulièrement recherchées. »

(Source : francetvinfo.fr, le 14 juin 2020)

France Bleu : « Les hébergeurs touristiques limousins retrouvent le sourire, les réservations affluent »

  • « Normalement la saison touristique en Corrèze c'est plutôt dernière semaine de juillet et 2 ou 3 semaines d'août. Là ça commence déjà sur début juillet. Et si pour l'instant les logements ne sont certes pas encore tous pleins, Catherine Barrau, comme les responsables des Gîtes de France, pensent, confiants, que les réservations de dernière minute seront très importantes cette année. »
  • « Une analyse confirmée par le directeur régional du tourisme de Nouvelle-Aquitaine, Michel Durrieu : 'tout le monde a été enfermé pendant 2 mois, donc les gens ont envie de bouger, envie de prendre l'air'. »

(Source : francebleu.fr, le 7 juin 2020)

20 minutes : « AirBnB : L’entreprise voit un bond des réservations avec le déconfinement »

  • « Ces réservations de logements plus proches sont davantage effectuées au dernier moment et les séjours sont plus longs que pour les voyages dans un pays lointain.
  • Le nombre de locations enregistrées (Sur AirBnB) entre mi-mai et début juin dépasse celui de 2019 dans certains pays »

(Source : 20minutes.fr, le 9 juin 2020)

L’echo touristique : « La destination France cartonne »

  • « Après le trou d’air créé par la crise sanitaire, les séjours domestiques ont résolument le vent en poupe. La plateforme de réservations entre particuliers Airbnb a enregistré 107 000 réservations en France du 25 mai au 7 juin, soit une croissance de 40% par rapport à la même période l’an passé. Ce pourcentage reflète pleinement un effet de rattrapage. Les prises de commandes étaient au point mort pendant la période de confinement. »
(Source : lechotouristique.com, le 12 juin 2020)
L'actu de mai 2020 : Une actualité optimiste
Nous vous proposons en ce mois de mai une revue de presse plutôt optimiste sur la reprise de l’activité pour les meublés touristiques en France. L’actualité principale étant le plan de relance annoncée ce jeudi 14 mai par le 1er ministre Edouard Philippe. Restons cependant très prudents, chaque information étant intimement liée aux décisions gouvernementales et à la propagation ou non-propagation du COVID-19.

Tour d’horizon :


UN PLAN DE FINANCEMENT DE 18 MILLIARDS D’EUROS POUR LE TOURISME

La nouvelle du jeudi 14 mai 2020 est celle du plan de relance de l’un des secteurs économiques les plus touchés : celui du tourisme. Ce qu’il faut retenir de ce plan de financement, c’est qu’il impactera tous les acteurs locaux qui vous entourent et donc vous-même, que vous perceviez ou non une aide directe du gouvernement. Avec une activité commerciale active autour de vous (bars, restaurants, activités de loisirs, etc…), les touristes auront tous les arguments pour venir voyager dans votre région et réserver votre location.


CHALLENGES

  • 'Les Français pourront partir en vacances en France au mois de juillet et au mois d'août'
  • 'Les Français peuvent prendre leurs réservations'

(Source : Challenges.fr, le 14 mai 2020. Pour lire l’article dans son intégralité, cliquez-ici : LIEN)


RETOUR DES RÉSERVATIONS

La reprise de l’activité pour les meublés touristiques commence à se faire sentir, surtout autour des grandes villes comme Paris. Pendant tout le confinement et encore aujourd’hui, la majorité des habitants n’ont pas eu ou presque pas eu d’accès à des espaces verts.

FRANCE TV INFO :

  • 'Comme beaucoup de gens peuvent faire du télétravail, puisque c'est encouragé, je pense qu'il y en a pas mal qui viennent s'aérer, prendre le vert, avec leur ordinateur portable et quelques dossiers', explique-t-il.
  • « Les clients peuvent allier l'utile à l'agréable, travailler une demi-journée et se balader une demi-journée. »
  • « Ça sera tout l’enjeu ces prochaines semaines : trouver l’articulation entre la gymnastique des gestes barrières et cette détente bien méritée pour ceux qui auront passé deux mois enfermés. »

(Source : France TV Info, le 10 mai 2020. Pour lire l’article dans son intégralité, cliquez-ici : LIEN)


LES ECHOS :

  • « Au-delà de la traditionnelle « maison de vacances », les plates-formes de location de type Airbnb ou encore les hébergements touristiques à moindre densité ou permettant de limiter les contacts apparaissent aussi mieux adaptés.
  • « Nous avons toutes les cartes en main : « offre domestique, clients se déplaçant en voiture, tarification modérée, et, contrairement à un club de vacances, nous n'imposons pas une restauration commune », argue Laurent Dusollier, le directeur général de Groupe Odalys , numéro deux des résidences de tourisme, derrière Groupe Pierre & Vacances Center Parcs. »

(Source : Les echos, le 16 avril 2020. Pour lire l’article dans son intégralité, cliquez-ici : LIEN)


NICE MATIN :

  • « Le logement touristique 'va s'adapter plus facilement aux nouveaux temps qui arrivent, aux nouveaux besoins des touristes, surtout en matière de sécurité'. »
  • 'Les voyageurs vont privilégier des appartements privés pour se sentir plus en sécurité par rapport à des hôtels où ils se retrouveront en interaction avec plus de monde', estime Stratos Paradias, président de la Fédération Hellénique de la Propriété (POMIDA) et de l'Union Internationale de la Propriété Immobilière (UIPI).

(Source : Nice Matin, le 10 mai 2020. Pour lire l’article dans son intégralité, cliquez-ici : LIEN)


REPRISE ÉCONOMIQUE RAPIDE… OU REFONTE DU SYSTÈME CAPITALISTE MONDIAL ?

Les 1ères compagnies aériennes annoncent leur reprise de leur activité à partir du 1er juillet 2020, comme Ryanair. Ce qui peut laisser présager l’arrivée possible de touristes étrangers et des touristes français voyageant à plus de 100 kilomètres de leur logement, lorsque cela sera autorisé, au maximum début juillet. Reste une question cruciale pour le gouvernement et les acteurs nationaux, publics et privés : celle de reprendre l’activité comme elle était auparavant ou de profiter de cette période pour repenser notre système économique, environnemental et touristique…


L’ECHO TOURISTIQUE :

  • « Ryanair a annoncé ce mardi 12 mai son intention de revenir à 40 % de son programme de vol normal à partir du mercredi 1er juillet 2020. Sous réserve de la levée des restrictions gouvernementales sur les vols intra-Union Européenne et de la mise en place de mesures de santé publique efficaces dans les aéroports. »
  • « Ryanair demandera à tous les passagers qui prendront l’avion en juillet et août de fournir des informations détaillées (au point d’enregistrement) sur la durée de leur visite prévue, ainsi que leur adresse lorsqu’ils se rendront dans un autre pays de l’UE. »

(Source : L’echo Touristique, le 12 mai 2020. Pour lire l’article dans son intégralité, cliquez-ici : LIEN)



COURRIER INTERNATIONAL

  • « La ministre italienne des Transports, Paola de Micheli, a en effet annoncé lundi 11 mai que l’Italie travaille “avec l’Espagne, la France et l’Allemagne” sur l’organisation cet été “de vols sans quarantaine entre ces pays” »

(Source : Courrier International, le 12 mai 2020. Pour lire l’article dans son intégralité, cliquez-ici : LIEN)


POSITIV.FR :

  • « Depuis le début de la crise, la foule de visiteurs et les gigantesques paquebots ne font plus partie du paysage vénitien. Et ce changement environnemental devrait durer. En effet, la Cité des Doges, habituellement connue pour sa surpopulation permanente, met aujourd’hui un terme au tourisme de masse. » 

(Source : Positiv.fr, le 20 avril 2020. Pour lire l’article dans son intégralité, cliquez-ici : LIEN)


LA PROVENCE :

  • « 'La crise du Covid-19 pose la question du sens d’un tourisme globalisé et invite à repenser l’industrie du tourisme dans une approche critique. Plusieurs pistes de transformation sont étudiées. L’idée générale serait d’aller vers un tourisme responsable, durable et innovant socialement, qui se structure sur l’identité des territoires et qui les dynamisent tout en respectant la qualité de vie des habitants la valeur expérientielle et mémorable du voyage'. »
  • Pour François de Canson, Président du Comité Régional de Tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azur : « Nous savons que la reprise sera phasée dans le temps et dans l’espace et elle se fera via un marché infra régional et national, d’abord parce que les Français n’auront pas le choix et car ils ont également besoin d’être rassurées. Les premières études nous montrent, que 90% des Français souhaitent rester en France pour leur vacance et 40% dans leur région. Le tourisme de demain va s’articuler surtout autour de la protection de l’environnement. »

(Source : La Provence, le 24 avril 2020. Pour lire l’article dans son intégralité, cliquez-ici : LIEN)


Nous amorçons donc la reprise de l’activé, par la fin du confinement depuis le 11 mai et après les mesures annoncées le 14 mai par le gouvernement pour relancer le tourisme en France. Il faut s’attendre à des réservations « à la dernière minute », d’une clientèle française à dominante locale et avec des exigences sanitaires peut-être pas obligatoires légalement, mais impératives, ne serait-ce que pour rassurer vos locataires.

L'actu d'avril 2020 : Comment se préparer au mieux pour l'après COVID-19 ?
Nous vous suggérons des pistes de réflexion sur les attitudes à adopter en tant que gestionnaire de meublé touristique suite au confinement lié au COVID-19, afin de rassurer vos locataires potentiels et leur donner envie de réserver :

  • Communiquer sur la propreté et sur le nettoyage effectué après chaque location dans votre meublé : quel nettoyage vous effectuez, la durée du ménage, la mise à disposition de gel hydroalcoolique dans la location, l'accueil des locataires avec un masque, etc... Une nouvelle norme ou label est à l'étude par le gouvernement, voir article plus bas.
  • Préciser, si vous ne l’avez pas encore fait, la distance qui sépare votre meublé de la pharmacie, du médecin généraliste, de l’hôpital le plus proche et mettre toutes les coordonnées, cela rassurera vos locataires potentiels
  • Rappeler si c’est le cas que vous êtes bien un meublé officiel, déclaré en mairie et bien mettre en valeur votre classement ou label si c’est le cas également. Si vous ne l’êtes pas, c’est le bon moment de contacter votre Office de Tourisme pour le planifier après la période de confinement ! La législation se renforcera sans doute concernant la déclaration des meublés, notamment pour les meublés présents uniquement sur AirBnB.
  • Ouvrir plus tard dans la saison : si vous avez l’habitude de fermer après l’été, pensez à prolonger votre période d’ouverture après les vacances d’octobre. Beaucoup de personnes vont prendre une partie de leurs vacances plus tard dans l'année et après la saison estivale.
  • Autoriser des locations de plus courte durée après l’été. Par exemple si vous louez uniquement à la semaine l’été, pensez à proposer des séjours plus courts de 3 ou 4 nuits pour l’arrière-saison. Si vous avez des séjours de 3 nuits minimum actuellement, réfléchir au fait d’ouvrir à des séjours de 2 nuits. Et peut-être donner à vos locataires la possibilité de réserver au dernier moment : la veille du séjour ou le jour même ? Dans ce cas, pensez à modifier les paramètres sur les différents sites où vous avez une annonce.
  • Vos futurs locataires auront sans doute envie de tourisme responsable, de proximité. Précisez tous les lieux touristiques naturels autour de chez vous, les producteurs en vente directe et les marchés où ils pourront bénéficier de produits locaux.
  • Demandez à vos premiers locataires « après COVID-19 » s'ils peuvent laisser un commentaire lié à la propreté du logement et aux mesures que vous avez prises spécifiquement pour leur réserver le meilleur accueil.
  • Rapprochez-vous de votre Office de Tourisme : il sera votre meilleur interlocuteur local pour vous indiquer les mesures économiques éventuelles pour vous venir en aide, pour vous aider à préparer l’après confinement et peut-être vous fournir des supports de communication (photos/vidéos du territoire ou des règles d'hygiène).
  • En résumé… Communiquez ! Sur votre site Internet personnel, sur votre page Facebook, sur vos annonces de location ! Le Coronavirus est là, certes, mais précisez que vous l’avez pris en compte :
  • Précisez si votre établissement est ouvert ou non et la date à laquelle vous comptez le réouvrir le cas échéant.
  • Précisez votre politique d’annulation. Permettez à vos clients d'annuler sur un délai plus court si possible.
  • Précisez tout ce que vous avez modifié dans votre façon de gérer votre meublé.

Nous vous proposons enfin une mini revue de presse :Un exemple de communication inspirant !
L'actu de mars 2020 : Le choix de votre annonce sur Internet par un touriste se fera… Au 1er regard !

L'un des critères importants pour obtenir des réservations est de soigner son annonce sur chaque site Internet.


La première chose qu’un touriste va regarder, c’est la photo principale de votre annonce au milieu de toutes les autres sur la page principale de recherche des moteurs de recherche.


Elle doit donc suggérer au 1er regard tous les bons moments que le locataire aimerait passer lors de son séjour : du beau temps, un endroit chaleureux et convivial, un environnement géographique agréable.

Et toutes ces idées doivent être suggérées en une seule photo : votre photo principale.


Positionnez-vous donc comme un touriste qui recherche un meublé pour ses prochaines vacances et demandez-vous si votre annonce aurait retenu votre attention parmi toutes les autres.

Pour retenir l’attention, il faut donc privilégier :

  • Une photo prise de l’extérieur montrant le bâtiment entier de votre location, maison ou appartement, avec en 1er plan l’environnement proche : la terrasse s’il y en a une, la végétation, la vue sur la montagne/campagne/mer …
  • Une météo clémente : un ciel bleu sans nuage et une photo prise avec le maximum de luminosité
  • La mise en scène de la photo : si vous avez une terrasse, dressez la table comme si vous invitiez des amis et vous apprêtiez à prendre l’apéro. Si vous avez une pelouse, assurez-vous qu’elle soit tondue et que tout soit rangé.


Il est donc primordial d’avoir des photos de qualité et finalement peu de propriétaires prennent conscience de leur importance dans le choix final du logement pour un touriste.


Vous êtes en théorie en contact avec votre Office de Tourisme avec une personne en charge de la relation avec les propriétaires de meublé. Il pourra sans doute vous conseiller un photographe professionnel local. Demandez un devis et dites-vous que cette somme est un investissement qui vous permettra sans aucun doute d’obtenir davantage de réservations tout au long de l’année et sera donc amorti dès la 1ère année.


Bonne réflexion à vous !

L'actu de février 2020 : Faut-il publier son annonce sur Booking ?

Les sites de location pour meublés touristiques comme Booking sont souvent très critiqués par les propriétaires et peuvent faire peur : leurs commissions sont parfois exorbitantes et les paramétrages d’annonces paraissent très compliqués et plutôt conçus pour l’hôtellerie.

Ils sont donc souvent laissés de côté et les sites de « particulier à particulier », sans aucune commission ou très peu, sont privilégiés.

C’est un tort !


Le site le plus visité au monde pour les locations de meublés touristiques, devant AirBnB, est Booking.

Les sites comme Le Bon coin, pour la rubrique location touristique, arrivent très loin derrière au classement. Ce n’est donc pas sur les sites avec pas ou peu de commissions que vous trouverez la grande majorité de vos locataires potentiels.


Concernant les commissions de Booking, c’est vous qui déterminez le tarif que vous souhaitez recevoir.

Si vous souhaitez obtenir 100€ par nuit par exemple, à vous d’ajouter la commission de Booking de 17%, donc d’afficher un tarif à 120,5€.


On entend souvent ensuite « Ce n’est pas au client de payer !! ».

Mais le client est libre et dans la majorité des cas, il va aller rechercher le nom de votre logement et de votre ville sur Google ou autre moteur de recherche, pour ensuite réserver directement par votre biais.

C’est donc à vous d’opter pour un nom de meublé facile à retrouver sur Internet et d’être bien référencé avec votre site personnel.


Énormément de clients préfèrent aussi payer une commission et réserver par Booking car ils sont rassurés de passer par une plateforme internationale. Il ne faut pas les juger, chacun ses habitudes !

Et même si vos clients arrivent par Booking, ils peuvent devenir des clients réguliers qui reviendront d’année en année et cette fois en direct, puisque le lien de confiance sera créé avec vous ! Ou ils parleront de votre location autour d’eux.


N’oubliez pas : pour être visible et obtenir des réservations, ce n’est pas votre site Internet qui vous amènera des clients mais les sites internationaux fréquentés par des millions de visiteurs !

Votre site servira à retrouver votre contact en vous recherchant, mais vous n’aurez jamais la force de communication des grands groupes.


Et en utilisant Booking, vous n’êtes pas comme un artisan référencé dans une grande surface qui n’a pas souvent le choix de ses marges.

Ici, c’est vous qui déterminez votre prix.

Si vous n’avez pas de locations… Tant pis !

Si vous en avez… Tant mieux !

Utilisez ces sites ! 😊

L'actu de janvier 2020 : Meublés touristiques : les choses à faire en janvier !

Le mois de janvier est le moment de revoir vos paramètres sur les sites sur lesquels vous avez une annonce. C’est peut-être aussi le moment de faire le bilan de l’année écoulée :

  • Êtes-vous satisfait du nombre de locations que vous avez obtenu ?
  • Avez-vous eu des locations tout au long de l’année ?
  • Est-ce que votre tarif est le bon en fonction des périodes de l’année ?
  • Est-ce que vos options comme le ménage ou les éventuels suppléments tarifaires ne sont pas pénalisants pour avoir davantage de réservations ?


Il est parfois préférable d’absorber le coût du ménage ou des suppléments tarifaires dans son prix de base plutôt que d’ajouter des frais annexes.

Il faut aussi s’assurer que le marché n’a pas évolué par rapport à votre localisation géographique, entre le moment où vous avez saisi votre annonce et aujourd’hui.

Peut-être que de nouveaux acteurs se sont installés près de chez vous et proposent des tarifs répondant mieux à la demande de location ?

Avez-vous mis en place des tarifs pour les Pros en déplacement ?


AirBnB ouvre également le calendrier de l’année suivante.
Si vous ne modifiez rien, seul votre prix de base sera appliqué pour toute l’année !
Pensez donc à paramétrer les prix pour la période estivale, les ponts du mois de mai par exemple, les tarifs en semaine du lundi au vendredi, les tarifs week-end…
Plus tôt vous le ferez et moins vous aurez de surprises !

À vous d’aller sur votre espace propriétaire sur chaque site et d’analyser votre année précédente 😉
Nous sommes sûrs que vous pouvez vous améliorer ! 😊